Jeudi 28 juin 2007 à 3:19


  
    En relisant quelques articles sur certains blogs, je me suis souvenu d'une phrase de feu mon prof d'éco, parce que j'espère ne plus jamais l'avoir. Mr M. si vous passez par là... Qui nous avait dit une fois : "Les philosophes ont une manie de vouloir tout définir." Il faut avouer que, malgré mon aversion presque profonde pour ce personnage qui parfois m'insupportait plus que nécessaire par ces agissements et ses remarques, il avait raison sur ce point précis. En effet, je me suis rendu compte, et ça peut paraître con si tardivement, que l'on ne peut pas donner une définition exacte d'une chose exacte. Bien sûr qu'un objet figé, à tel jour et à telle heure, aura forcément toujours la même caractéristique, mais rien n'empêche une lampe de se casser ou une pince de perdre un membre. Il en est de même pour l'homme et ses sentiments, agissements, déterminisme et tout ce que vous voulez le caractérisant.

    Certains parlent de personnes génétiquement prédisposées à être heureux. Car ayant des plus grandes sécrétions de je ne sais quelle hormone. J'avais déjà évoqué le bonheur, dans un article du début d'année. Je l'avais moi aussi figé, l'apparentant à l'être aimé, à notre réaction devant un refus ou un acquiescement de celle-ci. Je me suis trompé sur ce point précis (pas sur le reste). Il n'y a pas un type de bonheur précis, il est propre à chacun. En effet tout le monde ne peut dire pas : je suis amoureux donc je suis heureux, je suis avec elle donc je suis heureux, si j'arrive à être avec elle alors je serais heureux. C'est stupide, et j'en ai fait le douloureux constat comme beaucoup d'autre. Le bonheur n'est pas une constante comme tout ce qui régit ce monde, il est en mouvement. Nous sommes en mouvement et personnes n'est en mesure de donner un remède miracle pour atteindre le bonheur. Le bien-être lui-même est quasiment inaccessible par les seules voies d'un commandement.
[je viens de passer 2 heures à divaguer complètement]

    En définitive, j'estime simplement qu'il n'y a pas de recette spécifique, de définition précise du bonheur car pour moi il est inaccessible. Du moins inaccessible dans la durée (cf. Voltaire); « il n'y a que des instants de bonheur ». Il est donc, selon moi, vain d'imaginer une recette de la plénitude de l'âme, ainsi qu'un état stationnaire de cette même sensation. Le bonheur ne se trouve pas, il se caresse... Et de manières différentes, aussi différentes qu'il n'y a d'être vivant sur cette planète. Je ne peux être heureux comme mon voisin, comme toi cher lecteur tu ne peux être heureux comme moi à cette instant. Ce texte est incomplet, mais le bonheur est un sujet vaste à traiter, j'ai encore de longs jours devant moi pour le faire.

Ps: plus de poste jusqu'à Dimanche, puisque vendredi je pars pour Bordeaux afin d'y passer mon concours de Science Po. Je n'ai même pas révisé, c'est une honte...




Là c'est mieux?

Samedi 23 juin 2007 à 3:16

    À force de trop jouer avec mes nerfs on finit par se faire électrocuter, effectivement les nerfs donnent des coups de jus. C'est ce qui est arrivé à l'institution musicale qu'est radio blog. J'en avais ras la casquette, que je porte mal d'ailleurs, de leurs problèmes techniques et de leurs difficultés de mise en lignes.  Et puis le blog de Soupira, ancienne Celleste m'a ouvert les yeux !

    J'ai donc opté pour un autre système comme vous avez pu le constater. Normalement tous les liens et les musiques marchent. Il faut de temps en temps attendre un peu, mais j'espère que globalement vous apprécierez. Au passage n'hésitez pas à me demander des titres ou des précisions sur les groupes ou artistes, je suis aussi là pour ça. Pour me faire plaisir en apprenant que vous appréciez mes musiques. Hier était une bonne journée, aujourd'hui était mitigée (je me suis fait laminé à ISS, l'ancienne version de PES) et j'espère que demain, c'est-à-dire aujourd'hui pour ceux qui ne me lisent pas à 3h du matin et j'ose croire qu'ils sont nombreux, sera une journée aussi sympathique que celle de jeudi.

(la pub "Elle" sur les sex toys dans la page de nouvel article sur cowboy me trouble vraiment, pas d'autre mot...)

Au fait, voilà la sélection d'artiste, je développerais plus tard :

-Clap Your Hand and Say Yeah/ Colplay / Keane / Malibu Stacy / Daft Punk / Arcade Fire/ Cat Power / Ultra Orange / Dire Straits / Red Hot Chili Peppers / Rufus Wainwright / Bob Dylan / Groove Armada !

