Mercredi 30 janvier 2008 à 21:07

    
    Je suis vidé. Les erreurs, les échecs, les remarques et la prise en main sont entrain de me construire comme jamais auparavant. Et c'est tant mieux. Je veux certaines choses et je les aurai, quoi qu'il advienne. C'est une promesse que je me fais et à vous aussi par la même occasion. Pour une fois, celle-là tiendra.

[Sans transition aucune]

    Les articles "drôles", parce qu'il m'arrive d'en rédiger, ne se feront pas attendre éternellement. Enfin c'est ce que l'on dit, de là à croire tout ce qui se raconte dans ma tête, il y a une limite. Limite qui plus est que jamais il ne faudra franchir, sous peine d'être plus que désagréablement surpris(e). Ah la bêtise, voilà bien une des seules caractéristiques universelles, et que j'aime à l'invoquer.


Samedi 26 janvier 2008 à 13:57

[Le recul]


   
   
    Voilà ce qu'il manque cruellement à l'homme. Agir encore et toujours sans prendre compte de sa propre image, de ce que l'on véhicule, mais avant tout de ce que l'on fait ! Sans cesse foncer droit dans ce mur, reculer puis y retourner. Il est triste d'admettre certaines erreurs, certes, or cela le devient bien plus lorsque l'on s'enfonce dans ces actions irraisonnées. La raison, au centre de tout, peut être dépassée par instant, ce n'est pas pour autant que cela doit devenir systématique. Qu'attend l'homme dans sa grande bêtise, si chacun ne prend pas conscience de son inconscience? Il est plus difficile d'arrêter une hémorragie que de la provoquer, malheureusement. Voilà l'ordre des idées, et difficile il est de le changer !



Dimanche 20 janvier 2008 à 20:47



    Titre accrocheur bidon, mais vrai article (quoi que). Voilà un week-end d'écoulé, jusque-là rien de bien extraordinaire ni déprimant. La nécessité de se suicider arrive lorsque, après moult exhortations au travail, le constat tombe. Deux jours à ne rien foutre, la veille de partiel ô combien importantes.

    En temps normal, les semaines banalisées précèdent ces examens. La filière humanités est une exception qui peut pousser de trop nombreuses personnes à l'irréparable. En plus du contrôle continu, viennent se greffer des partiels (comme pour les cursus plus "traditionnels") ce qui aboutit au genre d'aberration que j'ai pu vivre récemment. À savoir des dossiers et autres dm qui s'entrechoquent avec des examens, pourtant dans la même matière et ce à quelques jours d'intervalles.
    J'ai finis ces deux semaines complètement lessivé, écœuré presque par la masse de travail à rendre et jusqu'à qu'elles extrémités je pouvais être réduit. Finissant notamment un devoir à 7h05 du matin, ancien record battu (d'avant les vacances) de plus d' 1h20 ! Tout en n'excluant pas d'autre soir de la semaine, un peu moins tardif (5h/4h30 ect). Au-delà de l'aspect, juste hallucinant, de ces tranches de sommeils, se cache aussi le terrible constat que vient de rendre, dans la même mesure, ce week-end. À savoir une incapacité totale au travail anticipé. Je ne pourrais pas tenir indéfiniment ce rythme, même si cela n'arrive que lors de certaines périodes.

     Je vous laisse, j'ai du Grec à essayer d'apprendre et ce n'est pas chose aisé! De plus, ce n'est pas dit que j'y arrive, me connaissant que trop bien. Une dernière chose, il se peut que j'insère un peu plus souvent de la musique, non pas pour mon pur plaisir, mais bien pour tenter de vous faire connaître quelques groupes gagnants a être connus. Cet article a été rédigé avec l'aide de Tv On The Radio-Starring at the sun, Nathalie Imbruglia-Shiver et Torn. Bonne nuit à tous !



Jeudi 17 janvier 2008 à 3:03

[Encore mieux en Live]
   
    Entre deux paragraphes d'un énième dossier, celui ci sur l'homme romain, une claque dans la gueule. Une vraie. Une de celle qu'on ne croyait plus possible et qui vous scotche devant votre écran, comme un gosse devant un manège. Plus qu'impressionnant, envoûtant, mélancolique et joyeux à la fois, c'est surtout diantrement émouvant. Fait rare dans ce monde de brut. Je ne connais que Jimmy, que j'écoute relativement souvent, mais je n'avais pas pensé à regarder ce titre en live. Les quelques mots laissés plus loin, vous montre l'étendu des dégâts qu'une performance telle a eu sur moi. Je vais d'ailleurs m'empresser d'acheter leur album tant ce pur instant de plaisir m'a transporté hors du temps!

Il s'agit d'un groupe français ; Moriarty, avec Jimmy.




Et puis cette voix...

Edit jeudi 18h07 : Petit détour par la fnac de la défense avant de rentrer et me voilà en possession de l'objet !

Mercredi 16 janvier 2008 à 1:08

[Mode pavé on]

    Il est extrêmement difficile de mettre en place un article drôle, amusant, inventif, lorsque l'on est énervé après une dure journée de labeur, remplie par l'incommensurable connerie humaine. Laquelle sera bientôt éradiquée par mes bons soins, devant l'urgence de la situation et l'individualisme chronique de mes chers compatriotes !

