Jeudi 8 février 2007 à 0:13

    Lors d'un débat particulièrement animé un midi, nous en étions arrivés au problème de l'échec scolaire des jeunes des banlieues, du chômage qui selon certains serait dû à un manque de travail, de volonté, de mérite. Alors, moi je vais proposer de mon propre chef, de ma propre expérience et connaissance (minime certes) du terrain des solutions. Qui marchent ou ne marchent pas, on verra…
   
    Tout d'abord, je voudrais faire un petit rappel historique, je redis une énième fois que tout ces "immigrés", c'est la France qui est venue les chercher pour reconstruire le pays, soutenir la forte croissance et pallier au manque de travailleurs. Ce n'est pas tout, c'est aussi lui qui a soutenu le rapatriement des familles pour alimenter la consommation. Et c'est maintenant elle qui veut dégager la deuxième génération car elle n'a pas ça place, je sais aussi qu'elle veut endiguer le flux d'immigration. En définitive, sans ces immigrés, ces personnes étrangères, qui se sont tuées à la tâche, là ou les Français dit de "pur souche" ne voulaient pas s'éreinter, la France ne serait peut être pas aussi bien. De plus, je remarque que bon nombre de métier a priori peu reluisant sont exercés par ceux-ci. Je ne dis pas que c'est bien, au contraire, je constate.

    On dit souvent que ces fils d'immigrés n'en veulent pas, qu'ils ne foutent rien, quand ils ne foutent pas la merde. Mais il faut vivre dans ces quartiers pour comprendre la vie à part qu'ils mènent, l'exclusion et le racisme dont ils sont victimes. C'est une réalité, un Abdel sera moins favorisé qu'un Charles-Henri. Le problème vient aussi du manque de respect dont ont souffert les parents, ils ont travaillé dur pour relever la France et elle ne le leur a pas rendu. J'entendais un jeune dire un jour : "Mon père a travaillé dur pendant 30 ans avec un salaire de misère pour nourrir notre famille et maintenant il ne peut plus rien faire, pourquoi voulez vous que moi j'ai envie de me casser au travail pour ne rien avoir au final?"

    Se pose ainsi le problème de l'école, et qu'on ne me dise pas que nous sommes tous égaux face à cette institution. Pourquoi n'envoie-t-on que les jeunes profs sans expérience dans ces quartiers difficiles ? Pourquoi n'essayons nous pas d'y mettre plus de moyens plutôt que de toujours vouloir baisser les budgets ? Pourquoi regrouper tous ces jeunes dans les mêmes écoles alors que l'on sait que l'ambiance de travail y est déplorable ? Vous mettriez n'importe qui, le plus grand bosseur que vous voudrez, il s'écroulera. Ce n'est pas une question de mérite mais d'environnement, ou plutôt si. Je persiste à dire qu'un jeune issu de ce milieu-là a plus de mérite que moi d'arriver au bac et de faire des études, car il aura dû en baver mille fois plus que moi et mon milieu social pour s'arracher à son déterminisme. Et même si il s'est battu, il n'est pas sûr de trouver un employeur qui veuille bien voir ses diplômes...

    Je vais donc vous dire ce que je propose, c'est que l'on dispache tout ça, que l'on rase ces ghettos (n'ayons pas peur des mots) que l'on construise autre part et en moins grande quantité. Dans les campagnes des appartements, qui permettent à ces jeunes de sortir un peu des espaces bétonnés pour passer à ceux qui sont verts, aux champs, avoir une vraie mixité sociale ! C'est un travail sur le long terme, certains disent comme seule défense que c'est de l'utopie, je rétorque que non, c'est juste la connerie bourgeoise qui ne veut pas voir débouler dans ses petits patelins des personnes en difficultés. Il nous faut leur donner leur chance, les sortir de ces galères, leur permettre d'avoir accès aux mêmes conditions de travail que nous. Ces jeunes là n'en veulent pas moins que les autres, c'est juste qu'ils ont perdu l'espoir de voir leur situation changer, à nous de leur donner les clés pour que cela bouge enfin.

