Samedi 9 juin 2007 à 1:34


Jul --- 7 JUILLET CONCERT SALLE DES FETES  DE MARLY! (reggae, hip-hop/rock) // Je suis nominaliste! dit : (19:03:32)

mdr il lui ressemble trop à **** putain


Jul --- 7 JUILLET CONCERT SALLE DES FETES  DE MARLY! (reggae, hip-hop/rock) // Je suis nominaliste! dit : (19:03:38)


qd il fait humhumhum




J'ai l'oeil !

    Je viens de regarder Bowling for Colombine, l'un des premiers documentaires de Michael Moore qui a pour sujet les armes aux Etats Unis et la folie meurtrière que celles-ci semblent engendrer. Il est vrai que le film possède une forte prise de partie. En effet, beaucoup de choses sont exagérées et ne sont pas réellement creusées. Mais il en reste un certain nombre de vérités assez troublantes. Pourquoi il y a 11 000 meurtres par balles aux USA alors qu'il n'y en a que 123 au Canada, pays qui pourtant compte le un taux assez élevé d'arme par foyer. ( 7millions pour 10millions de foyers). Mais passons. Au fait j'ai eu mes résultats de prépas, ils sont médiocres. Sur les 5 prépas je suis refusé au plus prestigieuses et sur liste d'attente pour les deux qui restent. Alors après cet espèce de pseudo échec, je me suis remis en cause, j'ai écris un certain nombre de truc, je me suis rendu compte aussi. De tout et de rien, de ce qu'est fait la vie, de ce que je suis fait. Je n'ai pas juste remis en cause mon rapport à l'école, mais aussi mon rapport à la vie, la mienne, l'image que j'en ai et la vraie, celle qui existe réellement.

[...]

    Toujours cette même mélancolie, alors que je sais pertinemment que je ferais mieux d'écrire sur un vrai bout de papier, la tête reposée, à moitié fatigué. Et seule. Je me suis toujours cru intouchable, immortel, comme les gosses. Rien ne pouvait m'arriver, quoi qu'il arrive et quoi que je fasse, je retomberais toujours sur mes pattes. J'avais su le faire à maintes reprises, au brevet, à mon bac de Français, au code et puis arrive cette chose somme toute banale, cette foutue sélection qui sanctionnait un effort sur le long terme, une constance que je n'avais pas. Et une rigueur qui ne m'est et ne sera, ,sans doute aucun, jamais mienne.

    Ne Jamais dire jamais, ne jamais baisser les bras, toujours avancer, quoiqu'il arrive, quoique fasse ce foutu monde, ce monde qui ne tourne pas rond et qui accorde des privilèges à certains en ôtant ceux des autres. J'ai ces privilèges et je me plains, je me rends compte de ma nullité profonde. De mon manque profond de maturité. Je suis un enfant qui refuse de grandir, qui veut croire qu'il sera toujours admiré à son échelle que rien ne changera, que rien n'a changé. J'ai un caprice et ce caprice est ma conception du monde, une conception immuable, qui n'accepte pas mes échecs, qui combat les autres, ceux que je n'apprécie pas ou qui me font de l'ombre. Une conception qui me fait miroiter tout ce que je ne suis pas. Ce n'est qu'une soirée de doute, et demain la vie reprendra son cours, je me maudirais d'avoir écrit tout cela.

    Je suis prisonnier de ce caprice, je n'arrive à me mettre dans la tête ce fait simple : Tout le monde grandit, tout le monde un jour doit prendre ses responsabilités, et s'envoler à sa manière. Je veux rester à terre, parmi tout ce que je contrôle ou que j'ai contrôlé. Je dois tourner la page et en réécrire une autre, mais je ne veux pas, je n'ai de cesse de vouloir retourner en arrière. Je regarde en arrière. Comment avancer alors ? Digérer un échec, en prendre sa mesure, se rendre compte que l'on est mortel, voilà le passage à l'âge adulte. Il s'agit de réaliser et non pas croire que l'on va déchanter. Car toute notre vie nous déchanterons. Rien n'est figé, pas même le passé.

    C'est ça grandir, c'est perdre. Tant que l'on gagne, on se croit meilleur que ce que l'on est véritablement.



Ca n'apporte rien. Juste envie de ça, une fois ces putains d'examens finis.

Mardi 5 juin 2007 à 1:41

    Mon dieu dans quelle semaine vivons nous. Aujourd'hui, ou hier pour les impies, je passais mon oral d'espagnol alors qu'aujourd'hui, et avant-hier pour ceux qui me lisent avec 2 jours de retards, vers les coups de 10heures je recevrais mes résultats d'admissions aux prépas. Le tout étant énoncés implacablement, à grands coups de Non admissible, Non admissible. Quoi qu'avec mes notes de bacs, sait-on jamais. Je suis foutrement fatigué à l'heure actuelle, hier j'ai fini de recopier des fiches d'espagnol à 2 heures pour ensuite recommencer le lendemain à 11 et ce jusqu'à 12h30. Vous me direz et vous avez raisons, que c'est mieux que d'être immigrés cubains qui tente de traverser les 167km qui le séparent des Etats-unis.

