kent

Besoin d'écrire aussi, comme Primo Levi, comme Charles Juliet, comme Rousseau. Besoin d'écrire pour croire, pour me libérer.
(...)
Arrêter de réver.  Je veux du "concret" du "réel", me détacher de ses rêves, de l'utopie qui fleurie parfois, même souvent, dans mon esprit et dans mon coeur...
(...)
C'est vrai qu'écrire libère, soulage l'auteur, défait la boule qui s'est installé dans son ventre. Mais je ne peux cesser de penser à toi.
(...)
Mercredi j'ai marché, seul, une nouvelle fois. Pas forcément triste. Il y avait juste une volonté de prendre du recul, de m'évader, encore...
(...)
J'ai réussi, marché, médité... J'ai découvert une clairière à travers champs. Pas si loin, mais loin d'elle, loin de toi...

    J'ai commencer depuis peu à écrire en cours, chez moi, mais pas devant un clavier. On se laisse plus facilement allé, cela coule plus doucement, plus paisiblement. Loin des conséquences que pourrai avoir ceci sur un post. Permet d'être encore plus vrai, encore plus franc avec soi-même. Ces petit phrase en était extraitent.

Révolté par ce que je ne veux pas croire que tout les deux manifs que j'ai faites à Paris est servie à rien. Révolté par ce que je ne veux pas croire que je suis resté pendant 2h à faire du surplace en entendant des chants de la LCR pour rien. Révolté parce que tout les blocus, toutes les manifs,  tout les débats, n'on servi à rien si ce n'est repousser quelque peu l'inéluctable. Révolté par ce manque d'écoute qui caractérise notre société, Révolté car 3  millions de personnes dans le rue ne peuvent rien faire changer. Révolté parce que j'ai l'impression que tout ce que j'ai fait n'a servi à rien, une énième fois. Révolté de voir que le fondement de la démocratie (la souveraienté du peuple par le peuple) soit encore ignoré!

Je sers les dents car je n'arrive pas à croire la nouvelle, le passage du CPE auprès du conseil constitutionnel. Faut-il en arriver à imiter la révolte des banlieues pour que l'on prenne notre avis en compte? Moi qui est toujours condanmé les actes qui suivaient les manifs anti-CPE? Pourtant j'avais bonne espoir, sarko avait fait un pas en arrière, ne voulait pas foutre sa présidentielle en l'air à cause d'un rival. Je commençais réellement à croire que notre mobilisation pouvait aboutir, aboutir vers une véritable avancé. L'émiettement de la majorité, la décision de sarko, la pression qui ne faiblissait pas pas. Oui mais le conseil constitutionnel en a décidé autrement...


Juste envie de dire quelque mots: Super la démocratie, vraiment Super.

    J'ai décidé de faire le strict minimum comme le dit si bien le titre (...) mais là vraiment pas d'idée, je peux juste vous dire que demain j'ai mon Tpe, que ça a été un beau bordel pour ce mettre d'accord. LE sujet ?? Les martyrs islamiques. Et oui nous ont est comme ça, les sujets bateaux on les envoie valsés comme les rose (c'est ça hein??).  Je disais donc, avant d'être interrompue par mon Tpe, que j'étais une nouvelle fois en panne d'inspiration, la page blanche me guettant de plus en plus. Mais ne vous inquiétez pas (mais si vous vous inquiétiez) j'en aurai encore beaucoup de connerie à vous dire.

    En attendant donc des jours meilleurs je suis obligé de vous poster ceci; mon souvenir le plus plus heureux à moi. Enfaite c'était une rédac que j'avai à faire en français, mais chuttttt faut pas le dire. Il faut faire croire que de donner cette problèmatique débile est sortie de ma petite tête.  Ayant tout de même eu des échos positifs, j'espère ne pas vous livrer une fois de plus un post moyen(*).  Allons, ne nous dévalorisons pas (*) et partons la fleur au fusil vers un meilleur avenir...

