Mercredi 28 novembre 2007 à 2:43

[J'ai envie]

    Tout simplement de vous faire part de certaines de mes découvertes, d'autre choses moins connues mais tout aussi intéressantes, touchantes. La musique est une grande part de ma vie. Non pas que j'en joue divinement bien, au contraire je n'ai ni sens du rythme ni voix juste, mais passons ce petit détail. Disons donc que tout cet univers permet à l'homme de faire abstraction de certains sentiments ou au contraire de les accentuer. Ces mélodies sont pour moi, plus que de simples notes; Ce sont des souvenirs qui s'accumulent, sons par sons, couplets par couplets, chansons par chansons. Grâces à celle ci, des émotions du à certaines périodes ressurgissent, enflent mon coeur, le rendent mélancolique ou joyeux. Comme tout un chacun d'ailleurs. Sans doute la musique comme le sont d'autres sensations, est un lien plus qu'important que l'on se forge avec son inconscient. Un parfum me rappelle certaines vacances, une musique un mot précis.

    Sur ce, envoyez la musique !

  
   
   Nous allons commencer tout en finesse, doucement même, mais avec une certaine émotion dans la voix. Il s'agit de Katie Melua que peut être certain d'entre vous on la chance de connaître avec son premier ablum il me semble : "Pictures". [Ah on me dit dans le télésouffleur qu'en réalité c'est le 3e] Ahum... Je disais donc que c'était son troisième album, avec la chanson fard :


    À noter que j'aime aussi beaucoup The Closest Thing to Crazy, de son précédent album, que l'on voit ici en image :



On passe ensuite à mon gros coup de coeur de l'année scolaire 2006/2007 :

   
    À savoir The Good, The Bad and The Queen. Le nouveau groupe du génial Damon Albarn, qui après Blur et Gorillaz nous régale de ce dernier opus tout en nostalgie et en réflexion. Sur quel sujet me direz-vous? Mais sur Londres bien évidemment, ses quartiers, ses traditions.
    Ce qui est très important tout de même à comprendre c'est que ce groupe est composé du bassiste des Clash (Paul Sim(en?)on) du batteur Allen des Africa 70's et du guitariste de The Verve. En quelque sorte une dream team qui aboutis à des bijoux comme "Herculean" (déjà sur l'ipod) je vous fait partagez :








    Ensuite c'est uniquement UNE chanson d'UN artiste, mais disons qu'il a eu la chance pour lui (ne soyons jamais assez mégalo et prétentieux) de tomber au bon moment. Tout cela n'occultant, bien entendu, en rien l'intérêt de la chanson et la sympathie qu'elle m'attire. D'une parce qu'elle est très rock, de deux parce que la voix du chanteur guitariste est accrochante. Et enfin de trois parce que c'est le projet solo du gratteux des Strokes et que je le trouve fichtrement bien réussi ! Albert Hammond Jr donc :






    Et donc pour finir, il s'agit d'un de mes coups de coeurs d'il y a deux ans, encore une fois eux aussi (parce qu'ils sont deux dans le groupe) me rappellent à des souvenirs plus ou moins plaisant. Mais qu'importe dirais-je puisque j'accroche à leur son électro rock et à cette voix grave du chanteur.     Bref, si vous aimez, je vous conseille d'écouter Munich ou encore All Sparks qui sont deux de leurs premiers titres. Savant mélange de mélodie rock et d'accompagnement plus électro, avec des synthés qui pour une fois ne font point ridicule (Les années 80 nous hantent toujours !).
    Pour le moment et sortit tout droit de leur deuxième LP, c'est :




Je vous souhaite donc une bonne écoute et à une prochaine fois !

Samedi 24 novembre 2007 à 3:38

[Bienvenue en Sarkozye]
(À lire en entier, pour votre petite tête et votre esprit critique)<-- OK ça fait moraliste, mais bon...



