Ravel me les brise menue en ce moment. J'essaie de me connecter sur leur site depuis une heure, d'entrée mon identifiant, le numéro du lycée ainsi que ma date de naissance. Et lorsque j'appuie sur valider rien ne se passe, la page charge et redevient, en fait non elle reste la même, la barre de chargement m'indiquant que ce dernier est finie. Foutue Université française à la con de merde ! Et foutu asthme par la même occasion. Foutus pollens puisqu'ils en sont la cause! Depuis certains jours je me perd un peu. Et ne me retrouve pas, je ne suis plus drôle, je ne suis pas éteint. Non. Je suis juste différent, plus agressif et moins moi-même. Je regrette un silence risible, quoique salutaire il faut le reconnaître, employé pour de mauvaises raisons. Mais passons, il ne sert à rien de s'attarder sur des choses devenues aussi futiles et concentrons nous plutôt sur le présent.
Pourquoi ce titre? Parce qu'en rentrant de notre compétition de natation, j'ai eu le malheur de voir accroché telle une sangsue un tract de notre borgne préféré. Il y était inscrit cette courte phrase : "Lepen le vote vital" ! Je me suis alors posé la question, après avoir pourrie cet acte de vandalisme à coup de marqueur, de quel droit nous pouvions désigner quelqu'un de "vital". J'ai souvent considéré l'être aimé comme quelqu'un d'irremplaçable, mais est-ce pour autant que nous devons tout pardonner? Et puis cet être irremplaçable le reste sur le moment, mais pas forcément pour toute une vie et heureusement. Revenons en à ce personnage vital. En quoi celui-ci le serait, sommes tous abrutis autour de cette grande table qu'est la France pour ne pas faire notre bon choix. Pourquoi cette notion de choix? Parce que "vital" insinue une sorte d'obligation. Votons Lepen ou nous mourrons. Personne n'est vital et ne le sera jamais. Cela signifierai que nous ne le serions pas. Notre ami aurait alors introduit dans ce simple tract la notion de hiérarchisation des hommes? Lui et les autres? Ou bien nous et les autres? Ne serait-ce pas une forme de racisme plus ou moins bien dissimulé auquel nous assistons? Les hommes politiques en général seraient donc nos guides, nos sauveurs si nous suivions la vision qu'en fait ce petit bout de papier?
Dans ce sens je n'apprécie décidément pas la véritable adoration que leurs vouent bien souvent ces militants. Que cela soit ceux de Royale, Bayrou, Sarkozy ou Lepen. On a souvent critiqué le culte de la personnalité stalinien mais force est de constater qu'à voir pulluler les jeunes et leurs soutiens inconditionnelles aux différents candidats, on peut se demander si ça ne va pas trop loin. Les t-shirts, les phrases du types : "De toutes façons Sarko qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas, c'est le meilleur..." De ces militants junior qui vont faire des tours de France pour faire passer leurs amours pour tels ou tels candidats. Alors bien sur, c'est louable, merde, mais ça ne convient pas à la vision que j'ai de l'homme. Un homme libre de toutes influences, de tous clivages et indépendant d'une quelconque revendication. On peut apprécier un homme/femme politique, ses idées, ses actions. Mais nous ne devons pas perdre de vue qu'au même titre que lui, nous sommes citoyens et devons garder un minimum de personnalité. Je prends l'exemple d'un élève de mon lycée qui fait partie des jeunesses sarkozistes, va au meeting, brandis fièrement son t-shirt Sarkozy. Que devons nous déduire de ce comportement? Pour lui tout ce que notre présidentiable fait est parfait. Il n'est qu'un exemple parmi tant d'autre.
L'esprit critique a disparu ici, et il est entrain de disparaître dans bien d'autre têtes. On peut soutenir son candidat, être d'accord avec sa politique, mais pas lui proclamer son amour car c'est le premier pas vers le culte de la personnalité et donc un certain régime totalitaire même si le mot est fort. J'estime qu'on ne supporte pas un candidat comme on supporte une équipe de foot ! Et j'en connais pas mal de personne, qui plutôt que de regarder la politique s'attache au personnage. Je n'aime pas, préférant garder mon droit de critique pour tous les candidats, mon intégrité n'est pas sensible aux promesses. Je les examine, pèse le pour et le contre, compare avec les autres propositions, me forgeant ainsi ma propre opinion. Quand beaucoup avalent tout d'un bloc, j'espère que nous ne sommes pas moins nombreux à garder encore un peu de liberté avec plusieurs portes ouvertes et non pas un seul et même couloir étriqué !
