Mardi 2 octobre 2007 à 2:42

[Lay your head down]
 
    Je suis dans une impasse assez extraordinaire. Du moins pour moi. Pris en sandwich entre plusieurs positions et avec une incapacité toute relative à écrire ce que je ressens. Parfois il arrive de me dire que je ferais mieux de créer un autre blog, pour y mettre d'autres textes, plus personnels, plus véridiques surtout. Car se cacher toujours, voiler ses mots encore (tournure piquée dans l'un de mes livres d'enfance : "Philippe rêve"), cela ne m'est pas réellement profitable aussi bien pour la santé mentale de ce blog que pour la mienne. Je plaisante certes, mais la chose est plutôt sérieuse. Beaucoup me lisent, du moins ouvrent cette page régulièrement. Bien que cela soit ce que j'ai recherché au début, ne nous voilons pas la face, je m'aperçois des limites de mon petit monde.

    Ce n'est pas de souffrance dont je veux parler, de dépression. Non. Tout cela est encore très loin et je ne peux que m'en réjouir. Il s'agit juste de mal-être. D'une honnêteté que je ne peux avoir ici. À noter que ce manque de véracité me pourri littéralement l'esprit, au point d'étouffer le peu d'inspiration qui vient me visiter. Un article est en préparation, mais je suis pour le moment incapable de le terminer tant ma verve est pitoyable. Avancer, toujours avancer. Je me suis donné ce mot d'ordre. J'espère m'y tenir, parce que j'en ai assez.

    J'ai bientôt 18 ans. Une idée de cadeau que pourrait m'offrir mes parents? (ils ne sont pas Crésus non plus hein...). Nan parce que je suis un gars simple; qui vit pieusement. Je ne peux donc pas demander la lune. Peut être n'en ai-je d'ailleurs pas envie. D'ailleurs, et tout comme mes textes, mon imagination est parasitée. S'en devient amusant !

Ps : S'inscrire à la fac c'est un putain de bordel ! Pourquoi j'ai pas eu Science Po? (en fait je préfère pas de réponse ^^)

Samedi 29 septembre 2007 à 3:30

[BLABLABLA]
   
    Je viens d'effacer l'article que j'écrivais. Il était d'une débilité sans nom, d'une inconsistance extrême. C'est bien plus amusant de tout remettre à plat et de recommencer. En quête d'un meilleur sujet, d'une meilleure plume. Mais que faire alors lorsque rien ne vient? C'est une bonne question, à laquelle je répondrais un jour. Sans doute. Il est d'ailleurs à signaler que je ris bêtement devant mon ordinateur, non pas qu'il y ai quelque chose de drôle. Non c'est uniquement mon attitude qui m'amuse. À me remuer les cheveux dans tous les sens en espérant que cela m'aide. Mais m'aider à quoi? À rire encore plus comme je suis entrain de le faire. Qui sait mes bons amis. Qui sait. Je n'ai pas bu, point encore, nous avons beau être Samedi, la journée ne fait que commencer. Et je l'espère sympathique avec ce concert qui se profile.

    En effet il faut bien se détendre après la semaine de folie que je viens de passer. Lundi je n'ai rien fait. Mardi non plus d'ailleurs. Serait-ce la même chose pour Mercredi? C'est fort probable. Ah Jeudi, je suis  allé à Paris, c'était ma foi fort sympathique. Et puis Vendredi. Rien? Toujours? Mon dieu, que je suis overbooké. Mais un jour cela changera. À la limite de rédiger des articles stupides, je ne pourrais vous livrer mes anecdotes débiles et incommentables. Comment cela?! C'est déjà le cas? De diou, je ne l'avais même pas remarqué. Que le temps passe vite lorsque l'on a rien à lui dire. Fichtre qu'il est vache.

    Fichtre? C'est un bon mot en effet. Vous remarquerez, j'en suis sur, le nombre incalculable de questions dans cet article Ô combien dénué de sens. Parce que, peut être, au delà de mon apparente quiétude, siègent bon nombres de troubles. Encore et toujours nichés plus profondément. L'incertitude est le pire des fléaux. Oui. Qu'en penser donc?

    Comme beaucoup de choses, cet article ne sert strictement à rien. Malgré cela, il a le mérite d'exister. Pour prouver que même l'inutile est utile, au fond.


Do you read me?

