Jeudi 30 août 2007 à 2:54

   
    En effet, mes bons amis, il faut savoir que depuis 2 jours (c'est-à-dire Mardi et Mercredi) je passais le concours de Science Po Paris à la maison des examens d'Arcueil. Cet institut politique étant le plus renommé, je m'étais permis de mieux préparer mon examen. Notamment par rapport à celui de Bordeaux où je n'avais strictement rien fait et Lyon qui m'était sorti de la tête en même temps que les 100 euros était encaissé pour une chaise vide. Bref, j'avais peu bossé. Mais suffisamment pour avoir lu  la presse depuis deux mois, ainsi que de l'anglais (HP 7) mais aussi Newsweek pour enfin terminer par une révision aussi brève que partielle de l'histoire.

    Je me couche donc lundi soir dans les environs de 23 h histoire de ne point être trop à la masse lorsque je me lèverai (en théorie) 7 heures. Et ô surprise, ô joie de vivre ! Non content de ne m'être endormi que sur les coup de minuits, je me retrouve quelques trop courtes heures plus tard, 3 exactement je me réveille avec une joyeuse envie de vomir et non moins agréable mal de ventre. Serait-ce mon ulcère, mon doux ulcère qui reviendrait pointer le bout de son trou (pas de jeux de mots déplacés s'il vous plait, je ne suis vraiment pas d'humeur). Mais oui c'est bien lui les enfants, et il est revenu juste pour me faire chier ! Parce qu'il aime ça. Le salaud.

    Me voilà donc à passer les trois heures suivantes, que j'aurai du faire dans mon lit, avec l'estomac à l'envers, à faire l'aller retour entre mon lit et la salle de bain non pas à vomir mais juste à se tenir le ventre et à maudire le jour où l'ulcère est venu au jour, ou il a décidé de s'installer, pour me faire chier ! J'ai d'ailleurs eu beau prendre mes différents médicaments pour calmer ces crises, rien à faire, inlassablement l'estomac qui se tort sur lui même et la douleur qui va de paire, m'empêchant toute rechute dans un sommeil tellement souhaité mais jamais atteint. C'est donc sans trop de difficulté que je me "lève" sur le coup des 6 heures pour... ne rien avaler et partir  trois quart d'heure plus tard vers ma destiné...




   En réalité, plus que la destiné, pendant tout l'aller (et outre l'ulcère) c'est surtout la recherche de toilette qui m'ont préoccupé, j'avais en effet une énorme envie d'uriner et tout ces putains de wc à la con étaient fermé, encore une fois pour me faire chier, les saulauds ! C'était comme si une coalition s'était fondée contre moi. Finalement obligé de se soulager, mais qu'à moitié, dans un endroit pas très glamour, (m'enfin les chiottes ne sont pas glamour non plus). Je finis tout de même par arriver à cette fameuse station Laplace, à m'extraire et à rejoindre notre petite bande de science poïste. On finit par trouver nos salles, chacun séparer bien entendu de même que, mais on est plus à ça près, je retrouvais dans la partie la plus éloigné à l'étage le plus haut. Ca fait un peu conte de fée je trouve: " dans le plus haut donjons de la plus hautes tours". Comme dirait une tiers personne, t'inquiètes jsuis Schrek !

    Y a-t-il de bons préjugés ? Pragmatiquement parlant? Non. Mais pour savoir l'argumentaire ô combien magnifique qui corrobore mes dires, il faudra tout simplement lire ma copie. Quatre heures, je n'ai pas à me plaindre pour... le temps, le reste advienne que pourra ! C'est ensuite le moment de la pose déjeuner, avec la formule deux Quentin pour le prix d'un. L'un étant tout de même bien plus intéressant et bien moins désobligeant. Nan mais je te jure. Conseil : n'achetez jamais de Sandwich Monoprix, c'est immonde, dégueulasse, caca, tout ce que vous voulez, mais n'en achetez pas ! Puis retour au centre d'examen, ma réserve de médicament pour calmer la douleur est déjà bien entamé, il me reste encore 4 heures à tirés sur un dossier de merde, ayant pour sujet les différents systèmes de santé dans les pays de l'OCDE (l'Organisme de Coopération et de Développement Economique, héhéhé) je m'en sors comme je peux.