    Cette solution est assez simple, en contre partie elle demande de l'argent. Pour cela arrêtons de baisser les impôts, augmentons les sur une certaines partie de la population, arrêtons de prélever l'isf qui ne sert à rien et agrandissons le cercle des prélèvements obligatoires. Allégeons un peu les charges des entreprises, permettons la création d'emplois avec plus de moyen puisque moins de charges sociales ! Plus d'emplois, donc de prélèvements. Et plus de fonds à redistribuer intelligement par l'Etat français. En ce qui concerne le déficit, je n'ai pas de réelle solution si ce n'est un meilleur contrôle des dépenses. Bref, pas forcément plus d'impôts, mais en tout cas plus de personnes imposables grâce aux cotisations et au final on y gagne. Enfin il faut agir sur le long terme. Ce n'est pas en deux ans que tout va se résorber. Non, il faut vraiment un travail de longue haleine! Il ne faut pas ceder au fatalisme ambiant qui veut que tout soit immuable ! Malgré tout cela j'y crois et je pense que si l'on arrive à les sortir de leur communautarisme, qu'on les ouvre vraiment à la France, la vraie, la fraternelle, et bien nous arriverons là où un grand nombre de gouvernements ont échoué !

    Je signal au passage que je suis un fils d'immigré, qui a la chance de vivre à la campagne, dans une classe sociale relativement favorisée !

Discours de gauchiste à la con, je vous invite à regarder les commentaires pour la suite de mon et de vos argumentations !

Par mathu le Jeudi 8 février 2007 à 1:33
Rooh putain que c'est long... on vera plus tard.


euh on gagne quoi si on répond bien à la question anti spam ?
Peu importe si je sors d'ici sans m'être fait spammer la tronche je serai déjà content.
Par Cha le Jeudi 8 février 2007 à 14:51
Ce qui me dérange, c'est d'entendre que les immigrés sont les seuls habitants des banlieues difficiles! C'est établir une stigmatisation qui n'est pas réelle! Il y a aussi des français "pur souche" comme tu dis, quoique je trouve ce terme déjà dérangeant.
Aussi, il faut se rappeler que les immigrés actuellement en France, viennent d'Europe à 45% et ensuite d'Afrique à 40%. Donc pourquoi s'arrêter à une asismilation: banlieues difficiles=immigrés d'Afrique. C'est assez réducteur, et dans ce cas il vaudrait mieux que tu parles de discrimination raciale et non de discrimination sociale! La pauvreté, en France ne concerne pas uniquement les jeunes magrébhinsde banlieues difficles! Même si, attention, je ne remet pas en cause les "faits historiques" que tu as cité!
Les ZEP et la discrimiation positive. Qu'en penses-tu? Je crois que c'est un échec, je suis de ton avis quant à dépenser plus dans l'éducation pour ceux qui en ont besoin!
Tu penses plutôt à un déplacement du "cauchemar banlieues difficles" vers le "bonheur banlieues faciles". Les habitants eux-mêmes de ces quartiers seraient-ils d'accords? Ce serait l'instauration de nouveaux problèmes.. Les riches vont bouder car ils sont moins aidés et les pauvres aussi car ils verront qu'ils auront moins que les riches: je ne pense pas que pour réaliser la recette la plus gouteuse , la meilleure solution soit de tout hâcher et de tout mixer! Tout ça me parait un peu anarchique!
Je ne pense pas que, même si cette solution parait la plus idyllique, l'on puisse envisager un tel projet.
Déjà sur un plan social mais ensuite économique, ça me parait improbable!

Alors oui je critique , et c'est mon droit d'ailleurs non ? ^^ sans apporter, pour l'instant de solution mais ça enrichi l'article! Je donnerai mon avis plus tard sur mon blog!
Bye
Par nondine le Jeudi 8 février 2007 à 17:45
<<J'entendais un jeune dire un jour : "Mon père a travaillé dur pendant 30ans avec un salaire de misère pour nourrir notre famille et maintenant il ne peut plus rien faire, pourquoi voulez vous que moi j'ai envie de me casser au travail pour ne rien avoir au final?">>
Ca m'étonnerai qu'un jeune des banlieues parle aussi bien le francais...