Je crois que tout y est...
Je vous laisse en bonne compagnie, puisqu'en logique bonne musique.

Edit du dimanche matin :

C'était en définitive une belle journée !

    Nan mais mais c'est vrai quoi, se balader dans st germain, aller au cinéma, se poser dans un parc, dans un café. C'est ce qu'on appelle, quelque chose d'enfin normal. Alors bien entendu, il y a toujours des petites imperfections, des rencontres qui sont plus dû au hasard qu'à la véritable volonté d'un certain être. M'enfin, c'était bien, voilà ce qu'il faut en retenir.

Mardi 19 juin 2007 à 16:16


    J'ai l'impression de me retrouver au temps où je devais aussi me justifier et répondre à des questions. Un temps fort lointain qui fut caractérisé par cet article *. Cet époque maudite de chaîne à tout va... Mais disons pour ne pas brimer le passeur de celle ci  (harai kiri), qu'elle est plus personnelle, laissant donc plus de place à la sincérité et à la fantaisie. Pourquoi 7 choses alors à expliquer ici et pas seulement 4 ou bien 10? Tout simplement parce que 7 est un nombre magique : Les 7 nains, les 7 merveilles du monde, les 7 boules de cristal, les 7 doigts de la main, les 7sens ! Je me dois donc d'après les faits, de vous faire profiter d'un certain nombre de mes souvenirs, habitudes, manies qui font de moi ce que je suis.

"Règlement : Chaque personne décrit 7 choses à propos d'elle-même. Ceux qui ont été tagués doivent écrire sur leurs blog ces 7 choses ainsi que ce règlement. Vous devez taguer 7 autres personnes et les énumérer sur votre blog. Vous laissez alors sur les blog de ceux que vous souhaitez taguer un commentaire leur indiquant qu'ils ont été tagués et les invitant à lire votre blog."

- 1 Je n'ai jamais regardé Loft story, par contre j'ai suivis avec assiduité et en famille la première Star Academy, celle de Jennifer et... heu, il en reste qui? Je veux de combien se souvient-on encore maintenant?

- 2 J'ai des aspirations de grandeur. Je veux me voir plus grand que je ne le suis. Je rêve de livre, d'article, de reconnaissance, de génie! Je rêve tout en remettant en cause ces projets. Disons simplement que je l'espère mais que je sais aussi qu'il sera dur d'atteindre cet objectif!

- 3 Ma première "copine" quoi que copine soit un bien grand mot, trop grand même pour que l'on a fait et ce que j'ai fait, ce prénommait Julia, c'était en 5e. Et attention dossier : Je lui ai fait la bise alors qu'elle voulait m'embrasser... (comme ça fred pourra plus le répéter à tout le monde pour qu'on se foute de moi, maintenant vous le savez tous...) Oui j'ai honte, inutile de le préciser. J'avais peur... ^^

- 4 J'ai pendant longtemps été imberbe, jusqu'en 3e je crois bien. Hannah m'a gentiment rappelé, il y a peu qu'en seconde j'avais moins de poil qu'elle, alors que maintenant je l'avais presque rattrapé (ahhhhhhh un smileyyyyyyyyy)

- 5 J'ai longtemps eu la même intelligence qu'un singe : c'est à dire que je croyais jusqu'au collège que j'étais le seul à penser...

- 6 Je sais (presque) danser Shakira en soirée... Il y a d'ailleurs des vidéos qui existent et qui, bien entendu, ont interdiction de circuler. Car d'une elle ne me montre pas à mon avantage, et de deux, il se trouve que sur l'une d'entre elle j'ai un peu trop tendance à me rapprocher du frère d'alexandra... Ce qui me parait bizarre mais bon.

- 7 Alors que pourrais-je dévoiler d'autre. Si ce n'est que l'on dit tout le temps : Ta gueule Connard ! Ou encore : Qu'est-ce qu'il est chiant Quentin ! Disons simplement que j'ai une plus grande susceptibilité sur certains sujets que la normal. Des sujets a priori cons et qui au final font que je m'énerve pour pas grand chose selon eux, et pour des choses justifiés selon moi... Demandez des exemples y en a tout plein !

    En définitive je pense vous avoir assez ouvert mon âme, vous montrant ainsi un certain nombre de mes tares, qui sont parfois plus que honteux. Apparemment il faut faire passer ces petites indiscrétions à un certain nombre de ces amis bloggesques. Je me permets donc de l'envoyer à
Tote, Granny, Sarah, jyraiya sama, Soupira, Laura et Ondine !

