[Mode pavé on]
Il est extrêmement difficile de mettre en place un article drôle, amusant, inventif, lorsque l'on est énervé après une dure journée de labeur, remplie par l'incommensurable connerie humaine. Laquelle sera bientôt éradiquée par mes bons soins, devant l'urgence de la situation et l'individualisme chronique de mes chers compatriotes !
En effet, cette belle et douce journée se prédisposait à être des plus agréables. Un volet qui me claquât à la gueule dès le réveil lors de ma tentative d'ouverture et autre ciel d'un gris sublime. Un levé tardif certes, mais quoi de plus normal lorsque l'on ne commence qu'à 13h00 le mardi. Le trajet quant à lui se trouva être des plus tranquilles si l'on exclut le genou encore délicat (hérité du match de dimanche), et me permit d'arriver en un seul morceau à la fac où j'attendis gaiement dans le bâtiment attitré aux pauvres étudiants d'humanités que nous sommes ! Tout en faisant découvrir à une de mes camarades la joie d'écouter Cat Power (Non ce n'est pas la technique de drague numéro 47, même si celle ci marche plutôt bien).
Le cours de philosophie des sciences se passa d'ailleurs relativement bien, étant donné ma compréhension d'au moins un quart des informations, ce qui fût en soi un prodige. Les deux heures se terminèrent, la petite aiguille de l'horloge se posant bientôt sur le chiffre trois. Je m'installais donc nonchalamment dans le mini amphi de philo antique, lorsque soudain, une idée me vint ! Fred, ne finissait-il pas lui aussi à 15h? Pourquoi ne pas lâchement abandonner le peu de mes camarades encore présents pour aller barboter dans la douce joie du bonheur retrouvé ?! (ça ne veut rien dire, c'est normal !) Après une concertation mutuelle faite tout seul, la décision était prise de quitter l'Amphi pour de vertes contrées. Malheureusement au moment où celle que, je enfin voilà, arrivait après deux heures de retards : Deuxième mauvais présages !
Bien que continuant à râler du fait de la fausse occasion perdue, nous prîmes (c'est beau le passé simple) tout de même le train vers St Germain pour n'y arriver que vingt minutes plus tard. Jusque-là rien de totalement anormal, si l'on excepta la difficulté à trouver l'arrêt de bus pourtant situé sous notre nez. Mais que voulez vous, le chef d'expédition n'était pas des plus débrouillards. Et ce ne fut qu'après l'avoir longuement harangué quant à son erreur d'appréciation que nous pûmes (décidément magnifique ce temps) enfin atteindre l'animal qui nous déposerait dans une ville voisine de la notre, distante seulement de quelques kilomètres. Il est vrai que pendant notre petit parcours, les critiques furent multiples sur des petits collégiens quant à leurs tailles, attitudes et autres scoubidous attachés à la fermeture éclaire des sacs. Mais, en aucun cas, nous méritions la punition qui nous fut incombée !
En effet, alors que nous cherchions désespérément un arrêt de bus imaginaire nous permettant de prendre un bus tout aussi imaginaire vers Chavenay, il nous fallut nous rendre à l'évidence : Le couple "marche à pied/stop" nous tendait les jambes. Au grand dam de mon genou écorché, de mes converses mouillées et autres faits marquants qui font que se taper trois ou quatre bornes sous la pluie, avec des rafales de vent qui devaient pas être loin d'atteindre les 100 Km/h (sans rire), et bah c'est chiant ! Surtout… Surtout lorsque les putains de voitures nous voyant galérer, avec la moitié de nos affaires s'envolant, nous avec, le visage déformé par le froid, démoralisé par le long périple qu'il reste encore à parcourir, ne daignèrent même pas s'arrêter.
