Dimanche 18 mars 2007 à 1:00

    Tout cela pour arriver à cet amas de mots inconséquents et inconvenants, avançant sans but aucun dans la froideur des circuits intégrés. Un préambule qui donne d'emblée envie de lire la suite, n'êtes-vous point d'accord? Alors continuons : Comme la plupart d'entre vous l'ont sans doute vu dans un des articles de mon compère Jyraiya, nous étions il y a encore quelques heures de cela  en conflit avec un autre bloggueur, d'une ô combien grande ouverture d'esprit. Ce conflit portait sur la vision un poil divergente de ce grand pays que sont les Etats Unis d'Amérique (god bless america).

    L'un considérant cette hyper puissance comme je cite : "Les états du bien et du bonheur" (véridique) tandis que les deux autres, avait un regard plus nuancé dirons-nous sur la question. Leur boulot consistant tout simplement et mécaniquement, j'irais même jusqu'à dire trop facilement, à démonter les arguments toujours plus percutants avancés en faveur de l'axe du bien. Une occupation qui sera vécu par beaucoup comme une perte de temps notoire, mais qui eut le mérite tout de même de nous amuser un peu. Tant les idées émises étaient ridicu -hum- étaient percutantes. Notons au passage que l'adorateur moyennicus de l'Amérique avait la très légère tendance à s'arc bouter sur ses positions qui rappelons le, étaient d'une grande intelligence.

    Malheureusement pour cette personne saine d'esprit et de corps, puisque adorant les États-Unis (logique), il sembla qu'elle eut omis que la censure pouvait à tout moment prendre le pas sur sa conscience. Et que malgré sa volonté toujours plus grande de vouloir faire éclater la vérité, il ne pût, pour notre plus grand malheur, réussir à contenir les aberrations de l'axe du mal (les Français, les pauvres, les Noirs, les Arabes, les musulmans, les gens qui ne mangent pas mc do, en bref : une belle bande de salaud !) Il ne pût donc empêcher s(c)es diables de lui faire avoir recours à la censure pour contrer la menace bolchevique de nos deux pecnot français! Soit dit en passant, comme dirait Voltaire  : "Répétons nous tous les matins, les USA c'est bien parce que c'est la patrie du capitalisme à outrance, tandis que le communisme c'est maaaal car c'est un virus, directement hérité de cette pourriture de Karl Marx!"

    Aidez son prochain, c'est *bouhhh* disait-on (ah on me fait signe dans le casque que c'est toujours bouhhh!). Et bien continuons donc la voie tracée par notre ami et modèle, toi ô grand fan(atique) de ces états du bien et du bonheur. Continuons, soyons tous obèses! Intervenons et enlisons nous avec grasse dans ce bourbier de pacotille qu'est l'Irak. Délivrons nos justes valeurs au monde ! Abolissons la sécurité sociale pour tous ! Ils sont pauvres? Mais c'est uniquement parce qu'ils le veulent voyons, et puis soyons réaliste, à-t-on déjà vu un noir réussir? Quelle question idiote, tout le monde sait bien que c'est à cause d'eux qui il y a le mal dans le monde et des voles dans les supermarchés ! Un peu aussi à cause de ces abruties de djihadistes ! Défendre Allah, nan mais vraiment...

    Notre mission puisque nous nous sommes auto acceptée est donc d'éradiquer le "virus communiste" et d'enrayer les armes de destructions massives imaginaires, car rien que le fait d'y penser est un crime. Americandreams, tu as raison et nous pauvres pecnots français avons tort ; tout en toi est justice, honnêteté et bienfait. Continu toi et tes semblables de nous inonder de ta merde *Oups* je voulais dire de ta culture ! Mariah Carey, c'est de la bombe (surtout ses seins)
 

Ps : je vous invite à lire les commentaires de cet article, rien ne sert d'en ajouter, jiraiya et moi (je dois l'avouer) prenons un certain plaisir à s'en occuper...

Jeudi 15 mars 2007 à 0:01

Perso moi je trouve ça coule la synchronisation, trop coule même !





