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http://kent.cowblog.fr/images/P1000830.jpgPaysage de Crète que j'ai eu la chance de contempler lors d'un petit road trip d'une journée au commande d'un scooter qui ne dépassait pas les 45km/h

 

Bon je dois le reconnaître, ça fait un bail que je n'ai pas écris sur ce blog. Ce n'était pas tellement l'envie ou le besoin qui manquaient, plus la motivation. Un énorme poil dans ma main, comme souvent d'ailleurs. Pour l'instant mes examens ne sont pas trop mal passé, malgré un imbroglio qui s'est bien fini, je n'ai pas eu trop de soucis. J'ai failli être disqualifié d'une matière pour ne pas avoir fait de présentation, ne pas valider un autre parce que mon prof avait oublié une de mes notes et enfin je me suis couché à midi pour rendre un dernier essai. Si on met de côté ces petits aléa de la vie d'un erasmus et d'un étudiant en général, on peut dire que tout s'est plutôt bien emboité.

Non, ce qui me fait le plus chier c'est atmosphère désertique qui règne en ce moment à Hostivar, la plupart de mes potes sont partis avec la fin du semestre, nous sommes en effet très peu à rester un an, exceptés les français. La plupart d'entre eux ont d'ailleurs bougés dans un appartement, putain de syndrome « auberge espagnole », c'est comme avec Into the Wild, après avoir vu ce genre de film, beaucoup de personnes ressentent l'envie de faire de même. Ô bien sur ce n'est jamais aussi radicale, en ce qui concerne le film de Sean Penn en tout cas, mais plusieurs de mes amis se sont évadés, pour des périodes plus ou moins longues, du morne quotidien qu'est notre vie en France pour tenter l'expérience d'une autre culture. Pérou, Cambodge ou Australie. Stylé, mais je suis bien trop casanier pour suivre le mouvement. Et je n'ai pas vu Into the Wild...

Pour l'auberge espagnole je dois reconnaître que j'aime bien ce film, il est drôle, touchant et l'histoire est intéressante, mais je ne me sens pas l'âme d'un Romain Duris et la rengaine du petit garçon qui veut devenir écrivain n'est plus taillée pour moi, j'ai rétréci mes perspectives au strict minimum, l'instant présent et l'occultation de toute perspective autre que de finir cette année à l'étranger. La suite on verra. En parlant de longs métrage, j'adore les Beaux Gosses, je l'ai rerere[etc.]vu hier soir. On n'a pas le droit d'être déçu par la fin, comme beaucoup de gens le sont, elle ne fait que refléter que la réalité de la vie, encore plus pour les adolescents, on ne finit que très rarement avec sa première copine. Je ne sais même pas si c'est dommage, à vrai dire je ne le pense pas, on tombe rarement sur le jackpot du premier coup, il faut essuyer les plâtres d'abord, s'en prendre plein la gueule, avant de comprendre ce que l'on veut vraiment et se donner les moyens de le chérir. J'en suis encore à la phase des plâtres.

En ce qui concerne Hostivar, oui ça me déprime un peu, les goodbye party s'enchainent. Je pense que la dernière était ce soir, je n'ai même pas pu y participer, je devais réviser pour un partiel le lendemain. Et puis je commence un peu à être fatigué de dire au revoir, ce n'est pas très amusant pour tout vous dire. J'ai vu partir Albena, Kamil, Julian et Marine, je commence à être un peu blindé bien que ça me fasse bien chier. Mais c'est le lot d'Erasmus, spécialement lorsque l'on doit rester un an. Voir les gens que l'on aimait bien partir au bout de six mois de bons et loyaux services et tenter de reconstruire quelque chose de similaire une deuxième fois. Le problème étant que je ne sais pas si j'en serai capable, ayant tendance à un peu trop me replier sur mes acquis et ne trainer qu'avec les mêmes personnes. Ce qui soit dit en passant est des plus plaisant à n'en pas douter mais laisse un sentiment de vide lorsque l'on voit ces couloirs où l'on avait l'habitude de faire la fête complètement vide. Heureusement il me reste Gianluca, en espérant qu'il trouve un stage et reste, Norma, Béné, Elsa, Ambre, Domi, avec qui on est allé au ski à la fin Janvier. C'était vraiment cool, mon genou a tenu bon, un peu moins d'un an après mon opération, et j'ai pu poser dans la neige pour le calendrier de Marine, que demander de plus.

À dire vrai un tas de truc, néanmoins il faut savoir se contenter de ce que l'on a pu obtenir pour l'instant. Sur ce je vous laisse et m'en vais dormir afin d'être au mieux pour mon exam de demain qui est dans approximativement treize heures.