Sinon pour ce qui est de l'égalité des chances à l'école je suis entièrement daccord. Mais si le gouvernement refuse de donner plus de moyen aux zep, c'est parcequ'ils ont peur de voir leur argent partir en fumée. Imagine qu'ils déploient soudain beaucoup d'efforts, avec de très bon prof etc. Crois tu que l'ambiance de travail changera pour autant?
Par Jyraiya le Jeudi 8 février 2007 à 18:32
Oui les ZEP... (j'essaie de tenir aussi compte des commentaires) Alors d'abord il faut voir que Kent n'a pas parlé des immigrés d'Afrique mais d'immigrés, donc -à mon avis- européens compris. Ensuite il y a une majorité d'immigrés dans nos chers quartiers chauds, c'est une réalité, bien que certains français d'origines y soient aussi pour diverses raisons... Parlons donc de défavorisés.
Alors pour ces ZEP, ce n'est peut être pas un échec scolaire, mais c'est très loin d'être une réussite. J'aurais plutôt tendance à mettre mon éspoir dans des mesures comme celle d'une école de science-po à Paris qui fait entrer un certain nombre de jeunes défavorisés chaque année sans leur faire passer de concours -qu'ils n'auraient de toute façon pas eu avec la préparation qu'ils ont, et qu'ils risquent d'avoir encore longtemps-.
Quand à augmenter les impôts... T'es en ES non ? Alors développe ! Une augmentation des imôts serait une solution si on décidait de collectiviser les entreprises de constructions... Un retour au communisme ? (souviens toi... IMPLOSION du bloque pas explosion, le système est voué à l'échec). Je ne dis aps que le communisme est voué à l'échec par son essence même, au contraire, mais tout ce que l'homme peut mettre en application c'est un vague socialisme stalinien qui finira de toute façon par être corrompu par nous même... question de mentalités...
Reste "rasons tout, et construisons...." Encore une fois je veux bien. Mais l'utopie avancée par les bourgeois n'est pas forcément des plus fausse. Comment veux tu convaincre les entreprises qui ont les moyens de production en bâtiments (les capitalistes du bâtiment en somme) de construire gratuitement des logements sociaux de qualité correcte ? Non pas gratuitement ? L'Etat français va payer ? L'Etat déficitaire qui nous gouverne ? Et la marmotte elle met le chocolat...

à suivre...
Par Jyraiya le Jeudi 8 février 2007 à 18:38
Désolé pour le à suivre, mais il faudrai encore tout un article pour ça...

Donc la construction peut être envisagée si : les promoteurs, les entreprises en démolition, l'entreprise qui détient un quasi monopole en construction, l'Etat, les maires sont d'accord pour faire cela gratuitement... Le problème tu vois, c'est que les seuls qui pourraient faire quelque chose pour régler ça pacifiquement, c'est ceux qui détiennent les moyens de production, ceux qui peuvent menacer de délocaliser si on est pas sages, brefs, ceux qui ont le vrai pouvoir...

Mais t'inquiètes pas va, je crains que quoi qu'il arrive, il y aura bien un soulèvement pendant ce siècle... Il faudra bientôt compter avec l'Afrique... Peut-être seront-ils plus humanistes ? On ne compte pas assez avec la Chine... Risque-t-elle d'être encore plus dure (Ils vont délocaliser chez nous et faire travailler des petits français sur des chaussures naïque pour 1€ la semaine...). Tu vois le problème ? C'est qu'aujourd'hui quand on veux parler des problèmes de jeunes de banlieue, on se retrouve confronter aux multinationales -bouygues....- et aux affres de la mondialisation...
Par kent le Jeudi 8 février 2007 à 18:56
Le truc, c'est qu'au niveau deu bon vouloir des maires, des sociétés, je ne me fais pas trop de soucis. je m'explique : En ce qui concerne les sociétés capitalistes, à partir du moment ou tu leur fournis les capitaux nécessaires ils n'auront pas à moufter et construirons. En ce qui concerne les maires, et les fameux 20% de logements sociaux, il ne faut pas les appliquer qu'au ville de plus de 20 000 habitants. C'est à l'état (Keynes serait content et schumpeter se retournerait dans sa tombe) d'imposer les décisions et de mettre en place tout ces systèmes de réinstallation. Cha tu doutais de la volonté des habitants de ces cités de changer d'air, je doute quant à moi de ton raisonnement... Entre un taudis bétonné et une ville aéré, verte et accueillante je pense pas qu'il y ai grand chose en commun. Ensuite, en ce qui concerne la fameuse recherche de capitaux, je ne crois pas nécessaire d'en arriver à une révolution du prolétariat. Pas encore. Augmentons les impôts sur une certaines partie de la population, arrêtons de prélever l'isf qui ne sert à rien et agrandissons le cercle des prélèvements obligatoires. Allégeons un peu les charges des entreprises, permettons la création d'emplois avec plus de moyen puisque moins de charges sociales! Plus d'emplois, donc de prélèvements. Et plus de fonds à redistribué INTELLIGEMENTS par l'état français. En ce qui concerne le déficit, je n'ai pas de réel solution si ce n'est un meilleur contrôle des dépenses. Bref, pas forcémment plus d'impot, mais en tout cas plus de personne imposable grâve au cotisation, au final on y gagne. Enfin il faut agir sur le long terme. Ce n'est pas en deux ans que tout va se résorber. Non, il faut vraiment un projet et travail de longue haleine! Il ne faut pas ceder au fatalisme ambiant qui veut que tout soit inchangeable!