    C'est étrange, ce sentiment qui m'envahit depuis quelques jours, étrange mais enfantin. Dans le sens où, et c'est triste à dire, je me sens revivre, je suis heureux, comme jamais avant. Pourquoi, car je le suis pour rien, je le suis tout simplement. Je n'ai plus envie de me prendre la tête, de ressasser situation sur situation. Il est (presque) finis le temps des regrets, des regards furtifs, des attentes irraisonnées. Cela s'est fait le plus naturellement du monde, je vis, autrement.

    Moi qui ne voyais qu'une seule route, minuscule, étriquée et sinueuse  je vois maintenant se profiler devant moi moult "trois voix", qui bien que ne menant toutes pas à ce qu'on appelle plus communément "l'amour," n'en reste pas moins des sources de satisfactions non négligeables et non négligés. Je réfléchis, je me pose la question de savoir où je me dois d'aller, comment envisager l'après. Alors que je suis encore dans le présent je me projette loin, comme souvent. À tort sans doute, je me livre, mais moins, beaucoup moins qu'avant. Un plus, peut être... Je sais en tout cas que je me dois d'avancer, de continuer à tourner la page pour bientôt je l'espère refermer ce livre et ses trop nombreux chapitres, tous plus rocambolesques les uns que les autres, mais n'est-ce point le rôle du roman?

    Il suffit d'un rien pour que mon humeur reprenne ses premiers galons, pourquoi ce terme ridicule? Sachez que je n'en ai aucune idée, mais ce n'est pas pour cela que je ne l'emploierai pas. Disons simplement que je suis heureux et bien plus épanoui. Mon dieu que cette phrase fait clichée mais qu'importe, elle me reflète et pour une fois ce blog déroge à sa règle de dépotoir psychosocial. Bien que le psycho socialisme soit important il n'en reste pas moins psychosocial. Logique me direz-vous ! Et alors vous répondrais-je ? Pourquoi me causer tant de soucis tandis que je pars dans une vague d'improvisation sans queue ni tête dans le seul but de me faire plaisir d'un côté et de vous faire sourire de l'autre. La vie n'est-elle pas plus intéressante à plusieurs et autour d'un bon éclat de rire ?

    En définitive beaucoup d'encre virtuelle pour ne rien dire, mais qu'importe ai-je envie de vous écrire à partir du moment où nous pouvons exprimer sans crainte et sans amertume la légèreté de notre plénitude. J'adore les phrases incohérentes, elles sont tellement jouissives à imaginer et à mettre en forme ! Au fait, Jack Nicholson est vraiment un putain d'acteur et Arcade Fire un putain de groupe et nous avec notre lycée on s'est qualifié pour les putains de compétitions régionales de natations! On est trop fort, s'en est déprimant! Gniaaaaaaaaaaaaa je suis content et ce n'est pas le foutu contrôle de demain qui remettra tout ça en cause !

Dimanche 4 mars 2007 à 0:26


    Bien qu'étant extrêmement mal installé sur ce foutu siège en bois, d'une dureté paroxysmique, je m'empresse de vous livrer un article qui depuis un certain déjà mûri dans ma petite tête. Celui concernant l'égalité des chances à l'école. Cette réflexion est en fait partie d'un chapitre de socio qui avait pour thème les inégalités. Et je me suis rendu compte que bon nombre d'entre nous ne partageaient pas l'avis du prof et de son cour, loin de là en estimant notamment que l'égalité des chances à l'école était réel que nous avions tous autant de mérite. Les déterminismes sociaux n'y étant pour rien dans la réussite ou l'échec scolaire d'un élève.  Alors bien sûr, il se peut que je prêche encore une fois des convaincus, que j'apprenne au singe à faire la grimace ou encore que j'enfonce des portes ouvertes. Les répétitions c'est bien!

