Jeudi 29 mars 2007 à 19:25

    Ravel me les brise menue en ce moment. J'essaie de me connecter sur leur site depuis une heure, d'entrée mon identifiant, le numéro du lycée ainsi que ma date de naissance. Et lorsque j'appuie sur valider rien ne se passe, la page charge et redevient, en fait non elle reste la même, la barre de chargement m'indiquant que ce dernier est finie. Foutue Université française à la con de merde ! Et foutu asthme par la même occasion. Foutus pollens puisqu'ils en sont la cause! Depuis certains jours je me perd un peu. Et ne me retrouve pas, je ne suis plus drôle, je ne suis pas éteint. Non. Je suis juste différent, plus agressif et moins moi-même. Je regrette un silence risible, quoique salutaire il faut le reconnaître, employé pour de mauvaises raisons. Mais passons, il ne sert à rien de s'attarder sur des choses devenues aussi futiles et concentrons nous plutôt sur le présent.

    Pourquoi ce titre? Parce qu'en rentrant de notre compétition de natation, j'ai eu le malheur de voir accroché telle une sangsue un tract de notre borgne préféré. Il y était inscrit cette courte phrase : "Lepen le vote vital" ! Je me suis alors posé la question, après avoir pourrie cet acte de vandalisme à coup de marqueur, de quel droit nous pouvions désigner quelqu'un de "vital". J'ai souvent considéré l'être aimé comme quelqu'un d'irremplaçable, mais est-ce pour autant que nous devons tout pardonner? Et puis cet être irremplaçable le reste sur le moment, mais pas forcément pour toute une vie et heureusement. Revenons en à ce personnage vital. En quoi celui-ci le serait, sommes tous abrutis autour de cette grande table qu'est la France pour ne pas faire notre bon choix. Pourquoi cette notion de choix? Parce que "vital" insinue une sorte d'obligation. Votons Lepen ou nous mourrons. Personne n'est vital et ne le sera jamais. Cela signifierai que nous ne le serions pas. Notre ami aurait alors introduit dans ce simple tract la notion de hiérarchisation des hommes? Lui et les autres? Ou bien nous et les autres? Ne serait-ce pas une forme de racisme plus ou moins bien dissimulé auquel nous assistons? Les hommes politiques en général seraient donc nos guides, nos sauveurs si nous suivions la vision qu'en fait ce petit bout de papier?

    Dans ce sens je n'apprécie décidément pas la véritable adoration que leurs vouent bien souvent ces militants. Que cela soit ceux de Royale, Bayrou, Sarkozy ou Lepen. On a souvent critiqué le culte de la personnalité stalinien mais force est de constater qu'à voir pulluler les jeunes et leurs soutiens inconditionnelles aux différents candidats, on peut se demander si ça ne va pas trop loin. Les t-shirts, les phrases du types : "De toutes façons Sarko qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas, c'est le meilleur..." De ces militants junior qui vont faire des tours de France pour faire passer leurs amours pour tels ou tels  candidats. Alors bien sur, c'est louable, merde,  mais ça ne convient pas à la vision que j'ai de l'homme. Un homme libre de toutes influences, de tous clivages et indépendant d'une quelconque revendication. On peut apprécier un homme/femme politique, ses idées, ses actions. Mais nous ne devons pas perdre de vue qu'au même titre que lui, nous sommes citoyens et devons garder un minimum de personnalité. Je prends l'exemple d'un élève de mon lycée qui fait partie des jeunesses sarkozistes, va au meeting, brandis fièrement son t-shirt Sarkozy. Que devons nous déduire de ce comportement? Pour lui tout ce que notre présidentiable fait est parfait. Il n'est qu'un exemple parmi tant d'autre.

    L'esprit critique a disparu ici, et il est entrain de disparaître dans bien d'autre têtes. On peut soutenir son candidat, être d'accord avec sa politique, mais pas lui proclamer son amour car c'est le premier pas vers le culte de la personnalité et donc un certain régime totalitaire même si le mot est fort. J'estime qu'on ne supporte pas un candidat comme on supporte une équipe de foot ! Et j'en connais pas mal de personne, qui plutôt que de regarder la politique s'attache au personnage. Je n'aime pas, préférant garder mon droit de critique pour tous les candidats, mon intégrité n'est pas sensible aux promesses. Je les examine, pèse le pour et le contre, compare avec les autres propositions, me forgeant ainsi ma propre opinion. Quand beaucoup avalent tout d'un bloc, j'espère que nous ne sommes pas moins nombreux à garder encore un peu de liberté avec plusieurs portes ouvertes et non pas un seul et même couloir étriqué !

