Lundi 22 septembre 2008 à 5:43


   Mes pensées s'entrechoquent dans ma tête, condamnées à rester emprisonnées puis oubliés, comme la plupart des détenus. Elles ressortent par instant, pour aussitôt se noyer dans un flux d'idées toutes autres. Étrange impression que de se sentir diminuer, comme affaiblis par tant de combats inutiles, de fiertés mal placées. Les joutes nous occupent, nous animent et permettent d'exister misérablement. J'aime à penser que la flamme n'est jamais éteinte, qu'elle brille en chacun de nous, n'attendant que le moment opportun pour se manifester et réveiller la maigre lueur de vie véritable qui habite notre sein. Si dans sa grande mansuétude, la chose daignait rallumer celle qui me possède, je n'en serai que forte aise. Malheureusement elle est capricieuse et n'exauce point mes faibles prières.
  J'ai tellement à dire et si peu à exprimer ; "Où aller et comment?" Voilà sans doute aucun ma principale interrogation. Le reste ne fait que m'effleurer, telle la mer sur le galet, arrondissant ainsi un peu plus des angles qui me font devenir froid et insipide. Blasé et inaboutie. Puis l'on s'endort paisiblement, déçu d'avoir pensé, regrettant ces agitations, mais serein d'avoir éviter la vérité.

Vendredi 19 septembre 2008 à 0:00

Je crois que je suis irrémédiablement perdu. Sans prétention gothique aucune, la mort ne m'intéresse pas et le vernis à ongle noir encore moins !

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