Par ma foix je reconnais la justesse de ton commentaire, et te dis merci pour ces allégations fort constructive. Comme celle des autres commentateurs ^^
Par Loomp le Jeudi 8 février 2007 à 18:56
Je suis d'accord dans les grandes lignes sauf que :

Beaucoup de personnes habitant dans les banlieues ne sont pas de immigrés (ou fils de), comme l'a fait remarqué Cha. Il y a aussi des français purs souches comme tu dis.

Je suis consciente que leur situation est déplorable mais il y a hélas des petits cons qui foutent la merde, tandis qu'il y en a à coté qui se démènent comme des fous pour y arriver. Rares sont ceux qui y arrivent, rien que parce que leur prénom leur en empêche... Et c'est dégueulasse.

Je suis totalement d'accord sur le fait qu'il faudrait raser tout ça, reconstruire, reloger.... C'est clair que quand on voit la tête des banlieues, ça décourage plutôt que n'encourage. Le problème c'est que : La France est endettée à un point inimaginable, elle a dépassé la limite imposée par Bruxelle et l'UE, il faut qu'elle remonte. Alors même si le processus de réhabitation est en court, même si certains hommes politiques manifestent le désir de changer quelque chose, je pense que ces immenses travaux qui coûteraient super super cher ne se feront pas tout de suite, même à grand coùt de hausse des impots (d'autant que la hausse des impôts, parrallèlement risque de mettre une autre partie de la France dans la merde).

Reconstruire reloger, mettre dans les campagnes, c'est bien beau, mais OU ? Pour raser et reconstruir il faut déloger, mais gens tu vas pas les foutres à la rue...

Tu vois, je pense que c'est un problème sans fin, et même si on l'entreprend ça pendra des années... Déjà le temps de reconstruire (et vu le nombre de banlieues!), puis le temps que les moeurs changent, pfou ça prendrait du temps...

Mais il ne faut pas expulser, ils sont là, le gouvernement n'a pas à les mettre dehors, je pense que ça ne ferait que déplacer le problème, en plus comme tu le dis, la France les a appellé, franchement faut assumer.

Le fait de mettre des jeunes profs dans les zones sensibles c'est super nul.
Par Loomp le Jeudi 8 février 2007 à 18:57
Bon, ils me disent que mon com est trop long alors j'extrapole pas plus et en plus la vérification anti spam ac adresse email + question ça me saoule putain pfoooooou
Par Jyraiya le Jeudi 8 février 2007 à 20:03
Bah tu vois Kent, là on voit que t'es un vrai ES, parce que les solutions que tu donnais dans le reste de l'article étaient... un peu légère et radicalistes ? Bref... :)