Sujet : En respectant la structure du texte de Michel Leiris, racontez un moment heureux de votre enfance. Pour cela, pensez à évoquer les faits mais aussi vos sentiments et vos sensations


    C'est à l'âge de 14 ans que j'ai été pour la première fois véritablement émerveillé. Du moins, c'est le seul souvenir qui me fait encore cette impression là. En effet, je me souviens encore des premières pensées qui me vinrent à l'esprit au moment où je sortais de la station de métro pour me retrouver devant la Grande Arche de la Défense :  «C'est magnifique!» C'était un mardi matin, en février, pas un seul nuage ne peuplait le ciel. Ce mardi était le deuxième jour de mon stage en entreprise que j'effectuais dans une des tours de la Défense. Contrairement à la veille, j'avais décidé de sortir une station plus tôt et profiter ainsi de celle que l'on appelait : l'esplanade de la Défense. Je m'exécutais donc, montant les marches qui séparaient la sortie du métro de l'Arche. En me retrouvant face à tous ces gratte-ciel, je fus réellement impressionné. Le soleil se reflétait sur les façades vitrées de ces somptueux immeubles. C'était féerique. On aurait dit que chacun d'eux tentait d'être plus grand et plus beau que son voisin. J'avais l'impression d'être le héros d'un film, qu'une caméra tournait autour de moi. Emerveiller. Comme si le temps s'était arrêté, juste pour prolonger ce moment de fascination intense que provoquait cette vision hors du temps. Magique.  Ce souvenir me revient encore par flash, comme la plupart de ceux m'appartenant.
   
    Je me souviens ensuite de m'être dirigé vers la tour me concernant, celle-ci étant à l'extrémité de cette mini ville, en continuant de contempler avec incrédulité ce somptueux paysage, urbain certes, mais tellement hypnotisant. Cette marche émerveillée dura environ 10 minutes, jusqu'à ce que les derniers signes de cette magnifique vision ne s'estompent, pour laisser place aux bétons bien moins reluisant de la tour m'attendant. Toute la journée qui s'ensuivit ne fut que dérisoire face au choc que j'avais ressenti le matin même. Malgré tous mes efforts pour me concentrer, je ne pouvais détacher mon esprit de cette incroyable vision. Ces tours scintillantes, ce ciel bleu, ce soleil, ces gens et cette sensation unique de se sentir bien, émerveiller par tant de prodige.
   
    Bien que cette impression de bien être ne se soit propagé en moi qu'une fois, j'en ressens encore les vibrations aujourd'hui, la sérénité que ce moment m'a apporté. Ce souvenir a fait naître en moi une foi, quasi inexistante jusqu'alors, dans l'humanité. Même si nous savons tous que celle-ci peut commettre des atrocités, massacrer des peuples entiers, elle est aussi capable de prodige faisant avancer le monde, dans le bon sens. Cette humanité sait mettre son savoir et son pouvoir au service de la collectivité. En arrivant là- bas, je ne pensais vraiment pas me retrouver face à quelque chose d'aussi merveilleux, et juste pour cette impression qui me revient encore, je remercie ces concepteurs, ces faiseurs de rêve qui nous permettent de nous éloigner quelque minute de la dure réalité humaine.


Si ça vous emmerde, comme moi, dites le! Plus je relis ce texte, avec le recul notament, et plus je me dis que ce que j'ai écrit est ridicule, j'ai même envie de faire des vieux jeux de mots sur cette manifique rédaction. D'un autre cotés j'ai respécté les consignes, j'ai fait du leiris, j'ai fait du ridicule... Mais moi c'est intentionnel !!!

    La toile cowboysienne étant peuplé d'insanités toute plus vile les unes que les autres, il est bon de prendre des petites bouffés d'air-frais (nouvelle compagnie aérienne, désolé) dans ce monde pourri par l'odeur pestilentielle des "viens sur mon blog et lâche tes coms" ( je l'aurai saignée cette maxime hehehe). Bref, tout cela pour vous dire que j'ai décidé de faire une petite sélection de mes blogs préférés, il fallait bien que cela arrive un jour et bien se fut celui-ci. En fait, mon esprit génial étant en panne totale d'inspiration, je fus obligé (pourquoi est-ce que je parle au passé ??) de recourir au subterfuge de la sélection. J'ai décidé de faire simple, de sélectionner des personnes que j'apprécie, admire, aime, lis plus que régulièrement. Remarqués que ces trois caractéristiques peuvent s'appliquer ensemble.