    Article paru dans "Le Canard Enchainé" :

    C'est un scandale. Les Stock-opcheunnes ! Même notre omnprésident Sarkozy l'a dit : "Je n'aime pas l'idée des Stock Options réservées à un petit groupe de cadres dirigeants. Je suis très tenté par l'idéee de plan de stock-options pour tous ou pour personne." C'était pendant la campagne électorale. Il n'avait alors pas eu de mots assez durs contre ces pédégés qui s'enrichissent pendant que leurs salariés tirent la langue. 2% des effectifs des entreprises qui se gavent, et 98% qui en bavent... S'il était élu, on allait voir ce qu'on allait voir !
   
    Début septembre, Philippe Séguin présentant le retentissant rapport de la cour des comptes, en rajoutait une couche : Les stock options c'est un grrrrrand scandale ! Elles constituent "un revenu lié au travail, donc normallement exonérable". Or elles sont à peines taxés par l'Etat. Et c'est pas moins de 3 milliards d'euros pas an, a calculé Seguin, dont se prive la Sécurité Sociale. [...] Or comme c'est curieux, ça c'est mis à beaucoup discutailler. Le Medef, notamment, par la voix de la charmante Laurence Parisot, a exprimé son hostilité à toute réforme en la matière. Et, à force de lobbying, a réussi son coup.
   
    D'abord en faisant en sorte que seule la mesure prise consiste en une taxation très timide (elle ne rapportera que 250millions d'euro par an). Un double mécanisme de taxation est en effet prévu : 2,5% payables par l'entreprise au moment de l'attribution des stock-options, et 2,5 payables par l'heureux bénéficiaire sur sa plus value. On imagine les souffrances de Noël Forgeard, le génial pédégé d'EADS, ses 3,5 millions d'euros avaient été taxés à 2,5%... Mais cette taxte infinitésimale, le Medef a réussi à faire en sorte que le Sénat en repousse les prélèvements : Les pédégés ne seront pas taxés avant le 26 octobre 2011. Encore quatre ans sans lâcher un euro, bravo ! Et même pas un jour de grève pour obtenir ces jolis cadeaux.

Si toutes les promesses de Sarkozy suivaient le même chemin...
  
    Mais on sait bien que non : quand il s'agit de raboter les régimes spéciaux des salariés d'EDF, de la SNCF et de la RATP, faut faire vite. Quand l'omniprésident s'augmente de 170% faut faire vite. Quand il décide de dépénaliser le droit des affaires et laisser les pédégés indélicats continuer à s'en mettre jusque-là youkaïda, faut faire vite (et personne ne fait remarquer que cette mesure réclamée depuis des lustres par le Medef ne figurait pas dans son problème). Quand il offre aux plus riches un bouclier fiscal de 15 milliards par an, faut faire vite.

    Mais quand il s'agit de raboter les régimes spéciaux des députés ou, par exemple, de créer un bouclier sanitaire qui fasse en sorte que les plus démunis voient leurs dépenses de santé plafonnés, alors là, rendez vous à la saint-glinglin. C'est la fameuse équité sarkozyste. Et c'est tellement mieux que l'égalité.

Jean Luc Porquet

    J'apprécie vraiment cet article, car il résume très bien ce qui se passe actuellement et le décalage qui est fait entre vraies et fausses injustices, manipulé par l'état et les médias. Un député cotise 22 ans (sans compter un travail extérieur comme ce cher Coppé qui bosse, comme tant d'autres, dans un cabinet d'avocat) alors que nous cotisons 40 ans. De même, pour 5 ans de cotisations, ils touchent : 1500 euros. Quand au bout de 15ans, les salariés peuvent enfin avoir droit à une retraite, mais incomplète. De plus et pour finir, les salariés du privé doivent faire 800h pour valider une année. Alors que les cheminots 1800... Bizarrement, plus tu creuses et plus tu as envie de soutenir leur grève !