Plus je lis ce texte et plus je me dis qu'il doit avoir plusieurs significations, bizarre...

Lundi 26 mars 2007 à 1:02

    J'aime renouer avec des titres sans intérêts particuliers et qui n'ont pas pour fonctions d'être aguicheur. Je me suis acheté le nouvel album d'Arcade Fire, Neon Bible, il est vraiment bien. Mais là n'est pas l'article. L'article en vérité ne se trouve nulle part. L'idée était là il y a encore quelques minutes. Une fois retrouvé devant cette page numériquement blanche, elle s'en est allée. Vicieuse qu'elle est. Je suis entrain de ressasser mes choix d'orientations l'année prochaine. Pour ce fameux après bac, là où nous nous retrouvons plus autonome et de ce fait plus vulnérable. Je suis dans ma crise ridicule du "je n'arriverai à rien" sauf que j'en ai conscience, que je peux y arriver. Quitte à me prendre un grand mur dans la gueule. Au moins j'aurai tenté...

("Intervention" d'arcade fire est particulièrement savoureuse)
   
   
    Je voulais écrire sur plein de choses, sur mon après-midi d'hier (samedi) à paris avec Kam, sur le film qu'on est allé voir : Ensemble c'est tout. Mais je n'ai pas envie d'écrire sur ce film car je n'en vois pas la nécessité. Je voulais aussi parler du concert auquel j'ai assisté ce soir-là. Il y avait les Dordebous toujours aussi bons malgré quelques problèmes techniques. Aujourd'hui je suis allé à la messe. Une messe de commémoration pour, entre autres, mon grand père et ma tante. Lui est mort, il y a 10ans, d'un cancer. Elle lorsque j'avais 3ans (j'en ai eu 17 en octobre), à cause d'une maladie orpheline. À seulement 31ans…

    Je n'aime pas la religion et surtout son église. Je pense que pour ceux qui me lisent depuis un certain temps, il est clair que je ne suis pas particulièrement un fervent défenseur de ses dogmes. Combien de fois pendant ces deux heurs, j'ai entendu des  : "Seigneurs nous ne sommes pas dignes [...] Remets nous dans le droit chemin [...] Aide nous à ne pas succomber à la tentation[...]" Ces phrases m'exaspèrent. Elles font de l'homme un être qui décline ses responsabilités au profit du tout puissant. Il est facile après avoir mal agis de demander le pardon. Ce n'est pas tellement là que je veux en venir, car je le sais, on a tous droit à une seconde chance ou même à un simple pardon. Ce que je n'apprécie guère c'est cette volonté de toujours remettre sa vie entre les mains d'un dieu. Quel qu'il soit. Il est clair qu'il y a des cas où le rationnel ne peut plus rien faire. Mais il y en a d'autre où nous pouvons agir, où nous pouvons corriger le tir, accéder à nos buts par la seule force de notre volonté. Et pas parce qu'un soi-disant être supérieur nous en a donné la force.

    C'est ce dédouanement permanent que j'exècre. Qu'il soit pour de bonnes ou de mauvaises choses. Je ne remets pas en cause la croyance de certain, je leur dis juste d'avancer par eux-mêmes. Alors bien sûr s'ils peuvent trouver du réconfort dans ce papa portable (merci misanthrope) pourquoi pas, mais pas tout le temps et pour tout. Nous vivons dans une société rationaliste et je m'en excuse. Il faut juste savoir accepter le mérite lorsqu'il nous revient ainsi qu'un possible échec. Il faut s'assumer. Et arrêter cette bonne conscience qui consiste à se dire qu'à partir du moment où nous louons notre "seigneur" alors tout ce que nous faisons est juste ou pardonnable. Non! vivons. Une certaine spiritualité, un dialogue intérieur n'est pas pour moi à proscrire, mais il doit être beaucoup plus abouti et fondé que de simples actions de la vie quotidienne.

    Ma vision n'est peut-être pas juste, elle ne plaira pas non plus. Mais j'estime que de prier pour les jeunes atteint de la famine en Afrique sans ne rien donner après alors que l'emploi du temps est libre, le porte monnaie plein, ça c'est de l'hypocrisie. Je me rends compte que je suis de plus en plus marxiste tout en méditant à un certain individualisme. Du grand n'importe quoi en somme...


