Samedi 26 mai 2007 à 20:54

    Une sorte de mélancolie m'envahit, bien que je ne sache pas vraiment le sens véritable de ce nom, toujours à employer des grands mots, je dois avoir l'air fin à jouer les approximatifs. Aujourd'hui j'ai appris ce qu'est la rigueur, le tout étant de savoir si désormais je serais mettre en pratique ce que l'on attends de moi depuis la 6e... Snow est tout particulièrement triste et belle à la fois, la mélodie me renvoie à une période que j'aimerais revivre. Car il faut être honnête avec soit même et pourquoi pas avec vous. Chers lecteurs, vous qui venez toujours un peu plus ou un peu moins lire mes écrits, états d'âme ou pur connerie. Ce soir, j'ai tout simplement envie d'un article honnête. Loin des envolés lyriques ou autre fiction, non je veux raconter le quotidien de ma tête, l'homme, du moins le garçon que je suis. Plus de masques, ni d'entourloupe, plus de volte face et d'imagerie ridicule. Plus pour ce soir, cet instant précis.

    Hier je me suis rendu compte que cela faisait 5 mois, c'est à la fois énorme dans l'espace-temps commun, mais infiniment ridicule dans le mien. Ce n'est pas hier, mais vaguement quelque jours, comme si tout cela n'était qu'un mauvais rêve, que tout allait recommencer, tout ce qu'il ne fallait pas allait recommencer. Au final ce n'est qu'une histoire banale, je suis banal, nous le sommes tous, ou presque. J'ai sans doute aucun exagéré son être, me suis aussi rabaissé à mauvais escient, pour au final atteindre un objectif inespéré. Si ma vie, si cette période était un roman, j'aurai finis celui-ci par un épilogue de ce style : "1mois après s'être avoués leurs sentiments, elle le quitta et retourna en arrière, peut être pour un nouveau départ. Sans doute n'avait-il pas été assez lui-même ou tout simplement nul." Oui c'est l'épilogue, le dernier chapitre que j'aurai dévoilé, si j'avais fini 1h34, peut être l'écrirais-je un jour d'ailleurs. Je divague, peut être trop, mais au moins aurez-vous comprit que bien que clair, mon esprit n'en reste pas moins incompréhensible par moments.

    Alors autant sortir tout cela, être honnête, dire que ça ne va pas forcément toujours "super bien", que non je n'oublie pas ce qui s'est passé, j'aurai tort d'ailleurs, mais qu'il faut que j'oublie certaines idées, certains remords qu'il m'arrive encore d'avoir. Et puis je suis sadique, acide, je pique et y prends plaisir. Je m'énerve pour des faits justifiés ou non et puis toute cette tension provoquée par le bac déteint sur les autres. Et les autres déteignent sur moi, car j'en ai marre de voir se plaindre ou piquer la mouche pour rien, alors que moi-même il m'arrive d'être imbuvable et pas seulement pendant le bac. Mais je me répète encore et encore, m'éloigne qui plus est du sujet, suis provoquant, immature et désespérément attaché à certaines choses, certain rituel qui partent et qui reviennent, tel le balancement d'une trotteuse. Cette manie de regarder le téléphone au réveil pour voir si oui ou non un message est parvenu, c'est plus que chiant. Enfin, faisons avec, et puis les vacances arrivent, les gens partent en espérant que d'autres reviennent, que tout ne soit pas sacrifier sur l'autel des études supérieurs.

    Je suis mélancolique ce soir, même si je ne sais pas clairement la signification de ce mot. Et je remercie ondine d'avoir joué le jeu de la devinette de mon article ci-dessous. À venir, la suite de ma nouvelle, je l'espère en tout cas.

