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    Pour avoir vécu ces multiples conceptions du bonheur, hormis celle amoureuse (Quoi que), je pense que oui. Je me souviens de cette joie indescriptible qui m'avait envahi, l'espace de ces quelques minutes, lorsque après des mois d'effort, de rêve et de souffrance, elle vint me parler. De cette sorte de boule qui se nouât dans le bas de mon ventre, cette excitation! Tout cela n'avait rien de malsain, c'était juste l'expression de mon bonheur dû à une rencontre inespérée. Grâce à un aboutissement personnel.

    Tous les faux-semblants, les désormais célèbre " Je suis si heureux pour toi" ne sont que foutaise et pur hypocrisie jetée à la face de son interlocuteur. Et cela uniquement pour masquer son indifférence devant un évènement auprès duquel on se sent relativement éloigné. Cacher son indifférence donc, ou encore sa propre fierté, que l'on doit le plus souvent ravaler au profit d'une apparente modestie. Et justement, pour cela, je vais vous donner un exemple que je pense profondément véridique...

    On entends souvent les parents dire, lors du mariage de leur enfant ou la naissance d'un de leur petit fils la phrase cité plus haut : "Je suis si heureux pour toi" Voir même : "Je suis fière de toi". Or tout ceci ne représente rien de moins qu'un aboutissement en soi. Un aboutissement qui me concerne qui plus est! C'est la réalisation du "plan de route" que l'on s'était fixé (conjoint, enfant, petits enfants). Les deux parties sont donc auto satisfaites, l'enfant et le parent.

    Et cela même si l'hypocrisie veut que l'on félicite l'acteur dit "principale". Les personnes interprètent cette joie comme étant en quelque sorte des "ondes positives" ou je ne sais quelle faribole... Alors qu'en réalité, ce sont eux et uniquement eux qui les créent. Entendez par là, qu'ils les créent consciemment sans s'en rendre compte. Pour toutes ces personnes c'est naturel d'être heureux pour un proche, alors qu'en réalité, non pas que nous nous en contrefichons, mais cela n'est pas source d'un aboutissement, mais juste celui de ma camarade. Je ne peux être heureux pour quelqu'un d'autre, sinon cela serait de l'aliénation.

    Revenons et finissons en par la même occasion avec l'exemple "enfant parent". On pourrait donc traduire la phrase énoncée plus haut : "Je suis fière de toi!", par ces mots bien plus significatifs : "Je suis fière de MOI", j'ai accompli ce que je voulais, j'ai une femme des enfants et je suis grands père (je schématise), j'ai réaliser mon ex futur aboutissement avec des moyens que j'ai moi même mis en oeuvre... C'est là que se situe toute la différence!

Je pense bien que mon point de vue n'est pas suivie par tous, mais je voudrais crée le débat. Et par pitié avec des arguments qui puissent me faire changer d'avis. Je ne suis pas non plus, toujours, dogmatique...