Edit : Ne t'inquiète pas jiraiya, je suis aussi un fervent admirateur de sa formule de l'opium du peuple. Simplement elle ne rentrait pas dans le point d'argumentation développé ici. Il y a tellement à dire sur ce sujet...

Mercredi 21 mars 2007 à 17:52

   

    Demain je serais en mode d'Artagnan... Enfin j'espère, même si c'est pas encore sur ! Coule comme tenue pour passer son oral d'espagnol. J'essaierai de vous ramener des photos pas trop « pourrites ». Rien d'autre ? Oui, ma vie n'est pas très fournie en ce moment, seulement quelque échauffourée avec des pros lepen sur certains forums de Ouifm, sinon je vis pleinement mon état de Nolife attitude ! Même si je n'assume pas trop. Samedi, j'irai peut-être à un concert, on verra. Sinon on commence à s'organiser pour nos vacances, on regarde les différents festivals. Et pour l'instant c'est celui des vieilles charrues qui a notre préférence (surtout la mienne). Je vous laisse deviner et chercher pourquoi...

Tchop


Edit : je viens de foirer lamentablement mon oral d'espagnol, mais c'est de ma faute je l'ai pas assez bossé. Et puis j'ai des bases tellement fragiles qu'une fois l'introduction et la lecture passés il ne reste plus rien... Ma correctrice ne m'a même pas fait passer l'entretient, c'est à dire la partie ou tu discutes. C'est pas drôle, faut que je me ressaisisse dans cette matière, que je la bosse vraiment car c'est coef  3 et 4/5 au bac c'est vraiment pas super ! Bref, motivation intensive là ! Torticolis à la con à force de détourner la tête... Et puis mon d'artagnan il était fait à l'arrache, pas de photo, car je n'ai pas penser à en prendre. Personne ne dis dommage ? Bande de salauds !  

   

Dimanche 18 mars 2007 à 1:00

    Tout cela pour arriver à cet amas de mots inconséquents et inconvenants, avançant sans but aucun dans la froideur des circuits intégrés. Un préambule qui donne d'emblée envie de lire la suite, n'êtes-vous point d'accord? Alors continuons : Comme la plupart d'entre vous l'ont sans doute vu dans un des articles de mon compère Jyraiya, nous étions il y a encore quelques heures de cela  en conflit avec un autre bloggueur, d'une ô combien grande ouverture d'esprit. Ce conflit portait sur la vision un poil divergente de ce grand pays que sont les Etats Unis d'Amérique (god bless america).

    L'un considérant cette hyper puissance comme je cite : "Les états du bien et du bonheur" (véridique) tandis que les deux autres, avait un regard plus nuancé dirons-nous sur la question. Leur boulot consistant tout simplement et mécaniquement, j'irais même jusqu'à dire trop facilement, à démonter les arguments toujours plus percutants avancés en faveur de l'axe du bien. Une occupation qui sera vécu par beaucoup comme une perte de temps notoire, mais qui eut le mérite tout de même de nous amuser un peu. Tant les idées émises étaient ridicu -hum- étaient percutantes. Notons au passage que l'adorateur moyennicus de l'Amérique avait la très légère tendance à s'arc bouter sur ses positions qui rappelons le, étaient d'une grande intelligence.

    Malheureusement pour cette personne saine d'esprit et de corps, puisque adorant les États-Unis (logique), il sembla qu'elle eut omis que la censure pouvait à tout moment prendre le pas sur sa conscience. Et que malgré sa volonté toujours plus grande de vouloir faire éclater la vérité, il ne pût, pour notre plus grand malheur, réussir à contenir les aberrations de l'axe du mal (les Français, les pauvres, les Noirs, les Arabes, les musulmans, les gens qui ne mangent pas mc do, en bref : une belle bande de salaud !) Il ne pût donc empêcher s(c)es diables de lui faire avoir recours à la censure pour contrer la menace bolchevique de nos deux pecnot français! Soit dit en passant, comme dirait Voltaire  : "Répétons nous tous les matins, les USA c'est bien parce que c'est la patrie du capitalisme à outrance, tandis que le communisme c'est maaaal car c'est un virus, directement hérité de cette pourriture de Karl Marx!"