Cette vidéo elle tue sa mère :


Samedi 16 juin 2007 à 23:09

    C'est un commentaire que j'ai laissé sur son blog (clique), légèrement remanié, j'ai surtout essayé de corriger certaines fautes relativement impardonnables... Je sais pas si je les ai toutes virés. Je vous conseil d'abord de lire son article avant de lire cet article, qui bien qu'extrêmement moi, il n'en reste pas moins peu compréhensif si l'on a pas préalablement lu l'inspiration de ce commentaire :

    "Il ne sert à rien d'attendre pour ensuite redire « je t'aime» Un je t'aime ne s'attend pas, il vient tout simplement et quand cela lui chante. Car à trop attendre on est déçu. L'espoir oui, l'attente qui bien qu'une composante essentielle de cet espoir ne peut et ne doit être mis en place qu'à l'unique condition qu'il y est un espoir profond; de quelqu'un, de quelque chose, mais pas d'une vague idée, pas d'un vague amour, sinon la déception n'en sera que plus grande. Vis au lieu d'espérer vivre.

    Et puis tes moments d'égarements composants le début de ton article avaient éveillés en moi une réflexion du genre "enfin, elle a compris". Elle se transforme maintenant en quelque chose de plus réfléchis, à savoir le fait que tu ne dois pas te forcer à ne pas en parler. Bien sûr que tu peux réprimer tes instincts les plus primaires, tes cris d'adolescente post pubère devant bill de Tokyo hotel, mais ce n'est pas pour autant que de temps en temps tu ne peux pas te laisser aller à autre chose que de faire semblant d'être heureuse.

    Pour être franc, mon avant-dernier article en parle, car il parle de ma vie. Il est mélancolique, il est triste, mais putain qu'est-ce qu'il est beau (je sais je me fais un compliment, mais je tiens vraiment à cet article, parce qu'il est moi, au delà de la simple barrière du divertissement). Il est moi un soir d'égarement, mais ces phases de perditions nous construisent. Car cet article avant tout, il me libère, il me fait prendre conscience de mes limites, de mes problèmes, des problèmes que beaucoup rencontrent. Il ne s'agit pas d'un simple dépotoir mais bien d'une renaissance pour ne plus faire les mêmes erreurs qu'auparavant, pour aller plus loin, plus haut !

    On a tous le droit de ne pas être heureux par instants, et comme il m'arrive de le dire, tant mieux parce que sinon qu'est-ce que nous nous ferions chier dans notre monde de Bisounours. Sans ces désillusions, nous ne serions pas à même d'apprécier de simple chose comme l'amitié, le partage, le dialogue ou encore une bonne blague; simple, conne mais outrageusement drôle. Sans cela nous ne serions pas nous. Nous nous construisons ainsi et ce n'est pas en réprimant nos erreurs, en voulant les dissimuler, que cela soit de ses textes ou même de ces amis que l'on sera plus heureux.

    Comprends-tu ce que je veux te dire, il ne s'agit pas de faire sortir cette personne de ta tête, de te dire que tu n'en parleras plus jamais. Au contraire, il suffit juste que tu gommes petit à petit celui qui t'a fait du mal, inconsciemment, comme tu dois tomber amoureuse sans véritablement t'en rendre compte. L'amour est une surprise. Ne l'oublies jamais, c'est un cadeau. Un cadeau que l'on attends pas, sinon celui-ci a la fâcheuse tendance à perdre de son charme. De son attrait. Voilà ce qui m'est arrivé et voilà ce qui arrive trop souvent."

    Ne vous contentez pas d'attendre mais bien de vivre. Le destin, qui peut être injuste, arrive à faire en sorte de ne pas tout le temps l'être...



Mercredi 13 juin 2007 à 20:29


    Je suis en mode daft punk, discovery. Encore et toujours, oui je sais. Simplement, ce disque, je ne sais pas ce qu'il a mais je le kiff à mort. Il provoque chez moi, une concentration, une attention mais aussi un certain relâchement, une défrustration, de la joie, du plaisir, de l'envie, de la motivation, une bouchée d'air frais et de l'espoir. Un certain nombre de ces qualificatifs sont quelques peu contradictoires, mais je crois que nous le sommes tous.

    Lundi, mon dieu, quel lundi éprouvant. J'avais du me coucher la veille sur les coups de 1h30, pour essayer tant bien que mal d'apprendre ce qui pouvait être appris en philosophie. C'est à dire des citations et quelques petits raisonnement bien sentis. Bien m'en pris car le lendemain matin, bien que galvanisé par la perspective de passer sa première véritable épreuve de bac, je n'en restais pas moins complètement destroy. Se lever à 6h après 4h30 de sommeil c'est carrément pas cool, mais bon, on fait avec et surtout on ne s'en prends qu'à soi, puisque c'est uniquement de ma faute. (Réviser c'est maaaaal) Il y avait donc cette foutue appréhension doublée d'une non moins foutue tête dans le cul. Et là je fais l'erreur ! The big mistake (demain bac d'anglais oblige faut que je m'excerce) ! I learn my lesson into the bus. And when you read your fucking lesson into a fucking bus, you become sick... That's why, when i arrived in my college, i didn't felt very well. En plus de cela, venait s'ajouter l'appréhension : MON DIEU JE SUIS UNE MERDE, JE VAIS ME FOIRER LAMENTABLEMENT!