    Il n'empêche que cela fait du bien, beaucoup de bien. Et en parlant de bien, j'ai vraiment apprécié la soirée passé hier soir à leur côté, et la pièce était plus que sympathique. Je conseille au passage au futur mari de jul, de ne pas assisté à son accouchement. Ou si il y tient vraiment, de prendre des bouchons pour les oreilles. (dommage que tu sois pas venue, mais c'est pas grave, on en aura d'autre, vous comprendrez que je ne mette pas de photo ce soir?)

Mardi 22 mai 2007 à 21:22

    You don't stop ahhh, you can't stop ahhh. Celui qui me trouve le titre de la chanson aura toute mon estime. Indice, c'est une chanson faisant partie d'un album m'inspirant tout particulièrement. En fait tout ce petit jeu à la con et populiste était juste pour vous signaler que j'écoutais ce disque. J'ai eu ma note de bac en Badminton : 19,3. Relativement incompréhensible car j'avais bien raté mon match d'examen même si ensuite j'avais gagné ceux non notés. En tout cela me fait 18,6 sur l'année, avec 16,5 en volley, 20 en piscine et donc 19,3 en badminton. Oui je me la pète et je ne m'en excuse pas. Tiens soudain l'idée de mon article vient de jaillir hors de ma tête. Incroyable non?

    Alors que je divaguais tranquillement dans mes clairs pensés, en effet elles ne peuvent pas toujours être sombres, l'idée de cet article me frappa comme la foudre frappe le ou la bouffon(e), parité oblige, qui s'est réfugié(e) sous un arbre pendant un orage. Ce fût miraculeux, j'avais enfin trouvé le sujet que tout le monde allait lire, parce qu'il était outrageusement d'actualité mais aussi intemporel, du moins depuis une centaine d'année. Je vous demande d'applaudir : Le Baccalauréat ! Je me rends compte, avec un certain amusement non feint, que de plus en plus de mes camarades se sentent agressés à la seule évocation du mot "bac", tellement irrités qu'ils en deviennent irritants. Je ne prendrais pas d'exemple particulier, mais parlerai plutôt d'une généralité bien emmerdante lorsqu'elle se produit.

    Il faut tout de même savoir que je suis outré de voir à quel point je suis incapable de me motiver pour me mettre la tête dans les révisions. Les seuls "m'attirant" un peu étant celles d'espagnol, puisque je peux me vanter d'avoir eu 20-16 à mon bac blanc. Ce qui, il faut le rappeler, est une sacrée performance; à la fois de volonté, de persévérance et d'abnégation. Mais ne refaisons pas le passé, il est déjà assez sympathique comme cela. Non, penchons nous plutôt sur l'échéance à venir et la force mentale qu'il faut pour résister à l'attraction sans cesse plus grande de la planète "révision" qui tel Dagoba nous attire toujours un peu plus vers le côté obscur de notre personnalité. Le tout étant de savoir si j'ai un côté lumineux. Diantre que cette question est difficile.

    À défaut d'être outrageux donc, c'est avec amusement que je constate que l'échéance s'approche un peu plus chaque jour et que tout ceci ne m'aide pas à aller de l'avant, ouvrir un cahier et me dire : "Allez réfléchis Pierre Yves! Tu veux l'avoir ou pas ton bac, tu veux ou non avoir la honte jusqu'à la fin de tes jours de t'être ridiculisé le jour de ton oral d'espagnol" (je ne m'appelle pas pierre Yves, dieu merci mais quelqu'un oui). En vérité je repousse sans cesse l'échéance, la paresse est devenue chez moi ma principale source d'inspiration, de motivation même. Elle annihile mes tentatives avec une fulgurance et une dextérité telle que je ne puis que rester contemplatif.

