[Je suis con, je sais !]
En rentrant du foot, puis en attendant que ma mère vienne me chercher cet après-midi, je me suis rendu compte d'un fait pourtant évident. Demain c'est ma rentrée. Ma putain de rentrée. Et subitement tout dans ma tête s'est mis à se bousculer. Mes certitudes se sont effacées, mes craintes ont pris le dessus. Serais-je à ma place? Y arriverais-je? Tout cela me conviendra-t-il? La peur m'a envahi comme rarement, accompagnée du doute. Ce doute qui est exprimé par ces multiples questions posées plus haut.
La solitude va de nouveau me gagner, mais je ne suis point le seul dans ce cas, le cérémonial de la plainte n'est donc pas de rigueur. J'ai déjà fait face à celle ci, mais ce n'était pas dans ce cadre précis. Tout le monde est éparpillé à droite et à gauche, chacun livré plus ou moins à lui-même selon ses connaissances et leurs parcours. Je suis seul dans une section que je n'ai choisi qu'en dernier recours. Il est donc à moi d'en assumer les conséquences puisque je suis l'unique responsable. Je déteste être seul au milieu de ces badauds.
La semaine dernière j'ai dû suivre un cours d'initiation au grec. En plus de me tromper d'horaire et d'arriver deux heures après l'échéance prévu, j'ai du trouver une place. Trouver ma place parmi ces chaises vides. Se retrouver face à ce prof seul et, involontairement, à une extrémité de la classe; bien en vu. Cela fait un choc. Car le lycée a pris fin brusquement et à cet instant précis. Finie la quiétude rassurante de notre petite classe, des discussions (in)utiles entre amis, des bavardages incessants réprimandés par un fou rire et un piètre : "Excusez-moi". Mais surtout c'est la fin de l'assistanat. Et dieu sait qu'il me faut des pieds au cul pour me faire avancer.
C'est donc la rentrée, peut être est-ce juste LE moment difficile à passer. Laissons donc ma non-sociabilité faire le reste; et nous verrons le résultat d'ici la fin de l'année. Je l'espère positif, mais ai du mal à y croire. Mon pessimisme invétéré sans doute.
Ps : J'ai mis de nouvelles musiques et actualisées celles qui ne marchaient plus.
Ps 2 : Je me suis remis aux "Mémoires d'outre-tombe". Je me devais de réparer l'abandon bien trop précoce de la première tentative.
La solitude va de nouveau me gagner, mais je ne suis point le seul dans ce cas, le cérémonial de la plainte n'est donc pas de rigueur. J'ai déjà fait face à celle ci, mais ce n'était pas dans ce cadre précis. Tout le monde est éparpillé à droite et à gauche, chacun livré plus ou moins à lui-même selon ses connaissances et leurs parcours. Je suis seul dans une section que je n'ai choisi qu'en dernier recours. Il est donc à moi d'en assumer les conséquences puisque je suis l'unique responsable. Je déteste être seul au milieu de ces badauds.
La semaine dernière j'ai dû suivre un cours d'initiation au grec. En plus de me tromper d'horaire et d'arriver deux heures après l'échéance prévu, j'ai du trouver une place. Trouver ma place parmi ces chaises vides. Se retrouver face à ce prof seul et, involontairement, à une extrémité de la classe; bien en vu. Cela fait un choc. Car le lycée a pris fin brusquement et à cet instant précis. Finie la quiétude rassurante de notre petite classe, des discussions (in)utiles entre amis, des bavardages incessants réprimandés par un fou rire et un piètre : "Excusez-moi". Mais surtout c'est la fin de l'assistanat. Et dieu sait qu'il me faut des pieds au cul pour me faire avancer.
C'est donc la rentrée, peut être est-ce juste LE moment difficile à passer. Laissons donc ma non-sociabilité faire le reste; et nous verrons le résultat d'ici la fin de l'année. Je l'espère positif, mais ai du mal à y croire. Mon pessimisme invétéré sans doute.
Ps : J'ai mis de nouvelles musiques et actualisées celles qui ne marchaient plus.
Ps 2 : Je me suis remis aux "Mémoires d'outre-tombe". Je me devais de réparer l'abandon bien trop précoce de la première tentative.