Jeudi 8 juin 2006 à 12:22

     Tu as l'impression de te perdre, de tomber irrémédiablement dans ce gouffre sans fin. Comme si tu t'y étais précipité consciemment. C'est étrange de te dire que tu es heureux lorsque tu es entouré, mais une fois seul tout change, tout ce que tu t'étais attaché à construire, ce semblant de bonheur, s'écroule. Bien sûr tu essayes de sortir du gouffre, en remontant petit à petit, mais comme à chaque fois depuis un certain temps tu glisses, et retombes dans tes travers. Et puis tu recommences, encore, toujours. Par moments tu crois voir la sortie, la fin de ta souffrance intérieure, le retour de ton bonheur, mais tu ne l'atteins pas. Ta solitude pèse trop lourd et fait tout repenser et une fois de plus tu t'écroules. Faute de volonté...
Sorte de cercle vicieux.
   
    Il existe évidemment des façons de t'extirper de ce mal-être qui te poursuit depuis des mois, tu tentes notamment de relativiser, mais pas tout de suite. Il te faut un certain temps, cette maturité qui te fait tant défaut, pour te rendre compte de ta chance. Tout cela tu le fais par moments, uniquement par moments. Ta superficialité est aussi une des cause de tes nombreuses rechutes. Tu ne pourras sortir de cette tourmente tant que tu ne seras pas durablement vraie, avec les autres, bien entendu, mais surtout avec toi. Ton salut passe par cette recherche de vérité que tu dois t'imposer pour te découvrir enfin... Ainsi tu pourras respirer la vie, profiter et peut être t'accepter...

    L'ennui retombe tellement vite, par là même, l'impression de "bien être" qu'avait provoqué chez toi l'écriture, ta délivrance, ta presque vérité. Presque vérité car tu ne te sens pas encore honnête. Certes tu progresses, te dévoiles (peut-être trop?), mais la vérité est encore loin. Tu ne peux pas être heureux en étant faux et tu le sais. Certes tu te réjouis des quelques contentements que peux t'apporter la vie, mais ils ne sont rien en comparaison de l'aboutissement de ta recherche intérieure. Ce sera ta revanche face aux coups plus ou moins rudes de ta vie. Face à tes propres erreurs...

    Tu dois te faire ta vie...


Avec elle tu t'étais trouvé, cette fameuse après midi...

Par zDzD le Jeudi 8 juin 2006 à 12:28
ca c'est du quentin
...
chapo mon kent
on ets la pr toi, pr taider (jsute le noubli pa)
continu kom ca
moi jm ton sourire... et il me mank
Par jul le Jeudi 8 juin 2006 à 12:30
putain quentin! faut que je te parle :o)
ce texte, je crois que c'est le meilleur que j'ai lu de toi. peut-être parce qu'il signifie quelque chose pour moi, il est tellement réel...
à tout de suite "kentinou" ^^
Par touff le Jeudi 8 juin 2006 à 13:05
tu t inspirer de lambeaux là , non ?
bon soit un peu mon depressif essaie de sourir un peu ! ;)
comme dab apres le bac rdv ds les toilette pres du cdi ( les + cacher )
Par nondine encore le Jeudi 8 juin 2006 à 18:36
cet article lé trop reel, mais si c'est ce que tu vis, je trouve que tu l'analyse trop bien, tu te voile trop pas la face sa se voit que c'est sincère, je connais quelqun qui vis la meme chose mais qui refuse de se l'admetre, il prefere penser que tout est contre lui..
Par RuTaBaGa le Jeudi 8 juin 2006 à 18:44
rien a dire.


trouves toi.
Par yionyion le Vendredi 9 juin 2006 à 15:40
C'est étrange de te dire que tu es heureux lorsque tu es entouré, mais une fois seul tout change, tout ce que tu t'étais attaché à construire, ce semblant de bonheur, s'écroule. Bien sûr tu essayes de sortir du gouffre, en remontant petit à petit, mais comme à chaque fois depuis un certain temps tu glisses, et retombes dans tes travers.

î <<<(c'est une flèche hein?!) =)
on dirait moi =) (commentaire totalement innutil =') )

Mais bon (j'rajoute..) la vie c'est ça, des hauts et des bas.. des souffrances et du bonheur..
Par yionyion le Vendredi 9 juin 2006 à 18:25
j'viens de voir ton comm'...

J'comprends que les moments de baisse soient plus présents.. mais tu dois pas te laisser couler, parce qu'après c'est beaucoup trop dur de remonter....

kiss
Par harai-kiri le Vendredi 9 juin 2006 à 19:26
"Baudelaire appelait ça le spleen
Ma grand mère appelait ça le cafard
Moi,je ne l'appelle pas, ça vient tous seul" (je crois que c'est Nougaro)
enfin j'ai peut être rien compris au texte non plus
Par la relou le Mardi 20 juin 2006 à 12:08
on sent la trés forte inspiration....lambeaux...
enfin c kan mm super bien écrit!
bisous mr
Par anonymus le Mardi 27 juin 2006 à 13:10
Tout est vrai
 

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