Dimanche 28 janvier 2007 à 22:59

   Ce qui va suivre est une envolé lyrique basée sur des faits réels (malheureusement) :

     Je ne suis qu'un tissus de mensonge, de contradiction, j'aurai tout fait pour elle, tout. Elle avait trop confiance en moi, comme en tout le monde et c'est cela qui lui cause cette peine aujourd'hui, elle n'a jamais su s'auto gérer correctement, toujours besoin d'avoir une épaule pour l'aider, la guider. Mais ce n'est pas à moi, ce n'est plus à moi de l'influencer, de lui dicter sa vie. Elle doit faire face seule à l'adversité, c'est son seul moyen, d'y arriver et d'être enfin libre.

    Je dois m'effacer, ce n'est pas mon rôle et ça ne l'a jamais été, puisque me trouvant dans un conflit d'intérêt manifeste, je ne peux pas et ne dois pas y prendre part. Trop dangereux pour elle ainsi que pour moi. Car cela me détruit à petit feu, d'être si proche d'elle, d'y croire toujours un peu plus ou un peu moins selon les jours. Ma place n'est pas à ses cotés et ce depuis longtemps. Elle ne l'a jamais été. J'ai juste passé trop de temps avec elle sur cette longue route qu'est la vie. Certes je me trouvais sur le trottoir d'en face, je lui criais mes conseils, mes mots, mes sentiments, mais il faut désormais reprendre notre route, chacun de notre côté.

    La pose a été longue, parfois dure, et malgré cela sublime par instants. Bien sûr je n'aurai pas atteint mon but et je ne l'atteindrais sûrement jamais. Car trop proche et trop éloigné à la fois. Je suis comme une pièce de puzzle que l'on essaie désespérément d'emboiter. Je donne mes conseils, mais ils ne font pas tout et c'est à moi de changer de moule. On ne peut changer ce qui a été fait, je suis dans l'incapacité de revenir en arrière. Et pourtant, je donnerais tellement pour ne pas l'avoir connu, m'être juste accoudé au comptoir, avoir repris quelque force et être repartis braver l'inconnu si docile qu'est ma vie. Je ne l'ai pas fait, je me suis une fois de plus arrêter boire un verre. Sur cette putain de route, et cela m'a pris 6 mois de ma vie, et c'est certains, plus…. (oui beaucoup plus)

    Pourquoi continuer alors ? Je n'aurai qu'à payer l'addition et tirer ma révérence, mais il y'a cette sensation qui revient et m'empêche d'attendre mon but salvateur, la sortie. On ne peut pas m'en sortir de force et moi tel un alcoolique je continu de boire ses paroles, ses beaux mots, ses états d'âmes. Le tout étant, et c'est là le pire, sincère. C'est cette sincérité qu'elle a désormais acquis qui m'empêche de décrocher, une fois pour toute et de foutre le camp.

    Je me suis enfermé dans ce bar de cristal et je n'ai jamais atteint le but que je m'étais fixé, je n'ai jamais pu "conclure", pour diverse raisons qui à mon avis seront valable à tout jamais. On ne change pas une personne. On peut se rendre compte que ça ne vaut pas le coup, pas le contraire. Car un humain, ne peut pas reconnaître ses erreurs. Et quand bien même ils les reconnaîtraient, ce ne sont pas des erreurs, mais juste des choix, marques de l'une des seules libertés qu'il lui reste encore. Et qui bien souvent est violée.

    Qu'importe car cette foutue sensation subsiste, a la tête dure, or on ne peut pas forcer quelqu'un à vous aimer, pour la simple raison que c'est contre-nature. Tellement de choses le sont d'ailleurs.

ps: ce texte a été écrit il y a plusieurs mois de cela. Mais il est toujours d'actualité, malgré certaines péripéties...

Samedi 27 janvier 2007 à 3:30

   
    Il est 3h21, je viens de finir la première partie de ma synthèse, j'espère pouvoir bouclé le tout avant 4h du matin. Je ne suis pas encore fatigué, j'ai juste quelques moments de décrochages. Mon chat est entrain de rejeter ces pelottes de poils, quelle gourde. [...] je suis arrivé trop tard, elle a eu le temps de nous resservir ses croquettes comme les vaches une fois la mastication des herbes terminés... J'ai chopé la crêve, mais bon j'irais quand même en cour demain, enfin aujourd'hui. Je n'aurai que 3heures de sommeil, je serais décalqué en éco et en histoire mais qu'importe, au moins j'aurai tenu les délais...

    Ah oui aussi, si par hasard tu passes par ici un jour, phrase totalement conne mais je continu, sache que je t'aime. Même si tout cela n'a quasiment plus d'importance, elle en a pour moi... Je suis pitoyable, et je crois que nous le sommes tous, dans des mesures différentes. Non je ne partirais pas dans un article pseudo savant, je n'ai pas le temps, il me reste encore cette foutue seconde partie à faire sur les inégalités sociales, culturelles et raciales... Ca ne sert à rien de me souhaiter bonne chance, à moins que vous remontiez le temps pour me le dire à 20h hier soir?