    Aidez son prochain, c'est *bouhhh* disait-on (ah on me fait signe dans le casque que c'est toujours bouhhh!). Et bien continuons donc la voie tracée par notre ami et modèle, toi ô grand fan(atique) de ces états du bien et du bonheur. Continuons, soyons tous obèses! Intervenons et enlisons nous avec grasse dans ce bourbier de pacotille qu'est l'Irak. Délivrons nos justes valeurs au monde ! Abolissons la sécurité sociale pour tous ! Ils sont pauvres? Mais c'est uniquement parce qu'ils le veulent voyons, et puis soyons réaliste, à-t-on déjà vu un noir réussir? Quelle question idiote, tout le monde sait bien que c'est à cause d'eux qui il y a le mal dans le monde et des voles dans les supermarchés ! Un peu aussi à cause de ces abruties de djihadistes ! Défendre Allah, nan mais vraiment...

    Notre mission puisque nous nous sommes auto acceptée est donc d'éradiquer le "virus communiste" et d'enrayer les armes de destructions massives imaginaires, car rien que le fait d'y penser est un crime. Americandreams, tu as raison et nous pauvres pecnots français avons tort ; tout en toi est justice, honnêteté et bienfait. Continu toi et tes semblables de nous inonder de ta merde *Oups* je voulais dire de ta culture ! Mariah Carey, c'est de la bombe (surtout ses seins)
 

Ps : je vous invite à lire les commentaires de cet article, rien ne sert d'en ajouter, jiraiya et moi (je dois l'avouer) prenons un certain plaisir à s'en occuper...

Jeudi 15 mars 2007 à 0:01

Perso moi je trouve ça coule la synchronisation, trop coule même !





    C'est étrange, ce sentiment qui m'envahit depuis quelques jours, étrange mais enfantin. Dans le sens où, et c'est triste à dire, je me sens revivre, je suis heureux, comme jamais avant. Pourquoi, car je le suis pour rien, je le suis tout simplement. Je n'ai plus envie de me prendre la tête, de ressasser situation sur situation. Il est (presque) finis le temps des regrets, des regards furtifs, des attentes irraisonnées. Cela s'est fait le plus naturellement du monde, je vis, autrement.

    Moi qui ne voyais qu'une seule route, minuscule, étriquée et sinueuse  je vois maintenant se profiler devant moi moult "trois voix", qui bien que ne menant toutes pas à ce qu'on appelle plus communément "l'amour," n'en reste pas moins des sources de satisfactions non négligeables et non négligés. Je réfléchis, je me pose la question de savoir où je me dois d'aller, comment envisager l'après. Alors que je suis encore dans le présent je me projette loin, comme souvent. À tort sans doute, je me livre, mais moins, beaucoup moins qu'avant. Un plus, peut être... Je sais en tout cas que je me dois d'avancer, de continuer à tourner la page pour bientôt je l'espère refermer ce livre et ses trop nombreux chapitres, tous plus rocambolesques les uns que les autres, mais n'est-ce point le rôle du roman?

    Il suffit d'un rien pour que mon humeur reprenne ses premiers galons, pourquoi ce terme ridicule? Sachez que je n'en ai aucune idée, mais ce n'est pas pour cela que je ne l'emploierai pas. Disons simplement que je suis heureux et bien plus épanoui. Mon dieu que cette phrase fait clichée mais qu'importe, elle me reflète et pour une fois ce blog déroge à sa règle de dépotoir psychosocial. Bien que le psycho socialisme soit important il n'en reste pas moins psychosocial. Logique me direz-vous ! Et alors vous répondrais-je ? Pourquoi me causer tant de soucis tandis que je pars dans une vague d'improvisation sans queue ni tête dans le seul but de me faire plaisir d'un côté et de vous faire sourire de l'autre. La vie n'est-elle pas plus intéressante à plusieurs et autour d'un bon éclat de rire ?

    En définitive beaucoup d'encre virtuelle pour ne rien dire, mais qu'importe ai-je envie de vous écrire à partir du moment où nous pouvons exprimer sans crainte et sans amertume la légèreté de notre plénitude. J'adore les phrases incohérentes, elles sont tellement jouissives à imaginer et à mettre en forme ! Au fait, Jack Nicholson est vraiment un putain d'acteur et Arcade Fire un putain de groupe et nous avec notre lycée on s'est qualifié pour les putains de compétitions régionales de natations! On est trop fort, s'en est déprimant! Gniaaaaaaaaaaaaa je suis content et ce n'est pas le foutu contrôle de demain qui remettra tout ça en cause !

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