À Chacun ses choix, ses aspirations et ses conceptions du bonheur. Pour certain elle se fait à deux, pour d'autre ce bonheur est à trouver en soi. Ils s'imposent un chemin de croix, mais ont au moins l'honnêté et l'intelligence d'esprit de se rendre compte qu'il ne faut pas sans cesse se reposer sur les autres. On ne doit pas faire dépendre sa vie de celle d'autrui, à quoi bon vivre sinon? Nous ne devons pas nous accrocher indéfiniment, nous comportez en poids pour la société, nous devons nous affirmer et faire de nous des personnes à part entière. Qui puisse dans une certaine mesure être heureux, s'assumer, loin des paillettes d'un couple moribond. Pourquoi s'accrocher dès lors que l'on sait que tout est perdu, tout ou presque. Ce presque est d'ailleurs si problématique, si en trop. Ne devrions-nous pas tronquer, couper dans le vif, et vivre enfin une vie d'homme libre de toute conventions affective.
Malgré cela, force est de constater que nous avons besoin d'entre aide, d'amis, d'amantes, non pas par conception du bonheur, mais de la vie. Une vie seule bien qu'épanouie n'apporte au final pas grand chose. Le tout est de savoir jusqu'où nous pouvons aller pour, atteindre ce petit bout de bonheur, sans porter préjudice aux autres, sans leur faire de mal ainsi qu'à nous même, à notre intégrité. Dilemme donc, de savoir jusqu'où pousser notre être pour un brin de bonheur... La dignité est certes importante, mais ne remplace pas non plus le contact aux autres. S'affirmer seul ou à deux? Beaucoup diront à deux, mais il est préférable de s'affranchir en premier lieu de son combat intérieur. Ce n'est pas pour autant qu'il faut refuser toutes propositions d'aides et de compréhension. Le tout étant au final de ne pas passer d'un entourage trop étouffant à une solitude extrême et inversement...
Un kent désarçonné
[désarçonné]