Sacré nom de dieu, dans quelle merde suis je en cette veille de vacance? Je suis incapable, comme à l'accoutumée de finir ce que je commence. Comme une mauvaise rengaine, je n'arrive pas à saisir la force qui devrait me pousser à aller plus loin, à persévérer, pour mieux m'écrouler sur cette terre dure et froide de début d'hiver. J'aime la neige et ce qu'elle entraine autour de moi, cet air glacé qui s'empare de chacun de nous. Ralentissant nos mouvements, nos actes, nos aspirations, nous laissant ternes sans idées. Je n'avance pas, je suis toujours bloqué par une incompressible envie d'immobilisme, me gargarisant de mes éches successifs, incapable d'être honnête et de tirer des traits définitifs. Je suis éternellement en retard, à la traine de ce qui devrait être fait. Je jongle entre le moi et le nous, sans raison valable, me comparant à des individus qui me ressemblent malheureusement. Je vais m'arrêter là pour mieux finir mon commentaire sur Hermaphrodite et sa métamorphose. Pauvre Salmacis, comme je te ressemble.