    C'est tellement bien d'être un branleur, de regarder les gens défiler devant vos yeux, admirer avec ses amis les filles qui passent et leurs donnés une note. Se dire que l'on est bien ici, en bon assisté que nous sommes au lycée et qu'une fois dépourvu de ce cadre privilégié nous serons, en quelque sorte, tout nue. Mon dieu! Si l'avenir me fait peur? Oh que non, c'est surtout cette foutue échéance qui commence à me les gonfler très sérieusement. C'est bien d'être un contemplatif, mais ça ne fait avancer le schmilblick (wow le mot est dans le dico Word, Coluche tout ce sketch n'aura pas été fait en vain) que sur des sujets qui sont très souvent hors des programmes scolaires que l'on étudie pour l'examen fatidique. Il ne me reste plus qu'une solution : Réviser, ainsi je deviendrais la bête sans coeur ni âme et pourrais ainsi supporter la mauvaise humeur de tout à chacun puisque moi aussi je le serais. Je suis décidément machiavélique, même si je risque de rester contemplatif, autrement dit un ES de base, encore un peu. Juste un peu ?!


Finalement j'ai mangé des raviolis. Et le premier qui me dit qu'il a mangé une pomme (même si c'est vrai) je le scalpe !



Heureuse?

Lundi 14 mai 2007 à 0:45

    En ce moment je vois des appels à l'aide de la part d'une amie, des projets en pagaille pour une autre, une carte arrosée au café dans un bain  de Marianne tandis qu'un, pour mon plus grand désarroi, aime définitivement le sol alors que toi c'est l'inter et lui les versaillaises! Sans compter la bouche pleine de dents et son spectacle de danse. Je vois pas mal de truc en ce moment, qui me font sourire ou me rendent triste, nerveux. Parce qu'au fond je tiens à eux, plus qu'à n'importe qui d'autre. J'en ai vu qui n'y crois à ces belles paroles, préfèrent s'enfermer dans leur certitude de solitude. On se rend compte, assez bizarrement, que la personne ne fait pas tout. L'objet de nos désirs que l'on croit irremplaçable, extraordinaire, prédestiné peut ne pas l'être. Je m'excuse pour l'emploi du terme objet puisque aucune notion de possession ne doit nous effleurer l'esprit. Jamais. Hier je discutais, avec une amie, au détour d'une route. Elle dans une relation chaotique, moi dans mon renouveau. Et je me suis rendu compte d'une chose. Les amis sont restés. Alors qu'elle est venu puis repartie. Eux ont toujours été là, devant subir mes humeurs, mes bouffonneries, mon caractère de petit con. Ils sont restés là, m'ont remis à ma place mainte et maintes fois, m'ont foutu des bonnes claques aussi. Hein jul? Mais bordel, c'est salutaire !

    Ce n'est pas une confrontation entre l'amour et l'amitié, car pour moi ces deux notions sont indissociables.  Non c'est juste une vision différente de l'autre. Des attentes que l'on en a. Et pour dire vrai, d'une opposition au schéma que j'ai jadis construit qui consistait en: « L'alter ego plus que tout ». C'est important certes, plus qu'important. Mais jamais ô grand jamais il ne doit supplanter comme il l'a fait chez moi et  chez bon nombre de personne, ceux qui m'ont et nous ont soutenu. Combien de connaissances se referment dans leurs relations au point même de se rendre compte que sans cet(te) autre elles n'ont plus rien. J'en connais et je continuerai à en connaître car malheureusement l'amour rend aveugle, nous prive des plaisirs simples d'une amitié sincère, libre de toutes contraintes comme celle de rester avec l'autre, d'y être soumis ou de le soumettre. J'en parlais avec cette amie, qui elle aussi vivait la situation qu'il faut justement éviter. Celle qui vous fait dire une fois la relation en suspend : "Je compte sur vous pour me sortir !" Avant j'avais du mal à comprendre qu'on puisse tenir à plusieurs personnes, car dans mon petit esprit fermé il ne devait toujours y avoir qu'un élu, une unique personne à qui tout confier. J'ai eu tort, tous les horizons, toutes les idées sont bonnes à prendre et ce n'est pas en s'enfermant comme le font certains et certaines que nous ne passerons pas une vie de merde. Car une vie sans amitié et un replis sur deux, ce n'est pas une vrai vie. Tout comme les amis ne remplaceront jamais l'être cher, mais ils auront leur place à nos côtés, car ils sont des pièces différentes d'un même puzzle. Aucune ne peut et ne dois prendre la place de l'autre !