Bonne poire, je m'étais dit qu'avec ce temps, le froid dehors et le vent extrêmement fort, ces petites gens allaient s'arrêter. J'avais cru à tort qu'ils connaîtraient la pitié et que Sarkozy n'avait pas fait 72% aux présidentielles. Grave erreur que celle ci. Parce qu'une à une, elles passèrent devant nous, toujours accompagnées de ce clignotant gauche indiquant le dépassement. Comme si l'on était contaminé, comme si l'on n'avait point froid et que bordel de merde il ne fallait en aucun cas penser à ceux qui se trouvaient en dehors de cette putain de caisse, avec de l'eau dans les pompes, 100 Km/h de vent dans la tronche et la pluie qui allanr avec. Bordel ! je ne demandais pourtant pas grand-chose ; un coeur de diou ! 30 minutes à supporter cette merde, ça en devint relou, à tel point que l'envie me prit à moult reprise de casser le rétro d'un de ces gros 4X4 garées un peu plus loin dans le village et passés devant nous sans émoi aucun.
Le point d'orgue de cette douce balade fut quand, ulcéré par l'idée d'être vue par le bus du lycée entrain de crapahuter sur le bord de la route en plein déluge, nous nous mîtes à courir pour éviter la honte de se faire reconnaître par nos anciens camarades de secondaire. Tout cela en vain, puisque d'une il réussit à nous rattraper et de deux, ce n'était point le bus du bahut. À noter que je fus étonné de courir aussi vite par ce temps (même si mon genou s'en souvient plus que jamais à l'instant présent), en effet j'arrivais à avancer d'un mètre tout en reculant de trois, plutôt impressionnant et intéressant. Une expérience à rééditer et qui le sera sûrement vu la gentillesse, la générosité, l'intelligence et le coeur de mes compatriotes.
Sachez que je vous emmerde tous profondément (pardonne-moi mamie), et que je ne sècherai plus jamais ce cours exquis qu'est la philosophie antique... Aussi sûr que je hais tous les fumiers qui sont passés devant nous sans s'arrêter !
En effet, cette belle et douce journée se prédisposait à être des plus agréables. Un volet qui me claquât à la gueule dès le réveil lors de ma tentative d'ouverture et autre ciel d'un gris sublime. Un levé tardif certes, mais quoi de plus normal lorsque l'on ne commence qu'à 13h00 le mardi. Le trajet quant à lui se trouva être des plus tranquilles si l'on exclut le genou encore délicat (hérité du match de dimanche), et me permit d'arriver en un seul morceau à la fac où j'attendis gaiement dans le bâtiment attitré aux pauvres étudiants d'humanités que nous sommes ! Tout en faisant découvrir à une de mes camarades la joie d'écouter Cat Power (Non ce n'est pas la technique de drague numéro 47, même si celle ci marche plutôt bien).
Le cours de philosophie des sciences se passa d'ailleurs relativement bien, étant donné ma compréhension d'au moins un quart des informations, ce qui fût en soi un prodige. Les deux heures se terminèrent, la petite aiguille de l'horloge se posant bientôt sur le chiffre trois. Je m'installais donc nonchalamment dans le mini amphi de philo antique, lorsque soudain, une idée me vint ! Fred, ne finissait-il pas lui aussi à 15h? Pourquoi ne pas lâchement abandonner le peu de mes camarades encore présents pour aller barboter dans la douce joie du bonheur retrouvé ?! (ça ne veut rien dire, c'est normal !) Après une concertation mutuelle faite tout seul, la décision était prise de quitter l'Amphi pour de vertes contrées. Malheureusement au moment où celle que, je enfin voilà, arrivait après deux heures de retards : Deuxième mauvais présages !
