En relisant quelques articles sur certains blogs, je me suis souvenu d'une phrase de feu mon prof d'éco, parce que j'espère ne plus jamais l'avoir. Mr M. si vous passez par là... Qui nous avait dit une fois : "Les philosophes ont une manie de vouloir tout définir." Il faut avouer que, malgré mon aversion presque profonde pour ce personnage qui parfois m'insupportait plus que nécessaire par ces agissements et ses remarques, il avait raison sur ce point précis. En effet, je me suis rendu compte, et ça peut paraître con si tardivement, que l'on ne peut pas donner une définition exacte d'une chose exacte. Bien sûr qu'un objet figé, à tel jour et à telle heure, aura forcément toujours la même caractéristique, mais rien n'empêche une lampe de se casser ou une pince de perdre un membre. Il en est de même pour l'homme et ses sentiments, agissements, déterminisme et tout ce que vous voulez le caractérisant.
Certains parlent de personnes génétiquement prédisposées à être heureux. Car ayant des plus grandes sécrétions de je ne sais quelle hormone. J'avais déjà évoqué le bonheur, dans un article du début d'année. Je l'avais moi aussi figé, l'apparentant à l'être aimé, à notre réaction devant un refus ou un acquiescement de celle-ci. Je me suis trompé sur ce point précis (pas sur le reste). Il n'y a pas un type de bonheur précis, il est propre à chacun. En effet tout le monde ne peut dire pas : je suis amoureux donc je suis heureux, je suis avec elle donc je suis heureux, si j'arrive à être avec elle alors je serais heureux. C'est stupide, et j'en ai fait le douloureux constat comme beaucoup d'autre. Le bonheur n'est pas une constante comme tout ce qui régit ce monde, il est en mouvement. Nous sommes en mouvement et personnes n'est en mesure de donner un remède miracle pour atteindre le bonheur. Le bien-être lui-même est quasiment inaccessible par les seules voies d'un commandement.
[je viens de passer 2 heures à divaguer complètement]
En définitive, j'estime simplement qu'il n'y a pas de recette spécifique, de définition précise du bonheur car pour moi il est inaccessible. Du moins inaccessible dans la durée (cf. Voltaire); « il n'y a que des instants de bonheur ». Il est donc, selon moi, vain d'imaginer une recette de la plénitude de l'âme, ainsi qu'un état stationnaire de cette même sensation. Le bonheur ne se trouve pas, il se caresse... Et de manières différentes, aussi différentes qu'il n'y a d'être vivant sur cette planète. Je ne peux être heureux comme mon voisin, comme toi cher lecteur tu ne peux être heureux comme moi à cette instant. Ce texte est incomplet, mais le bonheur est un sujet vaste à traiter, j'ai encore de longs jours devant moi pour le faire.
Ps: plus de poste jusqu'à Dimanche, puisque vendredi je pars pour Bordeaux afin d'y passer mon concours de Science Po. Je n'ai même pas révisé, c'est une honte...
Là c'est mieux?