Bon il va le torcher son coMte ! (hihi)
Blablabla dit :
Pas que ça à faire que de laver le cul d'un noble
Il était une fois un ridicule village, dans un grand pays, en perte de notoriété régional et encore plus national. De multiples problèmes y existaient. Le chômage, l'immigration inter bourgade, les délocalisations vers les rizières, la retraite des employés municipaux, gangrenaient littéralement la vie des habitants et leurs pouvoirs de récoltes. Furent donc organisés au printemps, lorsque les bourgeons commencèrent à éclore et que les premières graines purent enfin pousser, des élections. Ce fut un nain qui l'emporta. Celui-ci promit notamment de restaurer le prestige de sa bourgade, de multiplier les pains en allant chercher le travail partout où notre petit ami pourrait le trouver. Son message eut un écho, très grand même, auprès de ses villageois. Il entreprit nombre de réformes, utilisant notamment l'actualité pour la convertir en multiples propositions de lois. L'opinion le suivait, donnant ainsi encore plus de courage à notre petit homme.
Dans sa tentative de restauration du prestige champêtre, celui ci s'aventura entre autre dans une ville côtière pour y délivrer quelque personnes détenu par un méchant maire qui avait acquis son mandat en envoyant des roses à ses adversaires. Dikhafa de son prénom, ne pouvait donc pas être foncièrement mauvais. C'est ainsi que notre bon nain l'invita à venir quelques mois plus tard dans son domaine afin de sceller une bonne fois pour toute une amitié qui ne devait souffrir d'aucune contestation. En effet, la révolution florale n'avait fait aucun mort, de même que tous les opposants de ce charmant personnage avaient disparu, sans doute grâce au bien fondé de ses idées ; Pourquoi alors refuser l'hospitalité à quelqu'un qui, malgré ses manières cavalières, avait bien voulu libérer de méchants vétérinaires.
Cet adorable guide fut donc accueillit en grande pompe par notre petit personnage. Il y avait certes quelques minuscules contestations mais elles étaient bien vite masquées par l'intérêt céréaliers que les habitants pouvaient tirer de la vente de leurs tracteurs et autre technologies agricoles. N'appréciant vivre qu'au contact de la nature, le gentil dictateur planta sa tente dans un des jardins les plus réputés du comté. Avec raison et légitimité, Dikhafa critiqua les institutions de son partenaire économique qui lui avait déroulé le tapis rouge, tout en niant certaines allusions de leurs causeries. À savoir la liberté des hommes de son port et autres inutilités. Le maire, qui avait promis de ne pas se compromettre dans la "céréale politique" s'il était élu, ne semblait malheureusement pas se souvenir de ses engagements et se livrait non sans une certaine joie aux multiples courbettes, croyant celles-ci à même de lui rapporter des engagements à lui et tous ces petits amis.
Quel ne fut donc pas sa surprise et celle de ses villageois, quand il appris que les commandes ne s'élevaient qu'à 3 milliards de mollars, lorsque d'autre village hispanophones avaient pu, eux, en décrocher 17 en évitant de se faire moudre. Fallait-il crier au scandale? Oser reconnaître que la politique céréalière était un échec? Et qu'au final, le grand petit homme avait été roulé dans la farine? Bien au contraire, une parade fut trouvée pour étouffer les grains de blés qui passaient mal : Sortir avec Blanche Neige. Cela permit d'éteindre le feu qui couvait dans la grange et ainsi de berner, pour les préserver sans doute, toutes ses petites troupes qui croyaient et espéraient que se compromettre à un tel point avec des dirigeants pareils aurait un gros prix. Et en effet il y eut un, celui du ridicule.
Moralité? Ne jamais croire les promesses d'un candidat. Surtout s'il s'agit d'un nain hyperactif ayant pour seul but de se taper la belle blanche neige !