Lundi 24 septembre 2007 à 13:59

[Loin]
  

   
    Cette nuit j'ai rêvé que je partais. Loin. Sur mon vieux vélo je voguais de villes en villes, de champs en champs. Mais loin. J'avais envie de découverte, de grandes balades infinies qui toujours m'emmenaient plus loin, encore ! C'est à certains moments que l'on désire cela ; Se déconnecter de tout, sans forcément perdre ce que l'on a au fond du cœur. Je veux, nous voulons tous et moi c'est à cet instant précis que je le désire. Il me manque des choses lorsque j'en ai en trop. Mais qu'importe, le plus important n'est-til pas de se chercher? Qu'importe les trouvailles. Les fantômes du passé, du présent, de l'avenir m'envahissent. Des certitudes aussi, ainsi que des volontés qui me sont propres et appartiennent en même temps à tous. Ce que j'écris n'a pas forcément de sens pour vous. Mais cela en a pour moi. Pour tout ce que je cache et aimerais clamer haut et fort ! Je le ferais un jour, qui sait peut-être demain. Tout dire, tout sortir, voilà comment je vois mon bonheur, du moins ma paix intérieure. Allons mes bons amis, bientôt ce sera finis. Encore un peu de patience. Un petit peu...

Ps : Depuis que j'ai vu cette pièce de théâtre je tente de bannir les points de suspensions. Je suis sur la bonne voie!


Streets of love

Samedi 22 septembre 2007 à 1:55

[Droit de réponse à AD]

  J'ai décidé de vous surprendre mes bons amis, mes bons ennemis. Il m'arrive de temps à aux autres d'avoir tort. Et dans ces moments-là je le reconnais. C'est pour cela que je fais honneur à Nicolas Claus de son vrai nom en rédigeant un article à son image, je dirais même plus en son honneur !Car là où nous pauvres pouilleux nous ne dépassions (à 3 faut-il le rappeler) le niveau intellectuel de George Bush, American Dreams est à lui seul la lumière. Le feu sacré du capitalisme, le guide d'un monde meilleur où seul ceux qui le méritent, survivent. Ils faut tout simplement arrêter l'hypocrisie. Les idées de Marx sont dépassées, il est strictement impossible dans la conjoncture actuelle de lier protection sociale et profit, mondialisation et petit commerce, sécurité social et emploi stable.

    Oui je le clame haut et fort, il faut donner à notre pays, sur le modèle des USA, un élan de libéralisme, de privatisation. Le CPE était une bonne idée, tout comme le CNE dont les chiffres prouvent le bon fonctionnement. Seulement 60% des contrats ont été rompus, dont la moitié par le salarié. Cela dénote d'ailleurs bien d'un manque de volonté chronique qui caractérise pourtant les français dès qu'il s'agit de mettre la main à la patte. La propagande socialiste a tiré les ménages vers le bas, Mitterrand le plus gros con que la terre ai jamais portée s'est même permis de dilapider les caisses pendant que maintenant, notre bon président se bat corps et âme (même en vacance) pour diminuer les dépenses, relancer la croissance grâce à une politique volontariste !

    Nous sommes désormais dans une société de marché, l'idéologie socialiste y est totalement désuète. Il n'y qu'un seul modèle qui fonctionne véritablement. C'est celui américain. Car il permet de transformer tous les défauts en qualités. Il s'agit de la théorie de Schumpeter : "La  destruction créatrice"  les éléments périmés qui ne sont pas adaptés disparaissent au profit des plus dynamiques, volontaires. Tout cela est dans l'ordre des choses. Il n'y a plus de place pour les faibles. Quand on veut quelque chose, on peut l'obtenir. Il suffit d'y mettre du sien. Aides toi et le ciel t'aidera. Finis tous ces chômeurs qui restaient à toucher leur Assedic, finis les Rmistes qui se permettaient de vivre au crochet de la société. (pléonasme)

    Je suis tout aussi d'accord avec la déréglementation des heures supplémentaires. Cela permet aux salariés qui veulent gagner plus de pouvoir le faire, ils permettront ainsi de relancer la croissance par leur consommation. Cela, bien entendu suppose que tout le monde fasse des heurs supplémentaires et que les patrons n'abusent pas de cette nouvelle lois comme un moyen de pression. Mais le Medef veillera aux grains et Madame Parisot la première ! De même, il faut dépénaliser le droit du travail ! Tout est trop lourd, les sanctions, la paperasse. Il faut pouvoir virer et rapidement, pour réagir en fonction de la conjoncture économique et de ses éventuels flottements.

Il faut dire stop à l'immigration et oui au test ADN. Ce n'est pas une question d'animalisation de la personne, en aucun cas. Tout ceci est bien dans l'optique de limitation des fraudes. De même que le quota de 25 000 immigrés  expulsés doit à tout pris être atteint car ceux ci empêchent les français de purs souches d'obtenir un emploi en squattant toutes les travaux disponibles. Sans tomber dans le Lepénisme primaire, il faut s'occuper des vrais problèmes ! La castration des pédophiles. Imaginer que cela arrive à votre enfant? Ne laissons pas de deuxième chance. C'est pour cela qu'il faut rétablir la peine de mort pour les crimes d'enfants !