C'était une réflexion, qui me trotte dans la tête comme ça. Ceux à qui est adressée cette déclaration se reconnaîtront. Tout comme d'autres doivent sûrement s'y retrouver. Je l'espère du moins, même si cela est une belle preuve d'arrogance (je trouve plus le mot exacte, ça fait 10min que je bloque dessus) de croire que les autre pensent comme vous.




Lol comme dirait tote, Lol. Et merci Sarah pour cette photo !


Dimanche 6 mai 2007 à 0:40


    Demain Nicolas Sarkozy sera officiellement intronisé Calife à la place du Calife, le bouffon de mon lycée pourra fièrement afficher son t-shirt de fan et envoyé des textos en disant que Royal ne restera au final qu'un couscous et une pizza. Je chie sur le militantisme à outrance, je chie sur les oeillères que cela fait naître chez beaucoup, je chie sur les candidats qui s'en servent, je chie sur la fierté qu'ont ces foutus militants. Fallait que ça sorte, mais j'en peux plus de voir les gens huer chacun des candidats à tour de rôle parce qu'il a pris la parole et a sortit des mots. Que ce soit à gauche ou à droite, c'est le même combat, celui de la stupidité!

    Demain on ira à Paris, pour entendre la mauvaise nouvelle autour d'un café.
Et puis demain on en aura pour dix ans d'état autoritaire, ultra-fliqué mais sans dialogue bien entendu. Un foutu article engagé, encore un qui vas énerver ondine ou qui ne vas pas le sens que l'on voudrait. Force est de constater que plus de 50% des Français sont prêts à voter pour Sarkozy et contre Royal. Pourquoi? Parce qu'il est le seul à avoir le pouvoir de cesser la merde qui est en France?! Tout ce qu'il fera c'est créer un fossé entre ceux qui seront de plus en plus riches et ceux qui à l'inverse s'enfonceront dans la pauvreté parce que les heures supplémentaires non imposables c'est bien pour le portefeuille de celui qui travail mais un peu moins pour l'autre, vous savez le mec qui cherche du taff tout en bouffant vos impôts en allocations chômages. Putain de prolo.

    Sinon demain ça sera la victoire des instituts de sondages, des commanditaires de ces enquêtes, sur l'opinion de chacun des citoyens. Mais possédons nous vraiment une opinion qui nous est propre? Non.

    Demain ne sera pas Hitler non, ni Pinochet, mais demain sera l'intronisation du Berlusconi français, vous savez celui qui utilisent l'appât d'une possibilité de régularisation des sans papiers, pour ensuite grâce à tout les renseignements contenus dans les dossiers (adresses entre autre?), aller chercher tout ceux qui ne sont pas en règle. Méthode qui étrangement rappelle celle du gouvernement de vichy avec le recensement des juifs. Simplement au lieu d'un train, c'est un avion qui vous ramène!

    Demain je vous dirais bon voyage... Non ce n'est pas dramatique, nous en avons juste pour 10ans, ce n'est pas la mort, pas encore du moins. J'en aurai 28, peut être une famille, le droit de vote et qui sait, un cerveau lobotomisé qui votera Sarkozy. Alors avec un peu de chance je tomberai sur ces quelques mots et je me rappellerais que tout n'était pas si rose, que je ne croyais pas tous les chiffres miracles brandis aux infos !

    Demain je vous dit bonne nuit et à dans dix ans.

Je ne crois pas que cela soit un scénario apocalytpique... Point du tout ! Mais ne vous inquiétez pas, vous aurez la suite de l'histoire braves gens ! De mon histoire. Celle de la France, j'en ai écrit un bout ici...