    Commençons donc par réexpliquer de simple fait, il faut savoir qu'un fils de cadre a je crois 6 fois plus de chance de rentrer à science po que celui d'un simple ouvrier si ce n'est bien plus... Et c'est cela pour toutes les grandes écoles mêmes pour le bac. En effet il y a deux fois plus d'enfants de cadre qui ont le bac que de fils d'ouvrier (90% pour les cadres et 45%, les données étant dans mon bac blanc.) Qu'on ne me dise pas alors que ces personnes n'ont pas plus de prédispositions à de grandes études. Où serait-ce juste dans les gènes, les pauvres étant tout simplement plus mauvais et en voulant moins que les plus riches? Il faut bien se rendre compte de travailler dans des ZEP (comme je l'ai déjà dit) avec des professeurs débutants et sans grande autorité dans une classe ou le brouhaha est permanent n'aide pas vraiment à bien assimiler un cours.

    Il en va de même pour celui essaie de travailler chez lui, alors que l'appartement fait moins de 50m2 et qu'ils sont six à se marcher dessus, avec toujours une ambiance pour travailler qui ne permet pas forcément une pleine concentration et donc des devoirs correctes. En plus de cela vient s'ajouter ce qu'on appelle chez nous ES le capital culturel. C'est entre autre la capacité qu'on les parents à nous transmettre du savoir, une certaine tenue, un langage particulier... Et l'on sait pertinemment que les différences sont flagrantes entre un milieux bourgeois qui va permettre à l'enfant de s'éveiller à la lecture, avec à la clef une certaine prestance oral alors que l'approche de la culture n'est pas du tout la même dans le milieu ouvrier par exemple qui considère que l'on naît ouvrier qu'il n'y a pas d'ascension social possible.

    Bien sûr je généralise, je ne dis pas que toutes les CSP cadre et prof intermédiaire éduque mieux et en totalité comme je viens de l'expliquer, mais cela représente tout de même une majorité tout comme le modèle ouvrier par exemple. Il faut ajouter une dernière chose, les différentes classes socio professionnelles n'ont pas la même approche des outils de tous les jours comme les ordinateurs et donc Internet. Certains seront plus sensibles pour l'utiliser dans des domaines plus culturels que d'autre. J'estime maintenant que l'on a bien plus de mérite si l'on obtient le bac en étant fils d'ouvrier, par exemple, car celui-ci aura dû braver les déterminismes socio et se battre réellement pour atteindre le but qu'il se sera fixé. Je ne dis pas qu'en tant que classes plus ou moins aisées nous ne méritons pas, nous avons fait notre part du contrat et quelque part nous avons été aidés (inconsciemment je l'avoue) là où d'autres ont travaillé durs, seul. Et il est très difficile pour des fils de cadre vivant dans des maisons de 400m2 dans des villages paisibles avec une école où tous les ingrédients sont réunis d'admettre qu'il a plus de chance que d'autre et que certain ne l'ont pas.


    Je m'en fiche par ce que je sais que j'ai raison (humpf), disons juste que j'estime que plus on a de chance moins nous voulons le reconnaître, quitte à retirer le mérite d'autre qui eux ont dû déplacer des montagnes pour nous rejoindre sur le toit du monde. (Mon dieu que c'est mièvre...) Comme je l'ai déjà dit, j'aimerais voir ces mêmes personnes, qui croit s'être fait toutes seules, se retrouver dans les mêmes conditions de vies et de travails que ceux qui y triment tous les jours. J'aimerais alors voir comment eux s'en sortent, s'ils s'en sortent. Non ce n'est pas une critique de classe, juste une mise au point que l'on va s'empresser de contredire...


Toi je t'aime (surtout quand tu fais des calins aux arbres) ! Toi aussi qu'on ne voit pas très bien (jeu de mot avec ton surnom) aussi même si t'es pas très présente ici, patate !

Vendredi 23 février 2007 à 15:06

Je voulais faire un article sur la pseudo égalité des chances à l'école, dire ce que j'en pensais (ce qui est un tout petit peu logique) mais d'abord, je voudrais penser à moi, à ce que je ressens, à ce qui doit sortir. Même si c'est bassement insultant ou humain, comme vous préférez...