La logique capitaliste est une logique qui prend en compte la notion de profit immédiat sans pour autant tabler sur les éventuels effets secondaires. Or il est normal pour chaque génération d'assumer ses acquis et de trouver de nouveaux processus, plus performant, qui permettront de trouver une solution aux problèmes d'antan. C'est cela la vrai force du capitalisme. On nous met l'épée de Damoclès au dessus de la tête, sous prétexte que la planète va mal. En attendant celle-ci nous permet de nous nourrir, nous fournis en pétrole et ce même réchauffement climatique nous aide à trouver de nouveaux gisements dans le grand nord.

    Une dernière chose, il faut à tout prix rénover la sécurité sociale. C'est un fait, elle est reconnu comme la plus efficace au monde, mais tout de même. Selon les derniers chiffres de l'OCDE, notre espérance de vie chez les hommes n'est que de 5 ans supérieure à celle des USA. Alors que la leur est bien moins chère ! Puisque ce ne sont que les riches qui peuvent se payer une assurance qui en bénéficie. Les pauvres quant à eux se contentent (et ont intérêt à) de la couverture que leur verse l'état. Je vous demande donc, pour 5 ans de vie en plus, doit-on endetter notre pays, notre économie, nos ménages alors que justement à ce moment précis nous commençons à être des poids pour la société.

    Je suis désolé, je n'ai pas pu tout dire. Il y a encore tant à remettre en cause et tant à encourager. Notre France est dans la bonne voie, c'est ce qu'il faut retenir.

Article à retrouver aussi sur l'ADFCB !

Jeudi 13 septembre 2007 à 1:56


[
Edit 19h30 : Je ne les ai pas vu, j'ai juste fais un petit aller express aux urgences pour un bonne grosse allergie allimentaire (Un œdème)... C'est cocasse. De diou je vous dit. ]

 
(Photo de Hachiiko)

    C'est amusant, il est 01h24, nous sommes le jeudi 13 septembre, dans quelques heures je reverrais Jul et Alex, j'irais manger à Marly. Place que je n'ai pas eu la joie de visiter depuis la fin de mon cycle lycée. Puis demain j'aurai mes résultats pour science Po Paris. J'ai décidé d'être ambitieux, mais dans le vrai sens du terme. Ne pas seulement espérer, mais bien y croire. Je le dis donc : J'y crois ! Quitte à ne pas l'avoir, quitte à être triste, mais qu'importe, j'en ai assez de toujours tout prendre à la rigolade, de me dire que c'était logique, que c'est ainsi et pas autrement, que je ne suis pas assez bon.

    En un sens c'est peut être vrai, peut être vrai aussi parce que je m'en suis convaincu et que contrairement à certains je n'ai pas tout donné (du moins avant) pour accéder à mes rêves. Science Po n'est pas un rêve de gosse, je pourrais vivre sans. Ce n'est pas comme si c'était ma vocation, mon but. Non c'est juste un tremplin plus qu'intéressant pour ma vie future. Pour tout ce que je considère être mes aspirations. Au final, elles sont peu nombreuses et bizarrement je n'ai pas forcément envie de les étaler ici. Peut-être parce que trop privé, trop inaccessible. Bien qu'à cœur vaillant rien d'impossible.

    Je sais peu de chose, mais s'il y a bien une chose dont je suis sur c'est celle-ci : Je ne veux pas finir à faire quelque chose qui ne me plaît pas. Que ce soit pour l'argent ou tout autre avantage. Après avoir fait ES il est normal pour beaucoup de monde de se présenter en école de commerce, pour devenir cadre etc. Ça ne m'intéresse pas. Certes il y a derrière tout le confort d'une vie parfaite, avec de l'argent, une belle maison, un travail valorisant, peut être une belle femme qui sait. Mais je n'y serais pas épanoui, pour la simple et bonne raison que l'argent, dans mon for intérieur ne fait pas tout. Peut-être qu'un jour, devant les échéances de la vie, avec un compte à sec et un appartement minable je me dirais que j'avais tort.

    Mais pour le moment je préfère vivre mes rêves, du moins y croire. Pas nécessairement dur comme fer, mais y croire tout simplement. Je ne jalouse pas les cadres ou toutes autres professions que ce soit. Simplement je connais trop de personnes (nombre de connaissances ou d'amis ont cette volonté de d'abord gagner beaucoup d'argent et ensuite de voir ce qui se profile derrière) qui ont privilégié l'appât d'une forte somme d'argent plutôt qu'un travail intéressant. On peut allier les deux dans bien des cas, y compris dans mes exemples. J'espère juste que mes aspirations en feront partie. Quitte à avoir moyennement ou peu d'argent, je préfère aimer mon travail plutôt que de rentrer chaque avec un nuage noir au-dessus de la tête.

    C'est utopiste, c'est même simpliste comme vision  et je m'en excuse. Veuillez juste la comprendre...

Ps : Il parait qu'on va se foutre une énorme MURGE. Et qu'on verra  tout flou ^^. Enfin juste le haut !

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