Lundi 3 juillet 2006 à 14:53

    Ce week-end était placé sous le signe de la décontraction, avec notamment la perspective de départ de mes parents en vacances l'espace de 3 jours. Je pouvais donc m'adonner aux joies de la glandagegeek (à prononcer guick) en fraggant mon compère d'un soir à coup de headshoot et autres bash! Seuls les initiés comprendront, et croyez bien que cela me désole que vous ne puissiez accéder au stade de "No life" (si ça vous intrigue, allez sur wikipedia à la définition de geek et peut-être accéderez-vous à l'évolution suprême de l'homo affalus)! Ce vendredi et la nuit, qui s'en suivi fut donc sympathique. J'espère au passage qu'il ne me contredira pas...

    Je me retrouvais donc ce fameux samedi de juillet 2006, la tête pleine d'interrogation quant aux directives à prendre pour la suite de ma journée. Deux options s'offraient moi, toutes deux me portant à coeur. Je penchai finalement pour celle qui ferait définitivement de moi un beauf. Non pas que l'autre (une soirée chez moi mais entre potes) ne me disait pas, mais celle-ci semblait plus que précaire (Elle aurait pu finalement avoir lieu, mais cela aurait évité à une tiers personne d'aller faire un tour dans une piscine à minuit donc...). J'optais donc pour le visionnage du 1/4 de finale tant attendu sur grand écran au stade Charletty, dans le sud de Paris.

    J'arborais alors mon maillot de l'équipe de France 98, celui auréolé de cette fameuse victoire, ma fierté! En compagnie de la loutre magique, la feuille et deux autres comparses nous traversâmes Paris, sans anicroche aucune que les railleries beaufs des supporters du dimanche : "Hé zizou (la loutre magique avait un maillot avec Zidane écrit derrière)! Qu'est ce que tu fous là ? Tu ne devrais pas être en Allemagne?" Le beauf aime rire! On arriva donc à ce stade, là où était placé un écran géant qu'on aurait pu croire plus géant. Moi l'exclu dans ce métro avec mon maillot, je retrouvais ici mes frères et leur maillots bleus, leurs peintures.

    Après plusieurs heures d'attentes, notamment marquées par les commentaires de la communauté portugaise venue encourager son équipe qui jouait avant les bleus, l'écran se ré-alluma enfin! La foule commença à vibré, l'atmosphère changea, tout les regards étaient désormais tourné vers ces bleus, à la fois si proche et si loin. Les chants retentirent, la marseillaise fut chantée, comme le veut la tradition française, dans une cacophonie pas possible! Chacun démarrant les couplets à son rythme... Et puis le match commença, ponctué par les traditionnels:"arbitre enculé". Zidane commença un récital qui dura tout bonnement 90min, un "ho" accompagnait chacune de ses prouesses!

    Le temps passait, les occasions s'enchaînaient, le cour du match tournait peu à peu à l'avantage des bleus. L'ambiance dans le stade était assez bonne enfant, malgré les jets de bouteilles intempestifs qui ponctuaient la traversé de certains supporters tardifs. Assis sur la pelouse nous vibrions et puis arriva LE but, celui qui nous fit tous nous lever, nous congratulez, nous rendis heureux tout simplement... Les champs redoublèrent, pourtant bien inutiles étant donné la distance nous séparant... Mais cela ne faisait rien, nous aimions notre équipe et nous voulions le faire savoir, qu'au moins une fois dans notre vie, nous étions tous derrière quelque chose.

Plus de distances, plus de problème, plus d'a priori l'espace de 90min!

    La délivrance arriva, l'explosion de joie qui s'en suivi fut magnifique de fraternité, tous à nous embrassé pour des prouesses que 23 joueurs et un entraîneur avaient accompli, pour l'honneur d'un pays et la fierté de son peuple! "TOUS SUR LES CHAMPS!!!" Malgré le filtrage du RER par les CRS, nous finîmes par le prendre ce train, pour arriver sur cette place avec ses gens, cette fête improvisée et tellement sincère! Pas besoin d'artifice quelconque, pas besoin de se l'inventé cette joie, elle était là! Et tous nous l'avons saisi pour oublié tous ses clivages l'espace d'une nuit. Concert de klaxonne, défilé de drapeaux bleus, pétards, embrassades et des cris de joie sincère!
  
    La nuit fut longue, elle fut festive car cette France devait s'amuser  après toutes ces affaires de corruptions, de politique, de faits divers. Ce peuple français devait exister et s'apprécier, car nous avons la chance de vivre ensemble, d'être peuplé de dizaines de culture différentes, qui bien qu'elles aient des difficultés, peuvent vivre ensemble. C'est à tout un chacun de faire un effort, pour ne pas avoir peur de l'inconnu, de "l'étranger", de la différence!

Car elle n'est pas une tard mais une chance, il ne faut jamais l'oublié et la saisir une bonne fois pour toutes!!! Pas seulement le temps d'une coupe du monde...


Par nondine le Lundi 3 juillet 2006 à 15:05
la joie était pas mal de mon côté aussi, on a regardé le match sur grand écran en famille (la premiere foi qu'on regarde la télé tous ensemble depuis 1 an). Les actions des joueurs entrainaient en effets des "OH!" des "Ah!!" (la belle bleue) des "C'est bien faiiiiit!", des "ouffff" enfin on a fait beaucoup d'onomatopées. Le but sa m'enerve j'ai regardé ailleur donc j'ai pas compris pourquoi mon pere s'est levé brusquement pour dancer la victoire en hurlant, provoquant les larmes de mon petit frère peu habitué à de tels élants d'émotions. Bref c'etait un super match et tu a eu beaucoup de chance d'aller sur les champs pour faire la fêtre apres, ta peu etre croisé mon père dans sa voiture de medecin.

ps: un dis une tare
 

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