Tous les matins je me lève, et tout les matins je me ressasse le même sentiment. Un sentiment de profonde tristesse  devant de simple choix de la vie. Tous les matins je me dis que je ne pourrais pas lui parler parce que son copain vient la chercher au bahut, tous les matins je me dis que je pourrais pas passer un peu de temps avec elle l'après midi parce qu'elle sera chez lui, tous les matins je me dis que la seule chance de la voir à une soirée ça sera avec lui. Et putain de merde que c'est dur, même si ça fait puérile de l'écrire ici, même si ça fait tout, j'en ai rien à foutre parce que merde faut que ça sorte. Faut que je dise que j'ai l'impression de passer pour un numéro 2, que quoi que je fasse et quoi que lui fasse c'est l'habitude qui régis nos actes. J'ai l'impression de ne rien valoir. J'ai l'impression que quoi qu'il fasse elle lui pardonnera. J'ai l'impression que quoi que je dise cela ne changera rien, Et j'ai l'impression de ne pas mériter mieux que cet autre, celui qui n'a rien eu à faire et qui quel que soit ces excès la gardera toujours auprès de lui. Je pensais avoir réussi à l'arracher de ses griffes, car j'en suis venu à le haïr bêtemment d'avoir autant de chance en ne faisant rien, je croyais pouvoir réussir à le faire oublier, mais non. Sans doute pas assez bon et puis on ne pèse pas lourd face à l'habitude. Quatre ans c'est long. Je l'envie et le déteste. Au fond de moi je me dis que je ne vaux pas mieux de réagir comme ça et que les connards gagnent toujours à la fin. Oui réflexion débile, mais c'est ce qui me vient en premier à l'esprit en ce moment donc...


ps : désolé pour l'orthographe, mais word m'emmerde! Je virerais cet article lorsque j'estimerais que tout cela sera de l'histoire ancienne, que je pourrais enfin tourner la page. Bonne après midi !


Edit : Oui ça va mieux, et puis une baffe de temps en temps ça fait du bien. Qui a dit que le sado masochisme n'était pas salvateur ?! Donc bon on se relève et puis on évacu, de préférence sur papier hein, pas de mauvais jeu de mots !

Mardi 20 février 2007 à 1:06

   
    À cette époque, je me sentais seul, terriblement seul, je voulais être aimé à tout prix et presque par n'importe qui à partir du moment où cet amour pouvait m'apporter quelque chose de nouveau, me mettre sur la quête d'un bonheur insolent et insaisissable. J'avais à ce moment là un vide en moi, un manque si profond qu'il avait au final éclipsé la moindre pensée joyeuse de mon esprit. Mes traits étaient tirés, mon regard vide, mes oreilles n'entendaient pas, ma bouche ne répondait pas, elle ne répondait plus…Jamais je n'avais pensé m'abaisser aussi bas que ces vermines impuissantes qu'étaient les ados révolutionnaires, adeptes du confinement, du rejet de la société et de ses valeurs morales. J'étais devenu ce que j'avais toujours détesté. Un être apathique.

[...]
  
    La remise en question est ce qui fait l'homme, la pensée le caractérise, mais c'est ce qu'il en fait qui lui permet d'être tel qu'il est à la différence d'un vulgaire animal. L'homme sait lorsque cela ne va pas ou plus, il sait lorsqu'il doit changer et faire changer les déterminismes. Peu d'entre nous y arrive, est-il si difficile de ne plus croire en soi ? Non pas que ces personnes aient une capacité qui nous est inconnue mais disons qu'ils réussissent là où nous pauvres êtres prévisibles nous échouons. La remise en cause est la clé de voûte de notre humanité, Descartes bien qu'ayant une méthodologie tangente a néanmoins mis le doigt là où se trouvait notre solution, le remède à tous nos échecs. Ce remède qui peut aussi nous permettre de se tromper à nouveau et ce pour notre plus grande chance.


Extrait d'une esquisse de projet, les débuts étant tournés vers l'autobiographie, mais je veux faire quelque chose de plus "profond" qu'une simple histoire. En toute modestie bien entendu ^^! On verra bien où cela me mènera...

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