    Une fois ce cri du coeur passé, il ne me restait plus qu'à m'asseoir sur le siège m'étant réservé dans cette sublime salle qu'est la B106. Derrière est inscrit Louis Vianney **** et là arrive un ado type 16e, mèche courte sur le côté (bon moi aussi, quoi que plus en mode Molière) des pompes Armani, la veste et la chemise. Et là je ne sais pas ce qui me prend, l'intuition féminine sans doute, mais je me dis : TOI TU T'APPELLES LOUIS VIANNEY ! Et bien vous me croirez sans doute, mais il s'appelait bien Louis Vianney, et après quelque recherche nous nous aperçûmes (car entre prolo on s'entraide) que celui-ci avait jadis fréquenté la même école primaire que nous, avant bien sur de s'en aller vers les biens faits de l'école privé. En plus il a l'air relativement sympa, c'est juste qu'en ce moment, je fais une fixation sur le style versaillais, je sais pas pourquoi. BREF! Arrive le sujet et là, c'est une envie de vomir qui redouble. Sincèrement je me suis sentie super mal, je suis assez stressé, nerveux tout ce que vous voulez (au point d'avoir eu un ulcère, mais non c'est pas de ta faute ^^) et il a fallu toute ma détermination pour venir à bout de se mal qui me rongea pendant les deux heures qui suivirent. Un enfer. Enfin presque.



Nan mais sinon elle lit pas aussi... (Et me dis pas que c'est flou bordel !)

    J'ai donc pris le sujet que tout le monde à pris (superbe phrase, pas du tout redondante) et j'ai fais ce que j'ai pu dessus. J'espère que le fait que j'ai répondu exactement à la question : Que gagnons à travailler? Ne sera pas trop discriminant, car j'ai agis un peu listing plus qu'en réflexion philosophique et ça m'emmerde un peu. D'un autre côté le sujet ne demandait pas tellement autre chose. Mais oui lorsque j'ai lu le sujet, je n'ai pu m'empêcher de penser à notre cher homme vodka (allez sur le blog de jiraiya en lien et vous comprendrez). Une fois rentré, c'est un véritable coup de barre qui m'envahit et qui a envahi bien du monde en ce lundi de juin, au point même que j'ai fini par choper un putain de mal de crâne et de finir par me coucher pour passer une nuit relativement bizarre, mais c'est le lot de toute nuit avec de la fièvre. Ne parlons pas de mardi, il n'y a pas grand-chose à dire, si ce n'est que j'ai révisé de 15h à 00h30 presque non stop, les besoins vitaux étant comme indiqué vitaux... (Boire, manger, toilette, regarder la fin d' « O brother » et celle d'un documentaire sur le populisme, normal quoi).

    Ah oui, je révisais l'histoire géo. Et cette fois ci, mon sadisme plus que mon intuition me dit que la géographie, bien que tombée deux fois en majeur depuis ces deux dernières années, allait sûrement recommencée faire des siennes pour une troisième années consécutives. Bien m'en pris alors de réviser mes chorèmes de géographie sur la Russie (mini croquis qu'on utilise comme argument dans une disserte) puisqu'un sujet fort semblable à notre dernier contrôle tomba en composition. Quel ne fut pas mon soulagement alors de me dire que ce mercredi (parce qu'on est mercredi hein, faut suivre) n'était pas un funeste jour. En effet, tout d'abord je pouvais me lever à 6h34 car ma cousine m'emmenait au lycée et maintenant il y avait ce sujet ô combien doux à l'oreille : La Russie, un territoire en recomposition. En ce qui concerne l'histoire (partie mineure) je pense que je l'ai pas trop mal réussis. J'espère en tout cas ne pas trop m'avancer en disant que j'ai au moins la moyenne !

    Voilà voilà pour cette mise au point au sujet de ce début et milieux de semaine de bac, des épreuves assez poussives et souvent gênées par la limite de temps, mais qui je l'espère ne seront pas des catastrophes notoires. Ce qui risque d'être le cas des maths demain (7 de moyenne toute l'année je le rappel) et de l'anglais qui reste assez aléatoire (12 au bac blanc et 8 moyenne ce trimestre). Alala, la vie est dure mes amis, mais moins que pour un enfant au Darfour...

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