Ps : Radioblog remarche, faites vous plaisir !

Mardi 1er mai 2007 à 15:00


    Pomme, crabe, crevette, huître (fruit de mer en général), haricot, cerise, cacahuète, pistache, et je pense que j'en oublie encore un certain nombre. Qu'on donc tous ces charmants mets en commun? Pendant que vous réfléchissez, je vais en profiter pour vous narrer une histoire qui peut être vous mettra sur la voie (de la sagesse). C'était il y a fort longtemps, plus exactement il y a 4ans à quelques jours près. Le printemps bourgeonnait sur la riche province de Chavenay, les foules accouraient pour la célèbre foire de notre commune, des milliers de badauds venaient admirer les objets dont nous, élus des dieux, ne voulions plus. Qu'entends-je? Une brocante? Mais que nenni brave homme n'insulte point l'organisation rustique de ce rassemblement et les trésors (usagés) y étant entreposés.

    Le jour ce levait doucement et les bruits des passants Ô combien fortunés croissaient parallèlement aux rayons du soleil. Notre héros, sublime Apollon, au courbe généreuse, un peu trop même, ouvrait ses volets avec un enthousiasme grandissant à l'idée de pouvoir admirer toutes les merveilles que l'on pouvait réunir en une seule et même place. Les reflets du grand astre allaient bientôt atteindre les cimes du mont Veniel (et le premier qui me dit que c'est le même nom que celui de notre stade de foot, je le défonce !) c'est à dire qu'il était à peu près 8heures, 8heures moins le quart... Enfilant son horrible heu sublime panta court bleu qui était jadis était à la pointe de la mode, il réfléchissait à cette question existentielle qui tous un jour nous pris sous son aile. Quel t-shirt dois-je prendre? Dans un élan de civisme, ce fut le maillot de l'Allemagne qui l'emporta, ces caractéristiques à la fois simples et raffinées ainsi que la gloire d'avoir gagné 3 fois la coupe du monde, faisait de ce t-shirt un premier choix, que dis-je : une évidence !

    Les minutes séparant notre ami de son bain de foule avaient la fâcheuse tendance à durer 70 ou 73 secondes, ce qui bien entendu ne finissait pas de faire enrager la personne saine d'esprit et de corps *toussote* qu'était ce jeune homme. Il se prénommait Quentin, peut être porte-il encore ce nom ridicule qui parait-il aurait été changé en Kent, appellation tout aussi ridicule puisqu'elle rappelle son lecteur à ce super héros en slip moulant rouge. Alors que ce dernier réfléchissait aux superbes occupations qui l'attendaient tout au long de la journée, il se souvint qu'une amie de sa mère, viendrait elle aussi assisté à cette manifestation mondialement connue, que ce soit à Crespières en passant par St Nom La Bretèche (la première à droite, de toute façon c'est écrit) ou encore Feucherolles.

    Après de trop nombreuses secondes d'attentes, il fût enfin lâché en liberté. Éléphant, en panta court, bleu il pouvait enfin sortir en écoutant Renaud de son Espace et gambader librement dans les ruelles traditionnelles du vieux village. Il passa ainsi la majeure partie de la matinée à se rouler dans l'herbe, acheter des pétards, courir le sourire aux lèvres d'un stand à l'autre, la joie illuminant son visage. Il était tel un chient (abruti) courant après une balle qui en fait était resté dans la main du maître. À cet instant, il ne se doutait pas des terribles évènements qui allaient suivre...


Que vas-t-il arriver à notre héros? Les indices laissés au début du texte vous aideront-ils? C'est ce que nous verrons une fois la suite de cette nouvelle publiés. Ô les coeurs, ne perdez pas espoir, tout n'est pas encore perdu! Surtout que rien n'a été gagné...

<< Page précédente | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | Page suivante >>

Créer un podcast