    En effet, cette belle et douce journée se prédisposait à être des plus agréables. Un volet qui me claquât à la gueule dès le réveil lors de ma tentative d'ouverture et autre ciel d'un gris sublime. Un levé tardif certes, mais quoi de plus normal lorsque l'on ne commence qu'à 13h00 le mardi. Le trajet quant à lui se trouva être des plus tranquilles si l'on exclut le genou encore délicat (hérité du match de dimanche), et me permit d'arriver en un seul morceau à la fac où j'attendis gaiement dans le bâtiment attitré aux pauvres étudiants d'humanités que nous sommes ! Tout en faisant découvrir à une de mes camarades la joie d'écouter Cat Power (Non ce n'est pas la technique de drague numéro 47, même si celle ci marche plutôt bien).

    Le cours de philosophie des sciences se passa d'ailleurs relativement bien, étant donné ma compréhension d'au moins un quart des informations, ce qui fût en soi un prodige. Les deux heures se terminèrent, la petite aiguille de l'horloge se posant bientôt sur le chiffre trois. Je m'installais donc nonchalamment dans le mini amphi de philo antique, lorsque soudain, une idée me vint ! Fred, ne finissait-il pas lui aussi à 15h? Pourquoi ne pas lâchement abandonner le peu de mes camarades encore présents pour aller barboter dans la douce joie du bonheur retrouvé ?! (ça ne veut rien dire, c'est normal !) Après une concertation mutuelle faite tout seul, la décision était prise de quitter l'Amphi pour de vertes contrées. Malheureusement au moment où celle que, je enfin voilà, arrivait après deux heures de retards : Deuxième mauvais présages !

    Bien que continuant à râler du fait de la fausse occasion perdue, nous prîmes (c'est beau le passé simple) tout de même le train vers St Germain pour n'y arriver que vingt minutes plus tard. Jusque-là rien de totalement anormal, si l'on excepta la difficulté à trouver l'arrêt de bus pourtant situé sous notre nez. Mais que voulez vous, le chef d'expédition n'était pas des plus débrouillards. Et ce ne fut qu'après l'avoir longuement harangué quant à son erreur d'appréciation que nous pûmes (décidément magnifique ce temps) enfin atteindre l'animal qui nous déposerait dans une ville voisine de la notre, distante seulement de quelques kilomètres. Il est vrai que pendant notre petit parcours, les critiques furent multiples sur des petits collégiens quant à leurs tailles, attitudes et autres scoubidous attachés à la fermeture éclaire des sacs. Mais, en aucun cas, nous méritions la punition qui nous fut incombée !

    En effet, alors que nous cherchions désespérément un arrêt de bus imaginaire nous permettant de prendre un bus tout aussi imaginaire vers Chavenay, il nous fallut nous rendre à l'évidence : Le couple "marche à pied/stop" nous tendait les jambes. Au grand dam de mon genou écorché, de mes converses mouillées et autres faits marquants qui font que se taper trois ou quatre bornes sous la pluie, avec des rafales de vent qui devaient pas être loin d'atteindre les 100 Km/h (sans rire), et bah c'est chiant ! Surtout… Surtout lorsque les putains de voitures nous voyant galérer, avec la moitié de nos affaires s'envolant, nous avec, le visage déformé par le froid, démoralisé par le long périple qu'il reste encore à parcourir, ne daignèrent même pas s'arrêter.

    Bonne poire, je m'étais dit qu'avec ce temps, le froid dehors et le vent extrêmement fort, ces petites gens allaient s'arrêter. J'avais cru à tort qu'ils connaîtraient la pitié et que Sarkozy n'avait pas fait 72% aux présidentielles. Grave erreur que celle ci. Parce qu'une à une, elles passèrent devant nous, toujours accompagnées de ce clignotant gauche indiquant le dépassement. Comme si l'on était contaminé, comme si l'on n'avait point froid et que bordel de merde il ne fallait en aucun cas penser à ceux qui se trouvaient en dehors de cette putain de caisse, avec de l'eau dans les pompes, 100 Km/h de vent dans la tronche et la pluie qui allanr avec. Bordel ! je ne demandais pourtant pas grand-chose ; un coeur de diou ! 30 minutes à supporter cette merde, ça en devint relou, à tel point que l'envie me prit à moult reprise de casser le rétro d'un de ces gros 4X4 garées un peu plus loin dans le village et passés devant nous sans émoi aucun.
   
    Le point d'orgue de cette douce balade fut quand, ulcéré par l'idée d'être vue par le bus du lycée entrain de crapahuter sur le bord de la route en plein déluge, nous nous mîtes à courir pour éviter la honte de se faire reconnaître par nos anciens camarades de secondaire. Tout cela en vain, puisque d'une il réussit à nous rattraper et de deux, ce n'était point le bus du bahut. À noter que je fus étonné de courir aussi vite par ce temps (même si mon genou s'en souvient plus que jamais à l'instant présent), en effet j'arrivais à avancer d'un mètre tout en reculant de trois, plutôt impressionnant et intéressant. Une expérience à rééditer et qui le sera sûrement vu la gentillesse, la générosité, l'intelligence et le coeur de mes compatriotes.

    Sachez que je vous emmerde tous profondément (pardonne-moi mamie), et que je ne sècherai plus jamais ce cours exquis qu'est la philosophie antique... Aussi sûr que je hais tous les fumiers qui sont passés devant nous sans s'arrêter !

[Off]

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