    Sans plus attendre je vous donne le premier blog que j'ai sélectionné (aucunement dans l'ordre de mes préférences). C'est celui de RuTaBaGa, même s'il est vrai que c'est celui pour lequel j'ai le plus de respect; toujours bien écrit, soigné, de belle photos et une personnalité assez extraordinaire. Doté d'un intérêt pour l'actualité (ce qui est fort rare de nos jours) et une connaissance fort appréciable sur de nombreux sujets, pas forcément simples à déchiffrer. J'aime vraiment ce blog, ça a et ça reste mon premier coup de coeur. Blog à la fois simple et complexe, une véritable sincérité de la part de son auteur et une fluidité dans l'écriture. Pour moi, c'est l'un des blogs les mieux écrit de cow...


    Viens ensuite le tour du blog du coeur, celui qui me touche, me permet de garder un contacte (toiliens certes, mais un contacte tout de même) avec une personne que j'aime. Il s'agit bien sur de celui de Pom. Il est simple, brouillon, vrai, bourré de délires incompréhensibles pour les non-initiés ( dont je fais désespérément parti) et de remplie sensibilité. Un blog à l'image de son propriétaire, se posant des questions, innocent mais tellement réaliste. On peut y trouver un savant mélange de photos marrantes, texte hautement philosophique (lol), mais aussi des remises en cause sur des sujets concrets et nous touchant tous. En définitive un blog que je perçois à la fois comme sortit d'un monde complètement à part mais néanmoins proche de nous, de l'être en lui-même, pas sa façade.

    Puis il y'a celle sans qui je ne saurais pas parmi vous (et en plus c'est vrai). Et en plus c'est vrai. Celle-ci, c'est Jul, c'est elle qui m'a fait découvrir le monde Cow; l'île paradisiaque loin des continents civilisés et décadents skyblogsiens. Bref, je ne vais pas faire un énième article à ce sujet et me concentrer sur celle que l'on nomme "jul". De son vrai prénom Juliette, elle peuple son blog, un peu dans la même optique que celle de Pom mais dans un style différent, de mélange hétéroclite avec de la musique " Danakilllllllll" mais aussi de morceau de sa vie quotidienne, dont je fais parti (et oui la pauvre!). Elle y traite à la fois de sujet abstrait,plus sérieux de conversion, : de la vie! On pourrait résumer le blog de jul comme étant en quelque sorte "une tranche de vie d'une jeune lycéenne de 17 ans en 1ere Es". Cela pourrait être inintéressant, mais il n'en'est rien. On peut effectivement dire qu'il y'a de temps en temps des "posts de trop" mais le blog reste globalement "very instresting"...

    Le dernier blog est quant à lui définitivement n'importe quoi! C'est celui que je n'ai découvert que très récemment, et pour mon plus grand malheur, j'y ai adhéré. C'est un véritable bijou de débilité, avec des jeux de mots foireux en cascade mais tellement drôle. Ce blog est bien entendu (mais non je ne suis pas sourd, encore plus nul que lui! faut le faire) celui D'Hki.Bronzqs qui alterne aussi bien débilité que sujet très très profond. Il ne se prend pas au sérieux, et il le fait (très) bien. Des articles souvent très brefs mais qui n'en sont pas moins explicites et marrants. Bref, un bijou à découvrir d'urgence, notamment pour la grande fresque d'aventure néo (comme dans matrix) futuriste: The Mail. Sorte de seigneur des anneaux PCiste, le sérieux et les pieds poilu en moins...


    J'espère donc vous avoir fait découvrir de nouveaux blogs, intéressant et distrayant à souhait même si nous savons (non pas celui de Marseille, hki déteint sur moi...) tous que pour la plupart d'entre vous vous connaissez déjà ces petits bijoux.Même si cela était le cas, je voudrais juste dire que cet article est une sorte d'hommage ( maladroit certes) aux merveilleux concepteurs de ses blogs qui nous permettent de nous évader, faire rire, réfléchir, relativiser, aimer, apprendre, découvrir, partager dans un monde parfois difficile.

J'y crois pas sont les premièrs mots qui me viennent à l'esprit après un débat pareille. J'ai l'impression d'apartenir à une classe de moutons, de pantins, de capitaliste passif, de partisant du medef, de petit bourgeois englué dans leur confort et ne pensant qu'a leur petites têtes!