    Comme vous le comprendrez surement, pas les moyens de passer ce texte sous word, donc excusez les fautes d'orthographes multiples. À noter que je me suis shooté au café à partir de 23h et que ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour mon ulcère... Une dernière chose digne d'une kikoolol : LE NOUVEAU SINGLE D'ARCADE FIRE EST SORTIT ET IL EST TERRIBLE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Merci à toi (tout court) de me l'avoir dit!

Bonne nuit...


Ps: là pour le coup, à une heure pareille avec cours le lendemain, je fais geek, j'en suis un même!


Edit: j'ai finis mon dm à 4h15 et je suis complétement mort, mais ça on s'en fout...

Mercredi 24 janvier 2007 à 15:52

  
C'était il y a fort longtemps, et c'est en partie grâce à la madame de gauche que suit ce qui va suivre...

    Parce que en ce moment j'ai la patate! Et que contrairement à ce que l'on pourrait penser (beaucoup de que dans la même phrase) je n'ai pas grand chose à dire, c'est juste mon être qui va mieux. Pour des raisons diverses mais forcément extraordinaires. Comme je l'ai dit, il m'arrive de trop dire quand cela ne va pas, alors pourquoi pas l'inverse? Se noyer dans son malheur, c'est bien, profiter de son bonheur c'est mieux! Puisque je n'ai plus rien à vous dire, je m'en remet au bien fait d'Internet pour vous annoncez que :



Je vaux 6 175 450 € sur HumainAVendre.com, et vous ?

Site bien marrant, rassurez vous je ne recevrais de courrier après quant à vos différentes caractéristique...

Je l'ai pris chez Jul, qui soit dit en passant vaut plus que moi... (comme en vrai -_-')

ps: La photo appartient à la copine de Roméo, et la personne accroupie n'est pas une fille... JE PRÉCISE!!!!

Dimanche 21 janvier 2007 à 1:09

    En fait non je ne suis pas (encore) homme du mois. C'est juste le blog qui a été retouché, voir entièrement refait par une bloggueuse du mois. La tendance à l'aliénation est donc très forte. Vous faites donc face aux changements qui furent opéré grâce aux bons soins d'entwined... Et puis maintenant il est lisible, y a pas de fausses excuses, c'est écrit noir sur blanc ! (la bonne blague...)


Vs
   

    On peut aussi remarquer l'inversion d'avatar, un nouveau, plus automnal (même si on est en hiver) que je vous laisse admirer en gros plan sur cet article. La photo a été prise par Zdzd et retouchée par notre blog gueu national, même si elle est suissesse la bougre....



J'ai oublié le plus important : MERCI!!

ps: je suis même passé à droite, c'est dire à quel point le changement a été radical!

Mercredi 17 janvier 2007 à 18:27

   
    À Chacun ses choix, ses aspirations et ses conceptions du bonheur. Pour certain elle se fait à deux, pour d'autre ce bonheur est à trouver en soi. Ils s'imposent un chemin de croix, mais ont au moins l'honnêté et l'intelligence d'esprit de se rendre compte qu'il ne faut pas sans cesse se reposer sur les autres. On ne doit pas faire dépendre sa vie de celle d'autrui, à quoi bon vivre sinon? Nous ne devons pas nous accrocher indéfiniment, nous comportez en poids pour la société, nous devons nous affirmer et faire de nous des personnes à part entière. Qui puisse dans une certaine mesure être heureux, s'assumer, loin des paillettes d'un couple moribond. Pourquoi s'accrocher dès lors que l'on sait que tout est perdu, tout ou presque. Ce presque est d'ailleurs si problématique, si en trop. Ne devrions-nous pas tronquer, couper dans le vif, et vivre enfin une vie d'homme libre de toute conventions affective.
    Malgré cela, force est de constater que nous avons besoin d'entre aide, d'amis, d'amantes, non pas par conception du bonheur, mais de la vie. Une vie seule bien qu'épanouie n'apporte au final pas grand chose.  Le tout est de savoir jusqu'où nous pouvons aller pour, atteindre ce petit bout de bonheur, sans porter préjudice aux autres, sans leur faire de mal ainsi qu'à nous même, à notre intégrité. Dilemme donc, de savoir jusqu'où pousser notre être pour un brin de bonheur... La dignité est certes importante, mais ne remplace pas non plus le contact aux autres. S'affirmer seul ou à deux? Beaucoup diront à deux, mais il est préférable de s'affranchir en premier lieu de son combat intérieur. Ce n'est pas pour autant qu'il faut refuser toutes propositions d'aides et de compréhension. Le tout étant au final de ne pas passer d'un entourage trop étouffant à une solitude extrême et inversement...

Un kent désarçonné

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