Mardi 20 novembre 2007 à 19:53


[Mon dernier lien]
  

   

    La vie n'est qu'une éternelle répétition. Inlassablement, je rejoue méthodiquement les mêmes partitions, ressors les mêmes mots le tout accompagné d'une vigueur semblable. Une tristesse renouvelée qui chaque fois m'emmène dans des sentiers que je n'aime guère. Ils dérogent à ma vision de la vie, de l'être, de la raison. Une envie d'abandon me saisit alors, exactement comme dans la pièce que je joue depuis des années. L'arrêt me guette ; Ce n'est qu'un amas de mot me direz-vous? Oui, mais ses mots sont à moi, de moi et pour moi. Comprenez que si tout cela s'évapore, si ce vague torchon s'efface, c'est mon rapport à l'écriture qui disparaît, les uniques fois où je me pose quelque part, tentant de donner sens à quelques idées pour qu'un jour, celle-ci me permettent de vivre. Si j'abandonnais l'unique rapport que j'ai jamais eu dans ce domaine, celui qui m'a fait aimer tout cela et pousser plus loin mes aspirations, alors ce seront mes espoirs qui sombreront faiblement sous les coups de la mélancolie. Et je n'ai plus envie de perdre, écoeuré par le goût salé de la défaite. Ma vie en sera désormais exemptée.
 
[J'adore The Coral, When i'm dreaming of you...]

Vendredi 16 novembre 2007 à 17:55

   
    Avant de poster les deux immondices que je ne vais pas tarder à retirer, j'avais pour envie de vous décrire plusieurs faits et gestes qui avaient caractérisés ma semaine dans la grève. Peut être même, un reflet de vos propres instants de vies. Qui sait. Comme je l'ai déjà dit précédemment, la fac de Nanterre est à haute valeur symbolique mais n'est rentré que relativement tard dans le conflit. Il a fallu plusieurs AG pour décider si oui ou non celle ci s'engagerait dans la "lutte", du moins le conflit.

[Décidemment, il n'y a que The Greatest pour m'inspirer
et me mettre dans de bonnes conditions de rédactions]

    C'est donc jeudi dernier qu'est voté le blocage qui va faire couler beaucoup d'encre, notamment le mien. Mais passons. Je décide de ce fait et fort logiquement (j'aime à m'approuver), de ne point aller en cours le lendemain puisque ceux ci sont présumés bloqués et que je n'ai strictement aucune envie de me déplacer pour rien. Avec un pincement au coeur, je me vois obligé de rester chez moi, dans mon lit de 2h du matin à 11h30 ce qui est, il faut le reconnaître, déchirant pour une personne comme moi qui aime à se lever tôt et humer le doux air des transports en commun comme on hume le parfum de sa bien aimée.

    Un week-end de trois jours, du moins c'est ce je croyais avant l'affront, se profilait une fois de plus. Tout cela bien évidemment me traumatisait au plus haut. J'attaquais de ce fait ma nouvelle semaine avec autant d'ardeur qu'un escargot en rut histoire d'oublier la semaine pitoyablement déprimante qui venait de s'écouler et faire ainsi place  à une nouvelle dynamique, qui je l'espérais alors tel un pauvre fou, me permettrait d'oublier tous mes tracas. Que nenni mes bons amis ! Que nennaï!

    En effet, ayant pourtant pris mes précautions (il faut toujours les prendre) quant à la tenue ou non des cours; je m'étais rendu, avec joie ne l'oublions pas, aux alentours des 10h30 près de mon bâtiment après que l'on m'eut certifié que les cours aurait bel et bien lieu. Quelle surprise et quel désarroi me prirent lorsque je m'aperçu avec un sentiment tragique non dissimulé, que mon département était le seul à être bloqué et que je ne pouvais, dans ces conditions, point faire cours. Grâce à l'ardeur et à l'ingéniosité de sir de ma mère, je pensais pouvoir rentrer sans encombre dans mon petit patelin qui n'est d'habitude pas si accessible aux heures creuses. C'était sans compter sur [...]