    Voilà déjà plusieurs semaines que ce fameux bac revient inlassablement dans mes articles, et celui n'échappera bien entendu point à la règle. Simplement il apporte cela d'innovant, qu'il va vous conter, tout droit sortit du Lycée de Marly le Roi, cette piètre journée qui fut mienne ce matin d'oral. Il faut tout d'abord savoir que lorsque l'on se couche à 2 heures du matin pour se réveiller le lendemain à 9h30, l'on est pas très frais pour continuer ses révisions. Surtout si l'on sait  qu'il nous reste 4 textes à boucler en 2 heures de fichages, la quasi mission impossible. En fait Mission impossible tout court, puisque je n'ai pas réussi. Vers les coups de 12h30, je vais récupérer les textes qui me manquent chez Fred. Pour ensuite être emmené par ma tante, merci à elle, puisque nous n'avons pas ou peu les transports en commun à Chavenay, petite bourgade paysanne de 2000 habitants. Train à 13h06, pour être à 13h30 au lycée, c'est à dire une demi heure avant son passage théorique.

    En arrivant là bas, je retrouve quelque connaissances, ainsi que Martin qui me conte non sans un certain humour, ses problèmes de tableur et autre "Herlen Meyer"(truc dans le genre, la physique ? J'essaie d'arrêter). Je prends ensuite la direction de celui que j'ai prénommé affectueusement « mon couloir de la mort », là où l'attente côtoie les affres de celle-ci, là où l'on s'accroche à ses fiches comme à sa propre vie. Je relis implacablement et une à une mes fiches (parce que deux à deux, c'est dur…), qui étant donnée qu'elles sont miennes, n'en sont pas réellement. Il ne m'en reste alors plus que deux ou trois lorsque j'entends l'appelle de mon examinatrice. Personne relativement sympathique, possédant notamment comme caractéristique principale une protubérance non pas mammaire mais fessière. Diantre que oui ça existe !
   
    Celle ci me reprit d'entrée : - Buenas dias. – i No ! buenas Tardes. (bon et bien il semblerait que la bonne impression genre je me la pète je suis bilingue ne marche pas, ou ai été complètement foiré). Elle regarda mes textes et le verdict tomba : Un texto de Cervantès, Don quijote de la Mancha y su duelo oratorio con Sancho Pensa a proposito del amor de su vida, Dulcinea...

    Il eu fallu que je tombasse sur le texte que je n'avais point encore finis de réviser, mais que j'appréciais par ailleurs, sans l'avoir beaucoup lu du moins, bien que cette phrase soit ô combien lourde de légèreté, elle n'en reste pas moins une phrase que je n'effacerais pas. Maudissant donc mon malheur d'être tombé sur un texte que j'affectionnais, je me mis au travail au pas de charge, ou plutôt au stylo d'élite, celui ci virevoltant d'une manière "patibulaire mais presque" sur la feuille déjà entachée de mes méfaits grammairien. Mon dieu que je suis d'humeur lyrique ce soir. La fatigue (hein Sarah?). Je m'empressais donc de rédiger une introduction relativement correcte, suivis de quatre parties aussi inégales qu'incomplètes. Je renonçais, au bout des vingt minutes m'étant impartie, à comprendre la quatrième et dernière partie du texte, au grand damne de ma correctrice qui comble de mon imbécillité en vint même à me traduire tout le passage en français pour que je puisse le comprendre. La honte...

    Il n'y eu pas de véritable entretien, nous conversâmes tout au plus sur l'humour de ce texte, à fois en espagnol et en français, avant de basculer sur des sujets plus scolaire comme mon (piètre) niveau dans cette matière : « - Et donc, vous et l'espagnol? - Heu disons que, enfin, voilà, ce n'est pas que, mais tout de même, disons, sans vouloir paraître trop long à répondre, que cela fait, attendez que je compte. Quatre, oui 4 ! ». Si l'on excepte le fait qu'elle ai reproché mon manque total de maîtrise de la syntaxe et autre conjugaison, que je n'ai compris que les 3/4 du texte et que mon commentaire était loin d'être complet, je pense pouvoir dire que je n'aurai pas la moyenne :
    « - Heu sans vouloir paraître, trop indiscret, mais un peu quand même. Est-ce que je me suis lamentablement ramassé ou ai-je limité la casse? - (hésite) Non non c'est bon tu as limité la casse. Et puis je prendrais compte de la difficulté du texte et de son langage archaique. »
   
    Pfiouu. Étant donné mon ramassage total pour le bac blanc (4/20) je suis soulagé de m'attendre à une note au moins doublé si ce n'est, je l'espère, un peu plus. Bien que le lyrisme prime chez moi, je pense utopique que de croire à la moyenne.



    Pensée du soir : Un cousin, c'est trop con à s'agiter autour d'une lampe et à vouloir désespérément s'accrocher au mur. Vraiment trop con de ne pas tout simplement se poser sur quelque chose d'horizontale et de plat. Par contre ça ne pique pas, donc c'est gentil.

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast