Jeudi 11 octobre 2007 à 0:35

    J'ai un mal à fou à m'adapter ma "nouvelle vie". Les mauvaises surprises s'accumulent, encore et encore. Après avoir séché 2 cours d'anglais involontairement, on se retrouve dans une classe de philosophie moderne qui étudie les hommes de science du XVII e siècle et ce pendant deux heures non-stop. En plus de cela, doit s'ajouter la plupart du temps des salles classes bondés, avec un manque de place constant, beaucoup sont obligés de s'assoire sur une chaise et de n'avoir comme seules tables leurs genoux. J'en ai d'ailleurs fait la très douloureuse expérience, en plus pendant nos cours de philosophie moderne qui n'ont de philosophie que le nom. Car disserté sur le bien fondé de la théorie de l'inertie selon Newton n'a pour moi pas grand intérêt quand je m'attendais à étudier des domaines moins "mathématiques" et surtout plus humains.

    Mercredi étant ma plus grosse journée de la semaine (8h30/19h30 quand même !), aussi bien en termes d'heures de cours qu'en heures réelles de « temps passé à se faire chier dans la salle de classe ». Je parle bien entendu de ces matières qui s'écoulent lentement, tellement lentement que l'on finit par avoir envie de se suicider avec le peu de papier que l'on a dans son trieur. Je vous raconte cet épisode en rigolant, mais si cela continu, je vais vraiment finir par faire une grosse déprime. Car faire de l'histoire de la science quand l'intitulé du cours est philosophie moderne et bien ça donne vraiment envie de sauter du deuxième étage.

    La seule satisfaction pour le moment étant la philosophie  "ancienne" qui elle traite de l'œuvre du couple Platon/Socrate, qui pour moi est nettement plus intéressant lorsque l'on fait un cursus littéraire que les écrits de Galilée. En revanche j'ai décidé de ne pas abandonner, même si cela empire, j'en ai assez des échecs. Il faut déjà assumer les anciens avant d'esquiver les nouveaux. Marre donc d'être une sous merde. Bonjour donc ! Désormais je serais toujours sous merde mais avec une volonté et une raison de tenir totalement ridicule ! Et diantre que c'est classe !

Edit : 4e Jour. Un jour plus "tranquille" et ayant donc moins cette capacité à me foutre les nerfs à vif. Bilan, ça va mieux. J'ai fais de l'histoire de l'économie, ce qui m'a permis de renouer à la fois avec deux matières que j'affectionnais au lycée. De plus, mes cours de spé pourront me servir. Et puis il y a l'étude des cultures gréco/latines qui paraissent assez intéressante. (pas du tout parce que celle qui s'occupe du latin est très mignonne. Pas du tout)

    Bref je vais morfler le mercredi et souffler le jeudi, du moins c'est l'impression que cela m'a fait aujourd'hui et j'avais vraiment besoin d'une journée pareille, après les deux journées bien déprimantes qu'étaient Mardi et Mercredi.

Lundi 8 octobre 2007 à 0:04

[Je suis con, je sais !]

    En rentrant du foot, puis en attendant que ma mère vienne me chercher cet après-midi, je me suis rendu compte d'un fait pourtant évident. Demain c'est ma rentrée. Ma putain de rentrée. Et subitement tout dans ma tête s'est mis à se bousculer. Mes certitudes se sont effacées, mes craintes ont pris le dessus. Serais-je à ma place? Y arriverais-je? Tout cela me conviendra-t-il? La peur m'a envahi comme rarement, accompagnée du doute. Ce doute qui est exprimé par ces multiples questions posées plus haut.

    La solitude va de nouveau me gagner, mais je ne suis point le seul dans ce cas, le cérémonial de la plainte n'est donc pas de rigueur. J'ai déjà fait face à celle ci, mais ce n'était pas dans ce cadre précis. Tout le monde est éparpillé à droite et à gauche, chacun livré plus ou moins à lui-même selon ses connaissances et leurs parcours. Je suis seul dans une section que je n'ai choisi qu'en dernier recours. Il est donc à moi d'en assumer les conséquences puisque je suis l'unique responsable. Je déteste être seul au milieu de ces badauds.

    La semaine dernière j'ai dû suivre un cours d'initiation au grec. En plus de me tromper d'horaire et d'arriver deux heures après l'échéance prévu, j'ai du trouver une place. Trouver ma place parmi ces chaises vides. Se retrouver face à ce prof seul et, involontairement, à une extrémité de la classe; bien en vu. Cela fait un choc. Car le lycée a pris fin brusquement et à cet instant précis. Finie la quiétude rassurante de notre petite classe, des discussions (in)utiles entre amis, des bavardages incessants réprimandés par un fou rire et un piètre : "Excusez-moi". Mais surtout c'est la fin de l'assistanat. Et dieu sait qu'il me faut des pieds au cul pour me faire avancer.

    C'est donc la rentrée, peut être est-ce juste LE moment difficile à passer. Laissons donc ma non-sociabilité faire le reste; et nous verrons le résultat d'ici la fin de l'année. Je l'espère positif, mais ai du mal à y croire. Mon pessimisme invétéré sans doute.

Ps : J'ai mis de nouvelles musiques et actualisées celles qui ne marchaient plus.
Ps 2 : Je me suis remis aux "Mémoires d'outre-tombe". Je me devais de réparer l'abandon bien trop précoce de la première tentative.


Vendredi 5 octobre 2007 à 2:14



   
    Nous étions un magnifique jeudi du mois d'octobre, le 5 plus précisément. Les tensions se faisaient de plus en plus pressante à l'est, le mur vivait alors ses dernières heures. Mais pendant ce temps, non loin de là, un élément ô combien important était entrain de se produire. En effet après de longues heures de souffrance et une césarienne, naissait l'un des êtres les plus prolifico-intelligeno-drôlo-el magnifico-incroyable que la terre ai jamais portée. Or l'on sait depuis que toutes ces souffrances ont forgés le personnage, il en a d'ailleurs quelques séquelles. Ce qui n'enlève bien entendu rien à son incommensurable talent pour employer des mots commençant pas le préfixe "in".

    Depuis le bébé a grandit, un peu, il a murit, un peu, il s'est instruit, un peu, il a adopter la branleur attitude, beaucoup ! Il se retrouve d'ailleurs dans une prépa (à la fac certes) sans s'en être réellement rendu compte. Outre les 33 heures hebdomadaires, il doit compter avec de nouvelles matières qu'il n'avait pas envisagé. Comme le grec par exemple, qui se trouve être obligatoire (tiens donc...). Il n'a d'ailleurs pas manqué de raté les deux premières heures de cours ce jeudi en comprenant mal les indications qu'il avait reçu préalablement. Non Quentin a changé depuis ses 51 centimètres et autre 3,8 kilos. Oui le Kent était et reste un beau bébé comme on dit dans le jargon.

    Mais revenons en au principal. Le mur est tombé et Quentin est né. Et ça, même Alain Delon ne peut lui retirer !


KAWAIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
   
    Une dernière chose, même si cela peut paraître dérisoire et déplacé, venant d'une personne ayant un ego surdimensionné. Qui a dit que je parlais de moi? Je ne me suis pas construit tout seul, loin de là. Seul je n'aurai été qu'une sous merde, pour rester dans un langage soutenu. Je dis donc merci à tous ceux qui comptent pour moi, et dieu qu'ils sont nombreux ces cons. Qu'ils m'aient envoyé un texto ou pas. M'enfin, tout de même !

    Revenons aux racines que diable. Et à cette superbe photographie !
Moi à dix huit ans, c'est ça :




Ps : Faut prendre cet article au 18e degré hein (sauf le truc en gras^^) !

Mardi 2 octobre 2007 à 2:42

[Lay your head down]
 
    Je suis dans une impasse assez extraordinaire. Du moins pour moi. Pris en sandwich entre plusieurs positions et avec une incapacité toute relative à écrire ce que je ressens. Parfois il arrive de me dire que je ferais mieux de créer un autre blog, pour y mettre d'autres textes, plus personnels, plus véridiques surtout. Car se cacher toujours, voiler ses mots encore (tournure piquée dans l'un de mes livres d'enfance : "Philippe rêve"), cela ne m'est pas réellement profitable aussi bien pour la santé mentale de ce blog que pour la mienne. Je plaisante certes, mais la chose est plutôt sérieuse. Beaucoup me lisent, du moins ouvrent cette page régulièrement. Bien que cela soit ce que j'ai recherché au début, ne nous voilons pas la face, je m'aperçois des limites de mon petit monde.

    Ce n'est pas de souffrance dont je veux parler, de dépression. Non. Tout cela est encore très loin et je ne peux que m'en réjouir. Il s'agit juste de mal-être. D'une honnêteté que je ne peux avoir ici. À noter que ce manque de véracité me pourri littéralement l'esprit, au point d'étouffer le peu d'inspiration qui vient me visiter. Un article est en préparation, mais je suis pour le moment incapable de le terminer tant ma verve est pitoyable. Avancer, toujours avancer. Je me suis donné ce mot d'ordre. J'espère m'y tenir, parce que j'en ai assez.

    J'ai bientôt 18 ans. Une idée de cadeau que pourrait m'offrir mes parents? (ils ne sont pas Crésus non plus hein...). Nan parce que je suis un gars simple; qui vit pieusement. Je ne peux donc pas demander la lune. Peut être n'en ai-je d'ailleurs pas envie. D'ailleurs, et tout comme mes textes, mon imagination est parasitée. S'en devient amusant !

Ps : S'inscrire à la fac c'est un putain de bordel ! Pourquoi j'ai pas eu Science Po? (en fait je préfère pas de réponse ^^)

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