HAHAHA la suite plus tard, si vous la réclamez. Il n'y a que Tote qui la connaît mais je suis sur qu'elle veut tout de même la relire encore et encore ^^. Je dois y aller ! L'ortho dentiste m'appelle. Courage, plus qu'un mois !


Dimanche 11 novembre 2007 à 23:53

[Une AG c'est l'orgie et rien que ça ; c'est nul !]
 
  Les étudiants de ma Fac sont des étudiants amusants. En personne consciencieuse que je suis, en profond démocrate que j'aspire à être, il était de mon devoir d'assister à l'AG organisée par les principaux syndicats de gauche et d'extrême gauche du campus. C'est à dire une sorte de débat pour savoir si oui ou non Paris X (Nanterre) devait rejoindre la grogne anti Pécresse. Comme vous le savez déjà, une loi a été passé pendant que tous les étudiants se doraient la pilule au soleil (c'est à dire en Juillet) pour accorder plus de "liberté" aux directeurs de ces établissements et mettre un peu plus l'enseignement supérieur en contact avec les entreprises. Ce qui est en soit tout à fait louable, sur le papier du moins.

    Outre le fait donc, que la loi soit votée en catimini au début des vacances, après tout c'est fourbe mais de bonne guerre. Le problème se pose bien plus dans les contours que dessinent les différentes propositions parlementaires. À savoir que par son effacement dans le financement, l'état laisse une plus grande place aux entreprises privées qui vont, et c'est tout naturel, ne financer que les secteurs qui les intéressent. Le droit, l'économie etc... On peut donc en déduire que de nombreux étudiants [dont je fais parti] vont se retrouver avec des conditions plutôt déplorables, faute de moyens, dans des filières littéraires qui n'apportent pragmatiquement rien au monde du travail.

    Je pense très sincèrement, qu'il faut au delà de la simple considération partisane, prendre en compte le fait que l'université est loin d'être à la hauteur en France, beaucoup de fac tombent littéralement en ruine. L'exemple de celle de Nanterre étant apparemment assez criant, puisqu'il y aurait des rats dans les amphis de droit. Simplement, le deuxième problème, et il est de taille, que pose ces propositions, et qui cette fois s'applique à tous les étudiants, c'est celui des coûts d'inscriptions qui vont considérablement augmenter. En effet, l'état s'enlevant progressivement du capital universitaire, ces dernières seront dans l'obligation de faire monter les prix. Une conséquence simple en découle : Ceux qui n'en ont pas les moyens ne pourront pas suivre.

    Jusque là on ne peut pas réellement me contredire puisqu'il n'y a pas d'autre alternative possible aux universitaires. Maintenant, il faut voir plus loin que le simple malaise qu'engendrent ces propositions. Dans le même sens, il est déraisonnable de nier la baisse de niveau, du moins dans les classements européens, des facs françaises et qu'il est urgent de réagir. Ces lois ont le mérite de poser les bonnes questions tout en, selon moi, apportant les mauvaises réponses. En contre partie, je dois vous avouer que pour le moment, je n'ai entendu aucune proposition alternative qui soit constructive autre que : "Il n'y a que par la lutte que l'on obtient des avancés sociales et que l'on protège ses acquis."

    Mon AG a voté le blocus, mais je ne vois pas en quoi empêcher des étudiants de travailler pendant plusieurs semaines nous permettra d'obtenir ce que nous voulons, surtout que nous n'avons pas à proprement parlé de solution au problème. Je n'aime pas non plus ce retour au contestation de la démocratie qui vise à dire que lorsque l'on est pas content il faut tout faire péter, comme si aucune élections n'avaient eu lieu. La contestation est plus qu'un droit, c'est un devoir. Mais celui-ci n'est pas à mettre en place n'importe comment et pour n'importe quoi. Je ne suis pas d'accord avec les syndicats, ni avec le gouvernement. Je ne sais même pas si je suis d'accord avec moi même...


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