Lundi 22 septembre 2008 à 5:43


   Mes pensées s'entrechoquent dans ma tête, condamnées à rester emprisonnées puis oubliés, comme la plupart des détenus. Elles ressortent par instant, pour aussitôt se noyer dans un flux d'idées toutes autres. Étrange impression que de se sentir diminuer, comme affaiblis par tant de combats inutiles, de fiertés mal placées. Les joutes nous occupent, nous animent et permettent d'exister misérablement. J'aime à penser que la flamme n'est jamais éteinte, qu'elle brille en chacun de nous, n'attendant que le moment opportun pour se manifester et réveiller la maigre lueur de vie véritable qui habite notre sein. Si dans sa grande mansuétude, la chose daignait rallumer celle qui me possède, je n'en serai que forte aise. Malheureusement elle est capricieuse et n'exauce point mes faibles prières.
  J'ai tellement à dire et si peu à exprimer ; "Où aller et comment?" Voilà sans doute aucun ma principale interrogation. Le reste ne fait que m'effleurer, telle la mer sur le galet, arrondissant ainsi un peu plus des angles qui me font devenir froid et insipide. Blasé et inaboutie. Puis l'on s'endort paisiblement, déçu d'avoir pensé, regrettant ces agitations, mais serein d'avoir éviter la vérité.

Vendredi 19 septembre 2008 à 0:00

Je crois que je suis irrémédiablement perdu. Sans prétention gothique aucune, la mort ne m'intéresse pas et le vernis à ongle noir encore moins !

Samedi 19 juillet 2008 à 2:40

Être rock en 2008 c'est avoir foiré avec bonne humeur et un véritable entrain son concours commun. Se faire larguer par sa copine et ne déprimer qu'un peu. Et puis se coucher à 3 h pour se lever cinq heures plus tard, pour aller vendre des chaussures de luxe dans un centre commercial de gueux, pendant huit heures !


Mais je crois que je m'en branle au fond, je ne recherche plus ces bêtises. Je veux juste être et devenir, c'est bien plus important que ces bassesses !

Vendredi 13 juin 2008 à 11:00

   
[Sortez les cutteurs, la corde et le tabouret à renverser]

     Pourquoi sans cesse rechercher le malheur et la tristesse? Quelles sont ces démons qui m'empêchent d'apprécier ce que j'ai fais et vis, n'y a-t-il donc chez moi qu'une volonté de douleur et de peine. Cette peine qui vous force à écrire toujours plus sur des sujets récurrents lorsque le bonheur, lui, vous ôtes les mots. Certes, je ne renie pas ma nature profonde, mais fichtre j'aimerai tellement vivre cette petite période de plénitude, avec ces doutes envolés et une joie de vivre qui ne soit pas feinte. Tout ne peut pas toujours aller de comme on le désirerait et c'est bien normal, mais pourquoi suis-je incapable de suivre une ligne de conduite fixé, pourquoi dois-je sans cesse remettre en questions ce que j'ai obtenu et réussis à maintenir en mon sein.

J'aime à être malheureux, insatisfait, hautain et tiraillé. Et putain ça me gonfle!

Dimanche 25 mai 2008 à 22:42

   [Si vous pensez une fois par vous même durant toute votre vie, vous pourrez en être satisfait]

  J'ai toujours voulu éviter les conflits, non pas de la banale altercation verbale mais bien du combat dans sa forme la plus traditionnelle, celle physique. Il y a plusieurs raisons à cela, d'une part ma couardise effective, je ne suis pas spécialement de ceux qui tend à vouloir s'affirmer en étant le plus fort et donc celui qui reçoit le moins de coup. C'est une sorte d'élitisme et de peur mêlé. Mais pas uniquement cela. Je possède, au plus profond de moi, un blocage des plus singuliers ; la peur de faire mal.
   Il m'arrive bien sur, par moment, d'avoir une irrépressible envie d'annihiler toutes les particules d'un corps qui m'est particulièrement insupportable, mais cela ne va jamais au delà de la pensée, de même que j'essaie toujours de modérer mes mots pour ne pas, à l'inverse de certains, proférer des insultes stupides qui ne font qu'envenimer les choses. J'esquive, et je ne sais définitivement pas si je dois en avoir honte ou non. Drôle de question.

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