Jeudi 30 mars 2006 à 19:50

    J'ai décidé de faire le strict minimum comme le dit si bien le titre (...) mais là vraiment pas d'idée, je peux juste vous dire que demain j'ai mon Tpe, que ça a été un beau bordel pour ce mettre d'accord. LE sujet ?? Les martyrs islamiques. Et oui nous ont est comme ça, les sujets bateaux on les envoie valsés comme les rose (c'est ça hein??).  Je disais donc, avant d'être interrompue par mon Tpe, que j'étais une nouvelle fois en panne d'inspiration, la page blanche me guettant de plus en plus. Mais ne vous inquiétez pas (mais si vous vous inquiétiez) j'en aurai encore beaucoup de connerie à vous dire.

    En attendant donc des jours meilleurs je suis obligé de vous poster ceci; mon souvenir le plus plus heureux à moi. Enfaite c'était une rédac que j'avai à faire en français, mais chuttttt faut pas le dire. Il faut faire croire que de donner cette problèmatique débile est sortie de ma petite tête.  Ayant tout de même eu des échos positifs, j'espère ne pas vous livrer une fois de plus un post moyen(*).  Allons, ne nous dévalorisons pas (*) et partons la fleur au fusil vers un meilleur avenir...

Sujet : En respectant la structure du texte de Michel Leiris, racontez un moment heureux de votre enfance. Pour cela, pensez à évoquer les faits mais aussi vos sentiments et vos sensations


    C'est à l'âge de 14 ans que j'ai été pour la première fois véritablement émerveillé. Du moins, c'est le seul souvenir qui me fait encore cette impression là. En effet, je me souviens encore des premières pensées qui me vinrent à l'esprit au moment où je sortais de la station de métro pour me retrouver devant la Grande Arche de la Défense :  «C'est magnifique!» C'était un mardi matin, en février, pas un seul nuage ne peuplait le ciel. Ce mardi était le deuxième jour de mon stage en entreprise que j'effectuais dans une des tours de la Défense. Contrairement à la veille, j'avais décidé de sortir une station plus tôt et profiter ainsi de celle que l'on appelait : l'esplanade de la Défense. Je m'exécutais donc, montant les marches qui séparaient la sortie du métro de l'Arche. En me retrouvant face à tous ces gratte-ciel, je fus réellement impressionné. Le soleil se reflétait sur les façades vitrées de ces somptueux immeubles. C'était féerique. On aurait dit que chacun d'eux tentait d'être plus grand et plus beau que son voisin. J'avais l'impression d'être le héros d'un film, qu'une caméra tournait autour de moi. Emerveiller. Comme si le temps s'était arrêté, juste pour prolonger ce moment de fascination intense que provoquait cette vision hors du temps. Magique.  Ce souvenir me revient encore par flash, comme la plupart de ceux m'appartenant.
   
    Je me souviens ensuite de m'être dirigé vers la tour me concernant, celle-ci étant à l'extrémité de cette mini ville, en continuant de contempler avec incrédulité ce somptueux paysage, urbain certes, mais tellement hypnotisant. Cette marche émerveillée dura environ 10 minutes, jusqu'à ce que les derniers signes de cette magnifique vision ne s'estompent, pour laisser place aux bétons bien moins reluisant de la tour m'attendant. Toute la journée qui s'ensuivit ne fut que dérisoire face au choc que j'avais ressenti le matin même. Malgré tous mes efforts pour me concentrer, je ne pouvais détacher mon esprit de cette incroyable vision. Ces tours scintillantes, ce ciel bleu, ce soleil, ces gens et cette sensation unique de se sentir bien, émerveiller par tant de prodige.
   
    Bien que cette impression de bien être ne se soit propagé en moi qu'une fois, j'en ressens encore les vibrations aujourd'hui, la sérénité que ce moment m'a apporté. Ce souvenir a fait naître en moi une foi, quasi inexistante jusqu'alors, dans l'humanité. Même si nous savons tous que celle-ci peut commettre des atrocités, massacrer des peuples entiers, elle est aussi capable de prodige faisant avancer le monde, dans le bon sens. Cette humanité sait mettre son savoir et son pouvoir au service de la collectivité. En arrivant là- bas, je ne pensais vraiment pas me retrouver face à quelque chose d'aussi merveilleux, et juste pour cette impression qui me revient encore, je remercie ces concepteurs, ces faiseurs de rêve qui nous permettent de nous éloigner quelque minute de la dure réalité humaine.


Si ça vous emmerde, comme moi, dites le! Plus je relis ce texte, avec le recul notament, et plus je me dis que ce que j'ai écrit est ridicule, j'ai même envie de faire des vieux jeux de mots sur cette manifique rédaction. D'un autre cotés j'ai respécté les consignes, j'ai fait du leiris, j'ai fait du ridicule... Mais moi c'est intentionnel !!!

Par maud96 le Vendredi 7 avril 2006 à 11:43
Pastiche de Leiris ou pas...j'ai bien aimé lire ton texte...
 

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