Jul --- 7 JUILLET CONCERT SALLE DES FETES DE MARLY! (reggae, hip-hop/rock) // Je suis nominaliste! dit : (19:03:32)
mdr il lui ressemble trop à **** putain
Jul --- 7 JUILLET CONCERT SALLE DES FETES DE MARLY! (reggae, hip-hop/rock) // Je suis nominaliste! dit : (19:03:38)
qd il fait humhumhum
J'ai l'oeil !
Je viens de regarder Bowling for Colombine, l'un des premiers documentaires de Michael Moore qui a pour sujet les armes aux Etats Unis et la folie meurtrière que celles-ci semblent engendrer. Il est vrai que le film possède une forte prise de partie. En effet, beaucoup de choses sont exagérées et ne sont pas réellement creusées. Mais il en reste un certain nombre de vérités assez troublantes. Pourquoi il y a 11 000 meurtres par balles aux USA alors qu'il n'y en a que 123 au Canada, pays qui pourtant compte le un taux assez élevé d'arme par foyer. ( 7millions pour 10millions de foyers). Mais passons. Au fait j'ai eu mes résultats de prépas, ils sont médiocres. Sur les 5 prépas je suis refusé au plus prestigieuses et sur liste d'attente pour les deux qui restent. Alors après cet espèce de pseudo échec, je me suis remis en cause, j'ai écris un certain nombre de truc, je me suis rendu compte aussi. De tout et de rien, de ce qu'est fait la vie, de ce que je suis fait. Je n'ai pas juste remis en cause mon rapport à l'école, mais aussi mon rapport à la vie, la mienne, l'image que j'en ai et la vraie, celle qui existe réellement.
[...]
Toujours cette même mélancolie, alors que je sais pertinemment que je ferais mieux d'écrire sur un vrai bout de papier, la tête reposée, à moitié fatigué. Et seule. Je me suis toujours cru intouchable, immortel, comme les gosses. Rien ne pouvait m'arriver, quoi qu'il arrive et quoi que je fasse, je retomberais toujours sur mes pattes. J'avais su le faire à maintes reprises, au brevet, à mon bac de Français, au code et puis arrive cette chose somme toute banale, cette foutue sélection qui sanctionnait un effort sur le long terme, une constance que je n'avais pas. Et une rigueur qui ne m'est et ne sera, ,sans doute aucun, jamais mienne.
Ne Jamais dire jamais, ne jamais baisser les bras, toujours avancer, quoiqu'il arrive, quoique fasse ce foutu monde, ce monde qui ne tourne pas rond et qui accorde des privilèges à certains en ôtant ceux des autres. J'ai ces privilèges et je me plains, je me rends compte de ma nullité profonde. De mon manque profond de maturité. Je suis un enfant qui refuse de grandir, qui veut croire qu'il sera toujours admiré à son échelle que rien ne changera, que rien n'a changé. J'ai un caprice et ce caprice est ma conception du monde, une conception immuable, qui n'accepte pas mes échecs, qui combat les autres, ceux que je n'apprécie pas ou qui me font de l'ombre. Une conception qui me fait miroiter tout ce que je ne suis pas. Ce n'est qu'une soirée de doute, et demain la vie reprendra son cours, je me maudirais d'avoir écrit tout cela.
Je suis prisonnier de ce caprice, je n'arrive à me mettre dans la tête ce fait simple : Tout le monde grandit, tout le monde un jour doit prendre ses responsabilités, et s'envoler à sa manière. Je veux rester à terre, parmi tout ce que je contrôle ou que j'ai contrôlé. Je dois tourner la page et en réécrire une autre, mais je ne veux pas, je n'ai de cesse de vouloir retourner en arrière. Je regarde en arrière. Comment avancer alors ? Digérer un échec, en prendre sa mesure, se rendre compte que l'on est mortel, voilà le passage à l'âge adulte. Il s'agit de réaliser et non pas croire que l'on va déchanter. Car toute notre vie nous déchanterons. Rien n'est figé, pas même le passé.
C'est ça grandir, c'est perdre. Tant que l'on gagne, on se croit meilleur que ce que l'on est véritablement.
Ca n'apporte rien. Juste envie de ça, une fois ces putains d'examens finis.