Mercredi 28 février 2007 à 16:25

   Je viens de vivre 48heures quasiment non stop et je suis ce qu'on pourrait appeler, un être fatigué. Un peu désabusé par moments, assez nombreux en vérité, mais ce n'est pas pour autant que je n'ai pas passé d'excellentes après-midi et soirées en leurs compagnies. Vous voulez un résumé? ah je sens que cela vous tiraille mais que pris par un élan (pas celui avec les cornes, car ça doit faire fichtrement mal) fougueux (voilà c'est mieux quoi que ce genre de bestioles peut tout aussi bien être fougueux. On voit que vous n'avez jamais entendu son crie lorsque le mal est en rut. Pauvre femelle...) BREF !

    Donc depuis samedi avec jul on enchaîne sortie sur sortie. Je comprends enfin le vrai sens des vacances festives avec en résumé lundi après midi chez un ami, puis soirée. Et puis merde! Je sens que vous en foutez et vous avez raison parce qu'en faite je me rends compte que j'en ai strictement rien à faire de raconter tout ça. C'est bizarre, mais au final tous mes mots me viennent bien plus vite lorsque j'écris n'importe quoi, que cela soit drôle ou triste. Hier en tout cas on a fêté un anniversaire surprise pas très surprise à martin au planet hollywod, bastion de la culture américanisante ambulante et grasse. Plus jamais. Même si cela m'a fait plaisir de le voir lui et la troupe. Un peu plus tôt dans la journée, je m'étais fait entraîné par notre bonne loutre magique un peu plus haut sur les champs dans un cinéma pour y contempler, bien que le terme soit un peu fort, Molière avec Romain Duris et surtout un excellent Fabrice Luchini en tour à tour arroseur arrosé, amant enflammé et foireux, père strict du XVIIe, mari délaissant, personne digne, cheval extraterrestre et homme de bien. Un bon divertissement mais assurément pas un grand film. Disons trop comédie de boulevard camouflé en film d'époque. Tout cela n'en restant pas moins à regarder avec intérêt.

   En revanche hier, un moment fût pour moi particulièrement marquant. M'excusant à l'avance de l'avoir vécu seul. Il était aux environs de 19h, la nuit étant tombé sur paris et ses environs. J'attendais alors, le groupe venant fêter l'anniversaire de notre cher compère, assis sur les marches de la grande Arche de la défense, sous ce grand bâtiment, avec devant moi cette vision sublime d'une grande avenue tout d'abord bordé de nombre de grattes ciels lumineux encadrant le fourmillement d'âme hagard passant sans ce rendre compte de la beauté de l'instant, n'y étant que trop habitué... Dommage. Puis mes yeux me portèrent plus loin, pour suivre la route qu'avaient tracée ces génies d'architectes. Un  peu plus loin, attendant qu'on l'admire, se tenait la plus belle avenue du monde faite de rouge, de jaune, de bleu, de vert, d'orange, de blanc pointant avec force les vestiges d'une gloire passé et trop souvent encensée à tort... J'aime ces instants rares que je ne peux malheureusement que rapporter avec maladresse. Ceux-ci se devant tellement d'être partagés par tous. Un jour.


Dimanche 25 février 2007 à 15:29

    Je tiens d'abord à dire à thorkell et à nombre d'entre vous qui prêtaient attention à ma santé mentale, que ça va mieux. Le reste lui dira qu'il s'en fout, ce qui est sommes toutes normal mais qu'importe. Bref, hier j'ai passé une super journée. Je suis allé à paris où j'ai discuté déclin des Etats Unis avec Jiraiya et ses compères ainsi que réchauffement climatique, état de l'armée française, pénurie de pétrole et fin du monde. Tout cela autour d'une bonne bière pour l'alcoolique, lui, et d'un schweeps pour moi car je suis un être civilisé. (où était donc ce foutu gin?!) En clair une très bonne après midi, n'étant pas non plus un habitué des rencontres cows je me félicité d'avoir accepté l'invitation d'alsacien trippant seul sur Kansas. (apparemment vedette dans leur douce région...)

