[Sortez les cutteurs, la corde et le tabouret à renverser]

     Pourquoi sans cesse rechercher le malheur et la tristesse? Quelles sont ces démons qui m'empêchent d'apprécier ce que j'ai fais et vis, n'y a-t-il donc chez moi qu'une volonté de douleur et de peine. Cette peine qui vous force à écrire toujours plus sur des sujets récurrents lorsque le bonheur, lui, vous ôtes les mots. Certes, je ne renie pas ma nature profonde, mais fichtre j'aimerai tellement vivre cette petite période de plénitude, avec ces doutes envolés et une joie de vivre qui ne soit pas feinte. Tout ne peut pas toujours aller de comme on le désirerait et c'est bien normal, mais pourquoi suis-je incapable de suivre une ligne de conduite fixé, pourquoi dois-je sans cesse remettre en questions ce que j'ai obtenu et réussis à maintenir en mon sein.

J'aime à être malheureux, insatisfait, hautain et tiraillé. Et putain ça me gonfle!