    On rentre, je rate ma navette de quelques minutes, me voilà donc forcé d'attendre 40 minutes près de la voiture de ma mère. Un peu à la manière d'un clochard, ne restant plus qu'à ajouter l'étui de guitare et les pièces qui vont à l'intérieur. M'enfin, une journée s'achève, les maux de ventres s'amenuisant eux aussi avec le temps et les soins. Je passe même une nuit d'une douceur absolument sensationnelle qui s'inscrit en opposition totale avec celle précédente et c'est repartis pour le deuxième jour, qui me verra triompher de l'histoire (Les relations entre Américains et Européens depuis 1945 à nos jours) et l'anglais qui, contrairement à Bordeaux, se révélait abordable. Pas pour tout le monde certes, mais tout de même j'espère vraiment avoir au dessus de 7 (en dessous c'est éliminatoire). C'est amusant, pendant la plupart des épreuves j'ai pensé à tout et à n'importe quoi, l'histoire m'a notamment permis d'écrire sur moi, mes sentiments, mes pensées, mes aspirations. Cela faisait longtemps.

    Je vous l'ai fait courte, car je sais que cela est chiant de devoir se taper tout un résumé épreuve par épreuve, heure par heure en essayant de laisser le plus savoureux. La deuxième journée, je me sentais juste "bien" et je crois que c'est le plus important. Qu'importe science po, qu'importe la difficulté, j'ai décidé de me ressaisir. De regarder en avant plutôt que de me renfrogner sur mes craintes. Cela ne sert à rien, autant se lancer, autant positiver. La chute n'en sera pas plus rude puisque l'on sait en s'inscrivant que nous avons peu de chance. J'ai juste envie, une fois dans ma vie, de croire à quelque chose, à plusieurs même...

Imagine, John Lennon

Lundi 27 août 2007 à 3:27






(Merci Cam pour cette chanson que j'ai découvert avec toi)


    C'est amusant, je viens de tomber sur un article parlant de Rencontre à Wicker Park, un film dont je vous avais déjà parlé ici. Tellement de souvenirs me reviennent avec ce film, avec cette musique, avec cette période. Tout cela étant à la fois amusant et navrant de niaiserie. Mais qu'importe, je suis con et je le revendique, peut être pas, du moins je l'assume et surtout j'essaie de vivre avec. Avec tout ça, tous ces sentiments contradictoires, toutes ces histoires pourries, leurs fins, leurs débuts et les regrets (et non les remords) que cela a engendrés au plus profond de moi. Ces grandes vacances m'ont fait se rendre compte de beaucoup de chose, je n'en suis pas déçu, ni même réjouis. Je me rends juste compte que je n'ai que peu changé. Tant pis, tant mieux, seul l'avenir nous le dira.

    Et l'avenir c'est dès demain, avec le concours de science po Paris, que j'ai déjà mieux préparé que celui de Bordeaux. Je ne me fais pas d'illusion, je ne m'en suis jamais faite. J'essaie juste d'avancer, pas forcément au mieux pour moi. Et advienne que pourra. Bonjour à vous !


Ps : J'ai remis la protection Antispam car j'étais envahit pendant les vacances !


Dimanche 19 août 2007 à 19:52

   Et si, dans 6 jours plus précisément, c'est à dire samedi. Nous avons quitté hier matin notre appartement dans St Maxime et pendant qu'eux reprennaient la route pour rentrer sur Paris et sa grisaille, moi je rejoingnais mes parents, quelques kilomètres plus loin, dans leur résidence. L'avantage c'est qu'il y a une piscine, mais à l'eau de mer donc elle pique les yeux, que je n'aurai  quasiment plus rien à payer de ma poche et que la terrasse est plus que procpice à l'écriture. Le gros désavantage c'est qu'ils ne sont plus là, que je ne sortirais surement plus etc... Nous verrons.