-Si par hasard t'a besoin d'un correcteur, file moi un mdp invité et je peux corriger l'orthographe et la grammaire ;)-
Par thegrannysmith le Vendredi 9 février 2007 à 18:38
Comme tout le monde ici, je suis d'accord avec les grandes lignes mais comme l'a dit Loomp, où reloger quand on a rasé ? Et puis sans vouloir te vexer tu es au lycée de Marly, dans la banlieue Ouest, non loin de St Germain, connaissant cette partie de la dites "banlieue", c'est quand même vachement friqué. Toi je ne me fais pas de soucis mais sur le plateau de st cloud par exemple, on est en train de virer les classes moyennes en augmentant les prix, et comme c'est dans cette banlieue où il y'a de la place, crois que les villes de Le pen ou de Sarko seraient d'accord pour acceuiller des personnes défavorisées.
Pour moi, le seul problème c'est que il y'a un telle concentration de classe dites popu, et un vide dans les quartiers de paris, qu'on pourrait organiser un plan de relogement, sauf que ca fera baisser les prix, chose qui est par tout impossible.
Ensuite pour les sous, comme l'a dit Loomp, pour construire il faut de l'argent, or avec toutes les réformes nocturnes pour restreindre le budget des profs, les privatisations, on commence à peine à ré saisir la pente ...
De toute façon les solutions de relogements sont par définition à très long terme; minimum dix ans si on si concentre.
Il faut donc faire un choix, le budget pour l'UE, ou essayer de servir le peuple français, malheureusement le gouvernement actuel à choisi la première solution; pas de chance. La proposition de Hollande pourrait pas être bête mais maintenant même l'électorat de gauche veut des baisses d'impôts.
Je pense qu'il faut voir, le candidat de mai, quelles sont ces propositions si il veut pas remettre tout le monde dans les émeutes.
La balle est dans leurs camps, à eux de jouer !

Par Loomp le Vendredi 9 février 2007 à 19:21
Ouais, Jyraiya, corrige les fautes :p
Kent, word ne corrige pas toutes les fautes en fait.
Par harai-kiri le Samedi 10 février 2007 à 10:17
Bon là c'est limite café du commerce votre truc (ou assemblée nationale c'est selon). Le problème majeur c'est pas cette soi disant "mixité sociale" absolument utopique c'est les associations. Attention, je suis bien sur pour une mixité sociale de droit mais en fait c'est totalement ingérable, notre système est conditionné depuis l'antiquité pour qu'il y ait des classes sociales, c'est pas pour les élections de 2012 qu'elles se réaccomoderont. Cependant rien n'empeche de faire en sorte qu'elles reprennent la route de la réconciliation et si possible en évitant les "eaux glacées du calcul égoiste" comme dirait Marx. D'ou le problème des associations : qu'est ce qui fut sous Mitterand comme chez Jospin le facteur d'un appaisement social ? (relatif je vous l'accorde, mais il n'y a pas de printemps en France sans manifestations) Il me parait assez évident que c'etait les associations de proximité. Si l'on regarde le budget national on verra que depuis 2001, la part de celui-ci consacré aux associations n'a céssé de diminuer pendant que dans le même temps on augmentait la part de la police nationale. C'est a dire on supprimait la sécurité de proximité, merci les médias d'avoir relayé l'énorme" échec "(on voit aujourd'hui a quel point la France était sure en 2001) qu'elle fut. Voilà le problème des quartiers, on a coupé le dialogue entre eux et l'Etat d'ou une montée de violence et de communautarisme. Le petit Nicolas se targue d'avoir crée le conseil muslman (j'ai oublié la dénomination exacte) mais il n'y en avait pas besoin avant puisqu'il y avait un contact permanent entre la France d'en bas et celle d'en haut par le biais des associations. Voilà de mon point de vue d'homme qui n'a pas vécu toute sa vie qu'a St nom la breteche, mais aussi dans des endroits ou le contact a été coupé. Quand a dire que Chavenay c'est la campagne .... Viens faire un tour en haute loire, tu es le bienvenu.


Par soft-rain le Lundi 12 février 2007 à 19:34
Je suis d'accord avec le fait de dire qu'il faut y vivre pour comprendre, et moi je comprend puisque j'y vis, je suis la fille d'un immigré et d'une francaise... Les choses pourraient changer si les francais était un peu moin raciste, je suis une blanche beurre, une bâtarde n'ayons pas peur des mots selon des extrémistes de droite. Donc il faut arrêter les préjuger, avant de perler vivez dans des citées...
j'aime bien cet article ^^
kissxxx =)
 

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