Bien que continuant à râler du fait de la fausse occasion perdue, nous prîmes (c'est beau le passé simple) tout de même le train vers St Germain pour n'y arriver que vingt minutes plus tard. Jusque-là rien de totalement anormal, si l'on excepta la difficulté à trouver l'arrêt de bus pourtant situé sous notre nez. Mais que voulez vous, le chef d'expédition n'était pas des plus débrouillards. Et ce ne fut qu'après l'avoir longuement harangué quant à son erreur d'appréciation que nous pûmes (décidément magnifique ce temps) enfin atteindre l'animal qui nous déposerait dans une ville voisine de la notre, distante seulement de quelques kilomètres. Il est vrai que pendant notre petit parcours, les critiques furent multiples sur des petits collégiens quant à leurs tailles, attitudes et autres scoubidous attachés à la fermeture éclaire des sacs. Mais, en aucun cas, nous méritions la punition qui nous fut incombée !
En effet, alors que nous cherchions désespérément un arrêt de bus imaginaire nous permettant de prendre un bus tout aussi imaginaire vers Chavenay, il nous fallut nous rendre à l'évidence : Le couple "marche à pied/stop" nous tendait les jambes. Au grand dam de mon genou écorché, de mes converses mouillées et autres faits marquants qui font que se taper trois ou quatre bornes sous la pluie, avec des rafales de vent qui devaient pas être loin d'atteindre les 100 Km/h (sans rire), et bah c'est chiant ! Surtout… Surtout lorsque les putains de voitures nous voyant galérer, avec la moitié de nos affaires s'envolant, nous avec, le visage déformé par le froid, démoralisé par le long périple qu'il reste encore à parcourir, ne daignèrent même pas s'arrêter.
Bonne poire, je m'étais dit qu'avec ce temps, le froid dehors et le vent extrêmement fort, ces petites gens allaient s'arrêter. J'avais cru à tort qu'ils connaîtraient la pitié et que Sarkozy n'avait pas fait 72% aux présidentielles. Grave erreur que celle ci. Parce qu'une à une, elles passèrent devant nous, toujours accompagnées de ce clignotant gauche indiquant le dépassement. Comme si l'on était contaminé, comme si l'on n'avait point froid et que bordel de merde il ne fallait en aucun cas penser à ceux qui se trouvaient en dehors de cette putain de caisse, avec de l'eau dans les pompes, 100 Km/h de vent dans la tronche et la pluie qui allanr avec. Bordel ! je ne demandais pourtant pas grand-chose ; un coeur de diou ! 30 minutes à supporter cette merde, ça en devint relou, à tel point que l'envie me prit à moult reprise de casser le rétro d'un de ces gros 4X4 garées un peu plus loin dans le village et passés devant nous sans émoi aucun.
Le point d'orgue de cette douce balade fut quand, ulcéré par l'idée d'être vue par le bus du lycée entrain de crapahuter sur le bord de la route en plein déluge, nous nous mîtes à courir pour éviter la honte de se faire reconnaître par nos anciens camarades de secondaire. Tout cela en vain, puisque d'une il réussit à nous rattraper et de deux, ce n'était point le bus du bahut. À noter que je fus étonné de courir aussi vite par ce temps (même si mon genou s'en souvient plus que jamais à l'instant présent), en effet j'arrivais à avancer d'un mètre tout en reculant de trois, plutôt impressionnant et intéressant. Une expérience à rééditer et qui le sera sûrement vu la gentillesse, la générosité, l'intelligence et le coeur de mes compatriotes.
Sachez que je vous emmerde tous profondément (pardonne-moi mamie), et que je ne sècherai plus jamais ce cours exquis qu'est la philosophie antique... Aussi sûr que je hais tous les fumiers qui sont passés devant nous sans s'arrêter !
[Off]
Vue la mentalité des gens qui roulent dans ce genre d'engins, il faudrait la jouer "drague" : préparer une pancarte sous cellophane (pluie!) indiquant :"jeune(s) étudiant(s).. je vais pas loin : Chavenay à X kms". A fourrer (la pancarte) pliée dans le cas à dos avec l'Ipod.
NotaBene : apparemment, tu es en fac, et non plus au lycée (ton profil ?)... Philo ? J'aime la philo depuis que le petit nain pérore sur la civilisation !