Pourquoi ce titre? Parce qu'en rentrant de notre compétition de natation, j'ai eu le malheur de voir accroché telle une sangsue un tract de notre borgne préféré. Il y était inscrit cette courte phrase : "Lepen le vote vital" ! Je me suis alors posé la question, après avoir pourrie cet acte de vandalisme à coup de marqueur, de quel droit nous pouvions désigner quelqu'un de "vital". J'ai souvent considéré l'être aimé comme quelqu'un d'irremplaçable, mais est-ce pour autant que nous devons tout pardonner? Et puis cet être irremplaçable le reste sur le moment, mais pas forcément pour toute une vie et heureusement. Revenons en à ce personnage vital. En quoi celui-ci le serait, sommes tous abrutis autour de cette grande table qu'est la France pour ne pas faire notre bon choix. Pourquoi cette notion de choix? Parce que "vital" insinue une sorte d'obligation. Votons Lepen ou nous mourrons. Personne n'est vital et ne le sera jamais. Cela signifierai que nous ne le serions pas. Notre ami aurait alors introduit dans ce simple tract la notion de hiérarchisation des hommes? Lui et les autres? Ou bien nous et les autres? Ne serait-ce pas une forme de racisme plus ou moins bien dissimulé auquel nous assistons? Les hommes politiques en général seraient donc nos guides, nos sauveurs si nous suivions la vision qu'en fait ce petit bout de papier?
Dans ce sens je n'apprécie décidément pas la véritable adoration que leurs vouent bien souvent ces militants. Que cela soit ceux de Royale, Bayrou, Sarkozy ou Lepen. On a souvent critiqué le culte de la personnalité stalinien mais force est de constater qu'à voir pulluler les jeunes et leurs soutiens inconditionnelles aux différents candidats, on peut se demander si ça ne va pas trop loin. Les t-shirts, les phrases du types : "De toutes façons Sarko qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas, c'est le meilleur..." De ces militants junior qui vont faire des tours de France pour faire passer leurs amours pour tels ou tels candidats. Alors bien sur, c'est louable, merde, mais ça ne convient pas à la vision que j'ai de l'homme. Un homme libre de toutes influences, de tous clivages et indépendant d'une quelconque revendication. On peut apprécier un homme/femme politique, ses idées, ses actions. Mais nous ne devons pas perdre de vue qu'au même titre que lui, nous sommes citoyens et devons garder un minimum de personnalité. Je prends l'exemple d'un élève de mon lycée qui fait partie des jeunesses sarkozistes, va au meeting, brandis fièrement son t-shirt Sarkozy. Que devons nous déduire de ce comportement? Pour lui tout ce que notre présidentiable fait est parfait. Il n'est qu'un exemple parmi tant d'autre.
L'esprit critique a disparu ici, et il est entrain de disparaître dans bien d'autre têtes. On peut soutenir son candidat, être d'accord avec sa politique, mais pas lui proclamer son amour car c'est le premier pas vers le culte de la personnalité et donc un certain régime totalitaire même si le mot est fort. J'estime qu'on ne supporte pas un candidat comme on supporte une équipe de foot ! Et j'en connais pas mal de personne, qui plutôt que de regarder la politique s'attache au personnage. Je n'aime pas, préférant garder mon droit de critique pour tous les candidats, mon intégrité n'est pas sensible aux promesses. Je les examine, pèse le pour et le contre, compare avec les autres propositions, me forgeant ainsi ma propre opinion. Quand beaucoup avalent tout d'un bloc, j'espère que nous ne sommes pas moins nombreux à garder encore un peu de liberté avec plusieurs portes ouvertes et non pas un seul et même couloir étriqué !
Plus je lis ce texte et plus je me dis qu'il doit avoir plusieurs significations, bizarre...