   Il s'est donc passé pas mal de choses pendant ces deux semaines, je n'ai pas envie d'étaler mes joies et contrariété ici, ce n'est pas un blog de vacances et puis tout est souvent dans les titres. Rien ne sert de chercher plus loin. Ne t'inquiètes pas Tote, je vais t'écrire cette semaine, comme j'écrirais à celle qui est partit faire vélo. J'ai du pain sur la planche et de quoi me faire oublier cette longue après midi à ne rien foutre devant la télé. En étant juste beauf.  C'était bien. Mais pas que ça rassurez vous. Je n'ai pas de photo à mettre. Je n'en aurai pas beaucoup non plus. Des vidéos existent, des dossiers comme on les appelle, ils resteront simplement pour les soirées entre potes et plus si affinités.

Zoub à vous (oui, je dis zoub, comme je dis tcho) et merci à celle qui a pensé à poster et de quelles façons. Puisses-t-elle servir d'exemple...

Mardi 14 août 2007 à 23:57


(on essaye quand même, hein.)
Super, laissez un tel blog à l'abandon, nan mais je vous jure qu'est ce qu'il faut pas voir de nos jours!
Amis bloggeurs, et lecteurs de notre cher Quentin, je vous informe aujourd'hui qu'il - à mon désespoir -
Rôtis au soleil afin d'avoir une peau satinée, pour faire craquer les filles. Mais ça c'est l'évidence même.
Kent... Nous n'oublierons jamais - et c'est pas faute d'essayer... - ses cravates roses trop longues,
Ou son pantalon (toujours rose) trop large; Nous fondons et c'est incontestable.


Passe de bonne vacances et reviens nous avec plein d'article anti Sarko, parce qu'on l'aime pas ce connard!


Sa dévouée.


Samedi 11 août 2007 à 19:55

C'est assez bizarre (à la fois d'écrire sur un clavier PC, que je déteste) mais aussi de se reconnecter avec tout ce petit monde de cow mais aussi de la vie dite "réel" (d'ailleurs il faut que je lise le newsweek sur second life). Boarf comme dirai-je, on se couche tard, se lève tard. Mange tard. On claque la majeur partie de notre budget dans l'eau de vie et autre perversion  de l'esprit. À tort où à raison,  c'est selon l'humeur. Je passe donc assez brièvement ici pour converser avec vous. Rapidement tout de même car le temps c'est de l'argent, surtout dans les cyber café de la côté qui sont bien bien chère. Il me reste d'ailleurs 1/4heur pour boucler cet article. je devrais pouvoir le faire. Du moins espérons le ppur mon porte monnaie. Faisons donc vite, faisons bien.

Je bronze, j'écoute de la musique, je rencontre du monde, je sors, je me baigne, j'essaie de ne pas trop dépenser, je m'embrouille mais pas trop, je dors et je lis beaucoup de quotidiens (Libération, L'équipe et le canard Enchainé). Nous nous passionnons pour secret story, nous n'aimons pas Erwan (sauf julien) et tout ce que je consière comme mes ami me manquent. L'avantage c'est que j'aurai des choses à raconter en rentrant. Aussi bien en vrai que sur cette toile.

En ce qui concerne l'inpiration, qui ne vous préocuppe peut être pas vous mais moi énormément. Elle revient, elle recommence à montrer le bout de son nez. Des dissertations commencées, mais à retravailler énormément derrière. Nous verrons. Le concours de Paris approche (je n'ai pas eu Bordeaux) je me remet donc gentiment au travail. Allez courage à ceux qui sont resté sur place, pour avoir vécu l'année dernière un mois d'aout bien solitaire, je vous comprend, pour les autres enjoyés les vacances.

Ps : J'y réfléchissais, je crois que je vais créer une catégorie Sarkozy. Pour le fun ou autre. Quitte à ceux qu'il soit partout, autant qu'il le soit aussi ici. Une obsession? Non non ^^

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