Ce que je ne comprend toujours pas, c'est le revirement de cotés qui c'est opéré pendant le weekend, je doute que l'intervention de De Villepin y soit pour quelque chose. TOUS POUR LE CPE! J'ai eu l'impression d'assister à un véritable tribunal diriger contre nos trois ( Xavier, Julien et moi) personnes. La classe était installé en position débat et nous avions fait l'erreur de nous mettre au bureau pour parler de notre exposé. Ils ont tous, un à un, tel des jurés annoncés leur sentence : pour le CPE, c'est mieu que rien; Pour le CPE, c'est mieu que rien ect...

Je me suis emporté, j'ai défendu ma position avec vigueur, pour entendre des : "virés les personnes du jour au lendmain, c'est pas un argument !" C'est quoi alors patate! On avait l'impression d'assister à un discours du medef :" une période de trois moi, après les salariés ils se la coulent douce alors que pendant 2 ans ils sont obligés de bien bosser." Je suis désolé mais dire que les gens grâce( ou à cause) peuvent se faire jété du jour au lendemain, c'est un argument. J'ai défendu mon opinion avec un peu trop de ferveur, j'ai pas mal coupé la parole, je me suis insurgé devant une position qui pour moi est indéfendable.

    Le "c'est mieu que rien" n'est pas un argument, sous ce prétexte du c'est mieu que rien autant tout accepté, même l'inomable. Sous prétexte de trouver et garder un emploie on doit se courber devant toutes les exigeances de la gentes patronales ?? Je sais que cette exemple est minoritaire et je l'espère mais qu'est ce qui empeche un patron de viré un femme sous prétexte qu'elle est enceinte, qu'est ce qui l'empèche de la virer si elle refuse ses avances ou ses heures supplémentaires. Je répete que ce sera une minorité mais cela reste possible, voir fort probable.

                    Le CPE n'est qu'un CDD, la possibilité de se faire virer en plus ...

    Quelle beau lavage de cerveau, ou bien est ce la conneries humaines? Le CPE c'est le désavantage des jeunes par rapport aux autres, je me demande comment réagirais tous ces petits fils de cadre, si tout le monde était logés à la même enseigne, tous la peur au ventre, tous dans l'incapacité de se trouver un appart pour cause de refus des banquiers. Tous obligé de se plier au moindre exigences des patrons.

    Je veux vraiment pousser mon coup de gueule devant l'individualisme qui règne dans ce bas monde, chacun pour sa poire et les autres je m'en fous ET BIEN NON! Il faut arreter de tout accepeter sous pretexte qu'il n'y a pas mieu. Je suis d'accord sur le fait que la gauche n'en glande pas une, aucune proposition valable depuis au moins 2 ans. Mais est-ce une raison pour cautionner la précarité ? Faut-il tout accepter sous prétexte du chomage ? Je n'en suis pas si sur. Ou est la dignité humaine dans tout cela, ou est devise francaise de la révolution ?
Ces valeurs ne sont elle que des paroles en l'air? OU est l'églalité entre les salariés dans tous ça ? Ou est le soladiraté entre personne faisant parti d'une nation ? Ou est la liberté de travailler dans des conditions non dégradante ? Juste dans une putain de constitution, pour rien ?

    J'en ai vraiment marre de voir des gens cautionné ce piège n'apportant rien à la société francaise si ce n'est la précarité! Je sais que je me répète et je pourrais le faire encore longtemps si je n'étais pas dégouté par l'individualisme de mes comtemporains! Les salariés pourront travailler à fond pendant plus de temps, ils ont un logique de patron, pas d'homme ? J'ai envie de leur demander leurs arguments autre que celui du mieu que rien qui est ridicule car                

    Je suis ressortie de ce cour dépité par un discours ecoeurant, répétitif et basé sur des arguments que l'on peut aisément contrer. Ecoeuré par l'individualisme qui règne maintenant, par la vision qu'avaient certaines quand à la condition du salarié, Ecoeuré par ce manque d'ouverture d'esprit qui fait tant défaut à cette France suffisante et fière d'un glorieu passé qui n'est plus que cendre aujourd'hui.


                                                                                       Kent, écoeuré...