kent

   Cette après-midi j'ai vu grannysmith, nous avons pas mal discuter dans le quartier des halls à paris. De tout, notamment de politique. Celui-ci m'a fait remarquer que les élections n'étaient plus que dans deux semaines. J'ai eu l'impression de recevoir une claque... Cela fait près de deux ans que j'attends ce jour fatidique, que je fais des pronostiques, tente de regarder les différentes propositions, critique bon nombre de candidats. Que ce soit sur ce blog ou ailleurs. Et me voilà maintenant, moi Quentin, entrain de me dire que les élections, celle qui vont changer le sort de la France pour les 5 prochaines années à venir, ne sont plus que dans deux semaines, deux toutes petites semaines. Je vais vous l'avouer, j'ai peur, plus que peur.

    En effet je pressens que tel passe partout celui ci se faufile de sondage en média pour au final atteindre la plus haute marche de l'Élysée. Oui, ce petit homme me fait peur. Par son ministère de l'identité nationale/immigration mais aussi par des propos qu'il aurait tenu dans un journal de province :

   
    Il commence à faire tard, et je suis on ne peut plus fatigué. Je vais sûrement voir granny lundi, accompagné par nondine avec un peu de chance. Si vous voulez vous joindre à nous sur Paris? Ensuite, demain, enfin aujourd'hui pour vous, c'est match d'impro à 21h en espérant que les patochoux déchirent tout comme ils savent le faire. Pom, boumboum, kokoin, faites nous rire! De même que je suis pratiquement en vacance, car demain nous sommes parties pour deux semaines de (non) repos, à réviser mes concours (la blague) et à glander chez moi. Un peu sortir aussi... M'enfin nous verrons bien comment vont se profiler ces petites vacances, les dernières avant le bac si je ne m'abuse.

    Le seul véritable problème en ce moment, et j'hésite à dire qu'il est de taille, c'est que cela fait un an, que j'ai des souvenirs plein la tête et malgré moi. Qu'ils soient plus souvent mauvais que bon, cela ne change rien au fond, on y pense et c'est bien là la tragédie. On est même obligé de l'écrire ici pour soulager un peu notre esprit des attaques quasi volontaires proférées par ma propre mémoire. J'alterne entre de joyeuses et tristes périodes, il m'arrive même de me sentir tellement bien. Si heureux au point de sauter un peu partout, pour un rien parfois. Et puis d'autres jours se profilent, étrangement peu différent des précédents, mais cela suffit à me faire redescendre sur terre. Me scotcher la réalité sur le front... Une réalité que sois dit en passant, j'ai accepté, enfin je me suis mis dans le crâne que c'était fini, que je n'étais pas ou plus ou jamais été lui. Et même si cela peut paraître dommageable, cet acquiescement n'en est pas moins salutaire.

Espérons mes amis, espérons.... Et agissons aussi un peu, il ne faut pas non plus que tout nous tombe dans les mains par enchantement, même si un brin de magie ne fait jamais de mal !!!