    C'est ensuite jul que j'ai eu la chance de voir, d'un autre côté je la côtoie un peu tout les jours en classe mais on fera comme si je n'avais rien dit, autour d'un chocolat et d'un gâteau partagé par nos bons soins dans un petit salon de thé de marly. C'est d'ailleurs là que l'on décida du programme de la soirée. Une petite soirée sur st nom. Qui ma fois s'est fort bien déroulée, ayant le mérite de ne pas faire penser à certaine chose pendant un laps de temps plus que conséquent, enfin pour moi... Bref c'était bien sympa, non je n'étais pas mort, même à un moment je suis tombé du lit de manière inexpliqué, c'est d'ailleurs à ce moment là que je me suis rendu compte que je n'étais pas si frais...

    M'enfin tout ça pour dire que j'ai passé une bien belle journée d'hier, on s'en fou, et que ... Enfin tout plein d'autre truc que j'ai oublié ^^. Ah oui en guest star, en véritable privilégié vous allez assister à l'avant première du dévoilage d'une future galerie d'art photoesque, crée par mes (mauvais) soins pour notre camarade Jul, lui permettant d'exposer toutes ses photos ! (enfaite soft rain m'a aidé car au début c'était vraiment moche, mais chuuuut!!!)


  ENJOY
  (clique)

Vendredi 23 février 2007 à 15:06

Je voulais faire un article sur la pseudo égalité des chances à l'école, dire ce que j'en pensais (ce qui est un tout petit peu logique) mais d'abord, je voudrais penser à moi, à ce que je ressens, à ce qui doit sortir. Même si c'est bassement insultant ou humain, comme vous préférez...


Tous les matins je me lève, et tout les matins je me ressasse le même sentiment. Un sentiment de profonde tristesse  devant de simple choix de la vie. Tous les matins je me dis que je ne pourrais pas lui parler parce que son copain vient la chercher au bahut, tous les matins je me dis que je pourrais pas passer un peu de temps avec elle l'après midi parce qu'elle sera chez lui, tous les matins je me dis que la seule chance de la voir à une soirée ça sera avec lui. Et putain de merde que c'est dur, même si ça fait puérile de l'écrire ici, même si ça fait tout, j'en ai rien à foutre parce que merde faut que ça sorte. Faut que je dise que j'ai l'impression de passer pour un numéro 2, que quoi que je fasse et quoi que lui fasse c'est l'habitude qui régis nos actes. J'ai l'impression de ne rien valoir. J'ai l'impression que quoi qu'il fasse elle lui pardonnera. J'ai l'impression que quoi que je dise cela ne changera rien, Et j'ai l'impression de ne pas mériter mieux que cet autre, celui qui n'a rien eu à faire et qui quel que soit ces excès la gardera toujours auprès de lui. Je pensais avoir réussi à l'arracher de ses griffes, car j'en suis venu à le haïr bêtemment d'avoir autant de chance en ne faisant rien, je croyais pouvoir réussir à le faire oublier, mais non. Sans doute pas assez bon et puis on ne pèse pas lourd face à l'habitude. Quatre ans c'est long. Je l'envie et le déteste. Au fond de moi je me dis que je ne vaux pas mieux de réagir comme ça et que les connards gagnent toujours à la fin. Oui réflexion débile, mais c'est ce qui me vient en premier à l'esprit en ce moment donc...


ps : désolé pour l'orthographe, mais word m'emmerde! Je virerais cet article lorsque j'estimerais que tout cela sera de l'histoire ancienne, que je pourrais enfin tourner la page. Bonne après midi !


Edit : Oui ça va mieux, et puis une baffe de temps en temps ça fait du bien. Qui a dit que le sado masochisme n'était pas salvateur ?! Donc bon on se relève et puis on évacu, de préférence sur papier hein, pas de mauvais jeu de mots !

Mardi 20 février 2007 à 1:06

   
    À cette époque, je me sentais seul, terriblement seul, je voulais être aimé à tout prix et presque par n'importe qui à partir du moment où cet amour pouvait m'apporter quelque chose de nouveau, me mettre sur la quête d'un bonheur insolent et insaisissable. J'avais à ce moment là un vide en moi, un manque si profond qu'il avait au final éclipsé la moindre pensée joyeuse de mon esprit. Mes traits étaient tirés, mon regard vide, mes oreilles n'entendaient pas, ma bouche ne répondait pas, elle ne répondait plus…Jamais je n'avais pensé m'abaisser aussi bas que ces vermines impuissantes qu'étaient les ados révolutionnaires, adeptes du confinement, du rejet de la société et de ses valeurs morales. J'étais devenu ce que j'avais toujours détesté. Un être apathique.

[...]
  
    La remise en question est ce qui fait l'homme, la pensée le caractérise, mais c'est ce qu'il en fait qui lui permet d'être tel qu'il est à la différence d'un vulgaire animal. L'homme sait lorsque cela ne va pas ou plus, il sait lorsqu'il doit changer et faire changer les déterminismes. Peu d'entre nous y arrive, est-il si difficile de ne plus croire en soi ? Non pas que ces personnes aient une capacité qui nous est inconnue mais disons qu'ils réussissent là où nous pauvres êtres prévisibles nous échouons. La remise en cause est la clé de voûte de notre humanité, Descartes bien qu'ayant une méthodologie tangente a néanmoins mis le doigt là où se trouvait notre solution, le remède à tous nos échecs. Ce remède qui peut aussi nous permettre de se tromper à nouveau et ce pour notre plus grande chance.


Extrait d'une esquisse de projet, les débuts étant tournés vers l'autobiographie, mais je veux faire quelque chose de plus "profond" qu'une simple histoire. En toute modestie bien entendu ^^! On verra bien où cela me mènera...

Vendredi 16 février 2007 à 18:38

    Il se trouve que je viens de finir ma semaine de bac blanc, enfin ! Un finish en beauté avec ce matin 4heure d'histoire géographie et cette après midi 3heures d'anglais sur un fichu texte de Mary Higgins Clark! Bref, maintenant tout ça c'est du passé, du moins jusqu'au vrai bac. Il se trouve, et c'est là que vous allez comprendre le rapport avec le titre, que ce bac blanc a été une source étonnante d'inspiration mais malheureusement en adéquation avec le sujet... Il m'arrivait en effet assez souvent 3 fois sur 5 épreuves ce qui était plutôt pour me déplaire puisque cela m'empêchait de me concentrer sur le désir, la mobilité sociale en France et le rôle des États-Unis de 70 à nos jours. Voilà donc une de ses entrées intempestives :

   "Comment faire lorsque tout vous abandonnes?! Vos certitudes, vos doutes, vos croyances, vos espoirs! Et tout cela devant la dure réalité des faits, ou peut être est-ce juste la dure réalité de la vie? Doute salutaire... Peut-être pas, pas encore du moins. Ce n'est pas de mes capacités dont je doute, mais de cette autre. Ce sentiment, perversions de la raison, qui me prends, s'immisce en moi alors que je devrais me pencher sur le désir... Un désir qui au final me rappelle à quel point cette autre m'est chère. Tout est si décousu, invraisemblable, irréel en quelque sorte... Alors pourquoi continuer à espérer, pourquoi se battre inlassablement contre les mauvais coups, les retournements de situations, les faits établis? Tout cela, nous le faisons par amour, mais par amour de nous-même, de nos joies, de nos satisfactions. Ses joies qui nous sont propres alors que les peines leur appartiennent. À eux, ces autres…"

Tu as raison, tout cela est trop hautain, redevenons nous même...





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